168 Michel de L’HOSPITAL. 1503-1573. Chancelier de France, partisan de la tolérance religieuse pendant les Guerres de religions. P.S. Paris, 6 juillet 1540. Vélin oblong (28 x 16 cm), apostille au verso. Mandement ou commission donnée par Michel de l’Hospital, conseiller du Roi en la Cour du Parlement de Paris, comme exécuteur de l’arrêt de la cour du 14 août 1536, élu premier Huissier royal, pour contraindre Msr Jean de Laroche à payer à François de Laplanche messager juré de la ville d’Angoulême, la somme de 4 livres parisis, à quoi il a été taxé par ladite Cour pour avoir porté de Paris à Angoulême, dans un sac clos et cacheté, l’enquête en parcchemin faite par ledit Mr de l’Hospital à la requête dud. Mre Jean de Laroche, contre Catherine de Clermont, pour le faire signer à Mre Jean de Cordieu adjoint dud. Mr de l’Hospital résidant à Angoulême, et l’avoir reporté audit Mr de l’Hospital à Paris. Quittance au dos de la pièce du 18 juillet 1540. Pièce provenant du procès et bornages des seigneuries de Mareuil, Laroche-Beaucourt, Villebois et Lavaure. 500 / 700 € 169 François de LORRAINE duc de GUISE. 1519-1563. Lieutenant général de France, il défendit la France contre Charles-Quint, et prit la tête des armées catholiques dans les guerres de religion. L.S. avec souscription aut. à son frère le cardinal de Lorraine. Metz, 3 juin 1558. 1 p. ½ bifeuillet in-folio, adresse au verso, cachet armorié sous papier. Sur son projet d’assiéger Thionville [qui sera prise le 28 juin]. Le duc indique à son frère qu’il a envoyé à ce sujet « ung petit discours au Roy de tout ce qui passa yci au voiaige que je priz au camp et en la résolution que surprise d’assiéger Thionville, m’ayant semblé que je devays fonder l’occasion de ceste entreprinse » Il pensait devoir attendre pour cette entreprise l’arrivée des troupes d’Allemagne, mais il est décidé à la tenter sans plus attendre « pour faire vivre ce que j’avays de forces aux despens de l’ennemy et essayer plus tost de faire quelque chose que de laisser les forces de Sa Majesté inutilles si longuement (…). » Il annonce ensuite que les gens de Georges Aubret viennent d’arriver avec l’argent destiné au paiement de « mille pistoliers (…) Je me trouvays court sans cela. Je leur feray bailler escorte pour les mener jusques à Valdenrange où se faict la monstre desdits mil pistoliers (…). » Dans un post-scriptum, il prie son frère de faire convoyer les gentilshommes de l’arrière ban qui doivent prendre le chemin de Compiègne le 1er juillet, et lui donne à ce sujet des instructions particulières. Il annonce ensuite l’arrivée de Blaise de Monluc : « Le Sr de Montluc m’est arrivé ainsi que je voulays signer ceste lettre qui m’a esté plaisir. Je feray demain entendre aux cappitaines des bendes françoises qu’ilz ayent à luy obéyr suivant l’intencion du Roy et ce qui luy a pleu m’en escrire (…). » Ancienne collection Morssen 1 000 / 1 200 € 74
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