170 François de LORRAINE duc de GUISE. 1519-1563. Premier prince de Joinville, Grand Veneur, Pair et Grand Chambellan, Grand Maitre de France, principal chef catholique pendant la 1ère guerre de Religion. P.S. Paris, 4 mai 1558. Vélin oblong (38 x 19,5 cm), apostille au verso. Légt froissé en pied. Mandement pour le paiement des gages militaires du Sr d’Aubigny capitaine de 50 lances fournies de ses compagnies d’ordonnances, la somme de 554 fr « pour ses gaiges, solde et estat pour le quartier d’octobre, novembre et décembre dernier passé, nonobstant qu’il ayt comparu à la monstre faite pour ledit quartier dont en faveur et considérations qu’il estait lors prisonnier es mains des ennemys (…). » 200 / 300 € 171 Charles cardinal de LORRAINE. 1524-1574. Archevêque de Reims et de Metz, chef de la Maison de Guise. L.A.S. à la Reyne, mère du Roy ma souveraine dame. Reims, 17 avril 1572. 1 pp. bifeuillet in-folio, adresse au verso, petit cachet de cire verte. Importante lettre adressée à la reine mère Catherine de Médicis, à propos du projet de mariage entre Marguerite de France et le futur Henri IV, évoquant la maladie du Pape Pie V et de son prochain départ à Rome. Madame, Ayant receu l’advis qu’il plaist à vos Majestés me donner par voz lettres de la maladie de notre Saint-Père, je me tiens préparé de partir incontinent que je seray adverty de son décès ou que sa maladie avecques longueur fust pour avoir mauvaise issue, dont toutesfoyes je supplie Dieu le guarder car ce serai une trop grande perte pour toute la Chrestienté (…).Je prandré mon chemin droit à Marseille et vous supplie (…) faire bien commander que je puisse trouver les gallères prestes à mon arrivée par delà alors le commandemant qu’il vous plaist m’escrire que le Roy leur an a faict. Il n’oubliera pas de servir la cause de la reine en toute occasion. Il pense aller à Rome en compagnie des cardinaux de Guise et de Pétrie, comme il l’a annoncé au roi. Je vous baise très humblements les mains de ce qu’il vous plaits me mander de la conclusion du mariage de Madame votre fille, puisqu’il est au contentement de vos Majestés et de messeigneurs et de mesdames, il ni aura nul de voz subjets et très humbles serviteurs qui y prègne plus de part que je feray toute ma vie, louant oultre ce Dieu de tout mon cœur groisse de la Reyne [Elisabeth d’Autriche accoucha d’une fille en octobre 1572]. Madame, il vous plaira me commander vos bons plaisirs pour y obéir toute ma vie et honorer tant que j’aye l’heur de votre bonne grâce (…). 800 / 1 000 € 75
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