191 [BOURBON-CONDE]. 4 documents - Henri II de Bourbon prince de CONDE. 1588-1646. Père du Grand Condé. L.S. au capitaine Desfourneaux. Paris, 4 mars 1640. 1 p. in-folio, adresse au verso, petites rousseurs. Relative à l’enrôlement du Sr Robert Morot fils dans la compagnie des Gardes à pied. - Henri-Jules de Bourbon prince de CONDE. 1643-1711. Dit Monsieur le Prince, fils du Grand Condé. L.A.S. et P.S. S.l.n.d. 1 p. bifeuillet in-12, adresse au verso ; Lettre dans laquelle il ordonne à M. Caillet de donner 500 fr. au « vacher marchand de dentelle » pour la frange qu’il a faite pour un meuble. Joint un vélin oblong avec signature « Henri-Jules de Bourbon ». - Louis-Henri duc d’ENGHIEN puis de Bourbon. 1692-1740. Nommé par le duc d’Orléans, chef du conseil de Régence pendant la minorité de Louis XV. P.S. 1711. Vélin oblong. Quittance de 3000 livres. Ancienne collection Saffroy 200 / 300 € 192 Louis duc de BOURGOGNE. 1682-1712. Petit-fils de Louis XIV, père de Louis XV. L.A.S. (à Chamillart). Au Camp de Scheistat, 17 juin 1703. 1 p. ¼ bifeuillet in-8. Lettre de sa campagne du Rhin où le roi lui a donné le commandement de l’armée du Maréchal de Tallard. Il informe qu’il a l’intention correspondre avec le roi en se servant du chiffrage du maréchal de Tallard ; il se montre prêt au combat ; « (…) Vous verrez par l’état de larmée, que les garnisons ostées, nous aurons encor cinquante cinq ou six bataillons à mettre en campagne avec quoy je ne croy pas que les ennemis nous approchent beaucoup. En tout cas nous ne craindrons pas un combat, nous sommes dans une extrême impatience de voir arriver cet heureux temps, et quoi que nous puissions faire, certainement nous n’en ferons jamais tant que nous pourrions le désirer (…). 200 / 300 € 193 Louis de BOURBON prince de CONDE. 1643-1709. Dit le Grand Condé. L.A.S. au cardinal Mazarin. (Auxerre), 21 juin 1644. 3 pp. bifeuillet in-4, adresse au verso, 2 petits cachets de cire rouge aux armes Condé. Sur les préparatifs de la bataille de Fribourg, au cours de laquelle Condé jettera son bâton de commandement dans les lignes ennemis pour stimuler l’ardeur de ses soldats. «(...) Le Sr de Marcin m’a escript. Suivant ses advis, j’ay résolu de marcher demin avec toute l’armée (...) droit à Luxembourg pour faire la diversion (...). C’est aussy pour voir s’il n’y aurait point moïen d’y entreprendre quelque chose (...).» Il compte sur les différents régiments qu’il a à son service, notamment la garnison de Sedan et le régiment de Lorraine ; et réfléchit s’il doit engager un siège ou s’il doit marcher sur Trêves où se trouvent les «derniers détachements de quelques troupes assez considérables d’infanterie et cavalerie (...). Je vous prie donc de me mander ce que je dois attendre de ce costé là et de celuy de Mr de Loraine. Car si je n’en dois rien attendre, je laisserais les grands dessins et m’attacherai à leur prendre leurs petittes places qui les incommodront tousjours.» Il charge son coursier pour l’informer des détails. Il ajoute en p.s. : «J’oubliais à vous dire que j’ay donnay ordre aux quatre-cents chevaux d’artillerie de faire (--) les voitures de toutes les choses nécessaire pour un siège (...).» Ancienne collection Morssen 600 / 800 € 84
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