74 Adolphe PINARD. 1844-1934. Médecin obstétricien, député de la Seine. Correspondance à M. et Mme Georges Mallet. Paris, 1889-1900. 22 l.a.s. et 2 cv Correspondance amicale du docteur Pinard, qui avait des liens privilégiés avec la famille, donnant de nombreux conseils d’ordre médical à l’attention des enfants Mallet, domaine de puériculture dont il s’était fait une spécialité. 200 / 300 € 75 Francis PLANTE. 1839-1934. Pianiste. Correspondance à M. et Mme Georges Mallet. 1895-1931. 38 l.a.s. ou b.a.s., 9 télégrammes, portrait photo. avec envoi, 3 programmes. Correspondance très cordiale entre le pianiste virtuose et la famille Mallet, évoquant de nombreux liens et événements familiaux, sur les visites régulières auprès des salons mondains de Madame Mallet à Paris et Versailles, faisant part de ses tournées musicales et « triomphales » en France et en Suisse, et sur l’organisation de ses concerts ; donnant à l’occasion ses différentes adresses à Paris, Biarritz, Mont de Marsan, Plombières. « Votre télégramme me touche profondément, y voyant une fois de plus votre si chaude affection, mais à mon tour, je vous supplie, de comprendre mon impossibilité absolue qui s’est encore augmentée par l’obligation impérieuse de rentrer directement ici sans aucun arrêt en route (…) Dès le soir du concert, si je le puis, ou le lendemain au plus tard, je serai en route pour Mont de Marsan. Et maintenant plaignez moi de ne pouvoir me laisser enlever (…) Voici mon programme, au moins aussi minuté que celui du Président de la république à Madrid. Arrivée à Paris pour la répétition du mercredi matin au quartier de la garde républicaine. Seconde répétition dans l’après-midi. Il a même été question d’une dernière sur place, le lendemain deux heures avant le concert (…). Puis concert à 4 heures et départ si possible le soir même (…). Il est question que la seconde répétition de mercredi ait lieu à 5 heures de l’après midi aux Invalides chez le Gouverneur militaire (…) Pendant ces deux jours de combat musical (…) je serai l’hôte de mon ancien et bienveillant ami le général Dessirier qui fut notre colonel à Mont de Marsan (…).» Etc. 200 / 300 € 76 Raymond POINCARE. 1860-1934. Homme politique, Président de la Rép. Manuscrit aut. signé « A la recherche de la Paix et de la sécurité ». Juillet 1925. 5 ff. in-folio, corrections ; cachet au verso du journal La Nacion à Buenos Aires. Importantes notes de l’ancien Président pour un journal argentin, sur la modernisation de la Marine de guerre française dans l’entre-deux guerres. «Voici qu’une fois de plus, la France vient d’être accusée d’impérialisme, sans que rien justifie la reprise de cette habituelle calomnie. Les colporteurs ordinaires de cette légende ont trouvé un nouveau prétexte dans la revue navale de Cherbourg et dans l’excellent discours prononcé par M. Doumergue, Président de la République (…). La puissance navale de cette France qu’on traite si volontiers de militariste et d’agressive est actuellement à l’un des niveaux les plus bas où elle soit jamais descendu.» Poincaré justifie les mesures prises pour la construction de nouveaux navires de combat, restant dans le cadre du Traité de Versailles et les accords navales de Washington. Il compare la flotte française à celle de l’Angleterre et aux velléités de l’Allemagne. «Il est urgent de construire et de réorganiser la Marine, si la France ne veut pas abdiquer en mer (…). Si par malheur éclatait jamais une nouvelle guerre européenne, nous serions dans l’obligation d’envisager dès le début des hostilités, des objectifs navals d’une importance vitale pour la France. Nous devrions avant tout, garantir l’indépendance de nos communications dans la Méditerranée orientale (…).» Suit une longue réflexion sur la maitrise des mers et la sécurité des frontières face au réveil de l’Allemagne qui fait pression auprès de la Société des Nations pour la révision des traités. 300 / 400 € 32
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