141 Jacques AMYOT. 1513-1593. Précepteur puis aumônier de Charles IX et Henri III, écrivain, traducteur de Plutarque, évêque d’Auxerre. 2 P.S. Au camp de Lande, au Logis de Sa Majesté, près St-Jean d’Angely, 30 octobre 1569. Vélin oblong, trace de cachet. & s.l., le dernier jour de janvier 1560. Vélin ; mouillure et salissure Pièce signée en qualité de Grand Aumônier de France, déclarant « que Monseigneur le Illustrissime et Reverendissime Cardinal de Bourbon (…) a pour raison du temporel des éveschés et comté de Beauvays et Pairrie de France, faict et presté en nostre présence es mains de Sa Majesté le serment de fidélité (…). » JOINT une autre pièce dans laquelle le Grand Aumônier de France atteste et donne quittance à Michel Regnault trésorier, de la somme de 31 livres et 10 sols tournois, donnée en offrande et aumône du roi, au frère Louis Ruffy, religieux des Cordeliers d’Orléans pour des messes dites les 15 derniers jours de décembre 1559. 400 / 600 € 142 ELISABETH d’AUTRICHE. 1554-1592. Reine de France ; fille de l’Empereur Maximilien II et de Marie d’Espagne, épouse (1570) de Charles IX (1550-1574), elle se retira à Vienne après la mort de son mari. L.S. « Ysabel » à M. de l’Aubespine. Paris, 5 septembre 1575. 1 p. in-folio, adresse au verso avec restauration aux plis ; filigrane du papetier Nicolas Leubé. Intéressante lettre d’Elisabeth d’Autriche, dans laquelle la reine règle le sort de son douaire, après la mort de Charles IX l’année précédente. « (…) Ayant entendu combien le feu Roy monseigneur aymait et se confiait au seigneur de l’Aubespine votre père et combien il aimait déffunct votre fère et que recongnaissant celle pour la mesme confiance qu’il avait en vous comme successeur de leur probité et vertu, il vous avait donné à moy (…) C’est pourquoy je vous ay eslu et choisy pour demander à quil appartiendra au pays et duché de Berry la haulte et basse Marche et seigneury de Murat et Ganap déppendant du duché de Bourbonnays qui m’ont esté délaissés pour partye de l’assignat de mon douaire ; aussy comme vous avez pu entendre la possession et jouyssance desdits duché, pays et seigneuries et ladite possession prendre et appréhender en mon nom, vous ayant à ceste fin faict expédier mes lettres patentes de pouvoir et procuration, en vous pryant en ensuivant d’y satisfaire au plus tost, conformément au contrat que j’en ay passé avecques le Roy Monsieur mon frère, le double duquel je vous envoye deuement collationné avecques les lettre du Roy (…) et les myennes qui les accompagnent, et ceulx à qui j’ay estimer qu’il se devayt escripre tant pour publyer et rédiger led. Contract que pour vous mectre en possession en mon nom dont vous ferez retirer les actes nécessaires en bonne et deue forme, pour me servir selon le besoing (…). » Elle le prévient qu’elle a retenu l’évêque de Paris comme son chancelier et demande de s’entendre avec lui sur les démarches entreprises. « Au surplus comme j’ay résolu que mon conseil duquel je vous ay retenu et des premiers, sera séant et estably en ceste ville de Paris ». Avec l’évêque de Paris, il s’entendra sur toute ses affaires, sur ses comptes, et le maintien des divers juges et officiers avec lesquels elle assure qu’elle sera « bonne maitresse, et n’oublieray de les recongnaistre comme ils seront bien de sorte qu’ilz auront occasion de demeurer contant de moy (…). » Elle compte sur les bons offices de son correspondant. Ancienne collection Fillon ? et Charavay. 700 / 800 € 62
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