Période médiévale – Guerre de Cent Ans Lots N°88 à 134 88 Pierre d’ALENCON. 1340-1404. Neveu du roi Philippe VI, envoyé comme otage en Angleterre pour le roi Jean en 1360. P.S. en son nom « pour Mons. le conte ». Argenthan, 18 octobre 1397. Vélin oblong (31,5 x 21 cm). Document de Pierre comte d’Alençon, seigneur de Fougère et vicomte de Beaumont, alors lieutenant général du roi (Charles V) en Normandie. En 1378, le roi de Navarre (Charles le mauvais) conspire une fois de plus contre Charles V qui décide de l’expulser de ses terres de Normandie ; « (…) En l’an de grâce mil CCC LXX VIII en moys de juing eus testé mis sus par Monseigneur le Roy un aide a estre levé en pays de Normandie pour le paiement des gens d’armes et arbalestriers qui pour lors estaient sur le dit pais pour remettre en l’obéissance de mondit Seigneur les forteresses du Roy de Navarre estans en y celui païs (…) par deçà la rivière de Dyve (…). » Pour l’entretien et le paiement de ces gens en armes, il a été décidé de lever 1500 livres tournois sur l’assiette imposée en Normandie par Raoul Campion, et Pierre d’Alençon avança le tiers de cette aide en argent. Après l’établissement des comptes auprès de tous les collecteur et receveurs dont Jean Abot receveur à Alençon, et Michiel de La Fosse, receveur commis au pays de Caen, le comte reçut un dédommagement de 404 livres 10 sous tournois « laquelle somme ainsi que nous avons fait veoir par noz comptes, nous, tant pour nostre dite tierce partie que pour les autres fraiz dessus dit, confessons avoir eue et receue (…) et pour ladite cause dont nous tenons a bien paiéz et contens (…). » Ancienne collection Charavay (Roux-Devillas) 400 / 500 € 89 Louis duc d’ANJOU. 1339-1384. Second fils du roi Jean II le Bon, frère de Charles V ; comte de Provence et Roi de Naples et Jérusalem. Charte en son nom. Donné à Chinon, 6 août 1360. Vélin (28 x 21 cm). Petites rousseurs, mouillure. Pardon et réhabilitation accordés à Alonnet de Brisay, écuyer qui fut « prisonnier des ennemis de Monseigneur et de nous au fort de l’Isle Bouchard et mis à moult gêne et rançon » et qui avait fait du commerce avec les ennemis (responsables de pillage) pour payer sa rançon, ce qui était condamné comme trahison. Alonnet de Brisay ayant supplié qu’on lui fit grâce, le pardon « de grâce spéciale, certaine science et de l’autorité et puissance de Monseigneur », lui est accordé en raison des « bons et agréables services qu’il a fait à notre saigneur et à nous en ces guerres et ailleurs (…), à restitution de sa bonne saine réputation au pays et à ses biens et voulons qu’il soit mis hors de tous procès (…) en imposant silence perpétuel, que de notre présente grâce vous fassiez laissiez et souffriez jouir paisiblement le dit suppliant sans le perturber, molester ou empêcher aucunement (…).. » La lettre est adressée «par Monseigneur le comte», Loys, filz du Roy de France, conte d’Anjou et du Maine, seigneur de Montpellier (…) à notre Sénéchal d’Anjou et du Maine, aux baillis de Touraine et de Chinon. Ancienne collection Charavay 300 / 400 € 41
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