214 Henri II d’ORLÉANS duc de LONGUEVILLE. 1595-1663. Militaire de la guerre de Trente ans, négocia le traité de Westphalie, un des chefs de la Fronde. L.A.S. au cardinal de La Valette. Bar-sur-Aube, 4 novembre (1635). 1 p. bifeuillet in-4 oblong (2e feuillet détaché), adresse au verso avec deux petits cachets aux armes sur lac de soie rose. Adressant les ordres du roi. « J’envoye le Sr baron de La Lespinière vous trouver pour vous dire les ordres que j’ay resçue du Roy et le lieu et l’estat où je suis. J’attendray par son retour vos sentiments ; les miens seront tousjours de servir le plus utillemant qu’il me sera possible et de rechercher soigneusemant les occasions (…). » Ancienne collection Charavay 200 / 400 € 215 Anne-Geneviève de Bourbon duchesse de LONGUEVILLE. 1619-1679. Sœur du Grand Condé, célèbre pour son rôle pendant la Fronde. P.S. A Trye, 27 août 1676. Vélin oblong (40,5 x 26,5 cm), grand cachet armorié sous papier, timbre au verso. Ordonnance de la « Duchesse douairière de Longueville, Princesse de sang, Dame chatelaine de Trye (…) désirant grattifier le Sieur Le Mercier trésorier de nostre Maison, en considération des bons et fidèles service qu’il nous rend journellement et de ceux qu’il a cy devant rendu (…) depuis plus de quarante années (…), nous lui avons accordé et accordons par ces présentes la faculté de faire bâtir un pressoir dans la ferme de la Follie (…) pour piler et pressorer leurs fruits, quoyqu’il soient sujets à la bannalité de Trye (…). » Ancienne collection Saffroy - Charavay 200 / 300 € 216 Henri de LORRAINE duc de MAYENNE. 1578-1621. Dernier chef de la Ligue, tué au siège de Montauban. L.A.S. «au Roy, mon souverain seigneur». De Soisson, 25 avril 1617. 2 pp. bi-feuillet infolio, adresse au verso, deux petits cachets de cire rouge armoriés sur lacs de soie rose. Lettre écrite au lendemain de l’exécution de Concini. Le duc de Mayenne, en rébellion contre le roi et sur le point de capituler à Soisson, fait sa soumission. Sire, Ayant eu advis que vostre Maiesté pour finir des maux dont vostre peuple estait affligé, a pris une sainte et généreuse résolution en l’exécution qu’elle a commandé estre faite de la personne du Marquis d’Encre, autheur de tous les désordres et désolations qui estaient en vostre Estat ; coup inspiré de Dieu, utile pour vostre Maiesté et désiré de tous les grands et petits de vostre royaume pour réunir de cœur et de présence avec vostre sacré Maiesté, tous les gens de bien. Mon seul désir batant, Sire, à ce point de me porter en dilligence avec votre Maiesté pour en toute humilité recevoir l’honneur de ces commandemens que j’exécuterais de courage et d’affection, ne désirant aultre protection que celle qu’un fidel sujet et serviteur peut espérer d’un bon roy (…). Il envoie auprès de Louis XIII son neveu le comte de Luze prendre ses ordres. 400 / 500 € 93
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