78 GÖLNITZ (Abraham). Ulysses belgicogallicus […]. Amsterdam, Ex officina Elzeviriana, 1655. Petit in-12°, maroquin rouge, dos à nerfs orné de lion, tête dorée (Martin). 200/300 € Seconde édition elzévirienne de ce guide pittoresque à travers la France, les Flandres, la Suisse et l’Italie du Nord (Savoie). Orné d’un titre frontispice. Ex-libris de Félix Perrin (1853-1927), alpiniste spécialiste du Massif des Écrins et de la Savoie, installé comme libraire-éditeur à Grenoble. 79 GRESSET (Jean-Baptiste). Œuvres choisies […]. A Paris, de l’Imprimerie de Didot jeune, Chez Saugrain, l’an deuxième [1793]. Petit in- 12, maroquin rouge, fine guirlande dorée encadrant les plats, dos lisse orné, tranches dorées (reliure de l’époque). 50/80 € Édition ornée de cinq planches gravées d’après MOREAU le jeune. Cachet ex-libris de « Robinet » sur la garde. 80 GUISCHARDT (Charles). Mémoires militaires sur les Grecs et les Romains ; où l’on a fidèlement rétabli, sur le texte de Polybe et des tacticiens grecs et latins, la plupart des Ordres de Batailles […]. On y a joint, une Dissertation sur l’attaque et la défence des places des anciens ; la traduction d’Onosander et de la tactique d’Arrien, et l’analyse de la Campagne de jules César en Afrique […]. A La Haye, Chez Pierre de Hondt, 1758. 2 tomes en un volume in-4° veau marbré, triple filet doré, dos à nerfs (reliure de l’époque). 300/400 € 21 planches repliées gravées sur cuivre dont une grande carte du Royaume de Tunis, fleurons sur les titres gravées par Schley. ÉDITION ORIGINALE du plus fameux ouvrage de Carl Guischardt (1724-1775) qui s’illustra au côté du Roi de Prusse Frédéric le Grand lors de la Guerre de Sept ans ; il présente ici un résumé des meilleures actions tactiques des Anciens, ouvrage d’une grande érudition militaire qui sera réimprimé en 1760 à Lyon. 81 [HELVETIUS]. De l’Esprit. A Paris, Chez Durand, libraire, 1758. in-4°, veau, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin (reliure de l’époque). 400/500 € ÉDITION ORIGINALE du tirage B (deuxième émission) parue avant l’annulation du privilège le 8 août 1758 censurant ainsi l’ouvrage. Elle porte les cartons caractéristiques aux pages 5 (« de mon »), 152 (« veuglement ») et 550 (« je »). Œuvre maîtresse d’Helvetius qui, se réclamant de Locke, livre sa philosophie profondément matérialiste et athée. Son succès est lié principalement au scandale qu’il causa, condamné par l’archevêque de Paris, censuré par la Sorbonne, saisi par le Parlement pour être brûlé, mais ce qui n’empêcha pas sa réimpression. Le texte, un des rares publiés du vivant de son auteur, est écrit dans la droite ligne de la pensée des encyclopédistes, contenant d’après la Sorbonne, « tous les poisons qui se trouvent répandus dans les différens livres modernes, présenté comme le code des passions les plus odieuses et les plus infâmes […] encourageant le vice […]. » Quelques accidents (coiffes, mors et coins, épidermures) ; rousseurs et mouillures claires sur quelques pages. 81 27
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