95 Jacques II de BOURBON. 1370-1438. Comte de La Marche, époux en secondes noces de Jeanne d’Anjou, Reine de Hongrie, médiateur en 1410 entre les Armagnacs et les Bourguignons. P.S. « Jacques ». Du Chastel neuf de Naples, 29 juin 1416. Vélin (29,5 x 41 cm) ; intitulé post. au verso. Lettres patentes comme roi consort de « Hongrie, de Jérusalem et de Sicile, Dalmatie, Croatie, Ravie, Servie, Galice, Lodemerie, Romanie et de Bulgarie, comte de la Marche, de Castres, de Provence, de Forcalquier et de Pyeumont, nommant Henrias de Songnac son conseiller chambellan, pour s’occuper de ses affaires en France et Hainaut. « (…) Nous, confians ad plain des sens, preudommie, expérience et bonne diligence de notre amé et féal consillier et chambellan messire Henrias de Songnac, chevalier, icellui avons retenu et ordonné, et par ces présentes retenons et ordonnons en notre conseillier général et espécial pour estre vacquer et conseillier en toutes et chacune noz besongnes et affaires quelxconques de noz terres et pays de France et de Haynau avec nos autres conseilliers audit pays (…) solliciter, conduire et poursuir tant devers monseigneur le Roy, monseigneur le Dauphin nostre beau père de Berry (…).» Il lui attribue pour ses gages, une pension de 1200 livres tournois par an « qu’ il prent de gaiges de nous en noste dicte conté de Castres pour et à cause de ce qu’il est nostre seneschal, en icelle conté, avec les autres droiz, prérogatives, honneurs, franchisses, émolumens que audit office de notre conseillier appartiennent (…). » Au revers, il est précisé que les lettres ont été accordées « par le Roy en son conseil onquel estaient Messire le conte chambellan, le conte de Bezière, l’archevesque de Conches et vous le protonotaire messire de Tristan de Clermont et plusieurs autres présens (…). » Ancienne collection Morssen 400 / 500 € 96 Charles de BOURBON. 1490-1527. Connétable de France, vice-roi du Milanais ; il s’allia à Charles-Quint contre les Français et fut tué au siège de Rome. L.S. avec compliment aut. au comte de Genève. Milan, 27 juillet. 1 p. in-4, adresse au verso avec cachet sous papier aux armes. Le Connétable de Bourbon demande au comte de Genève (Philippe duc de Savoie-Nemours) de laisser passer sur ses terres les serviteurs qui lui amènent les dogues dont le Roi d’Angleterre lui a fait présent. « Mon bon cousin, il a pleu au Roy d’Angleterre me voullant faire présent de certeins (…) dogues (…) » lesquels doivent passer « sur le pays de monseigneur mon cousin votre frère et les vostres (…) ». Il le prie de donner des ordres pour laisser passer les « dogues et sa compagnie » et les guider « par les chemins qui vous semblent plus propres ». 500 / 700 € 97 Philippe duc de BOURGOGNE. 1342-1404. Dit Le Hardi. Fils de Jean de France, premier duc de Bourgogne de la Maison de Valois. Charte en son nom. Beaune, 17 octobre 1387. Vélin oblong (16,5 x 13 cm).. Mandement de Philippe Le Hardi, duc de Bourgogne, adressé à Nicolas de Lantenay, gouverneur de ses finances, par lequel il lui signifie de payer les gages de son secrétaire Robert de Dangeul qu'il envoie vers le roi de France pour des affaires concernant le duc de Bretagne, le connétable de Clisson, et pour d'autres "besongnes secrètes". Ces gages se montant à 2 francs d'or par jour, le duc demande qu'on fasse tout de suite à son secrétaire un prêt de 60 francs or. 200 / 300 € 44
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