27 88 - Jules BARBEY D’AUREVILLY. Les Diaboliques. Paris, E. Dentu, 1874. In-12, demi-chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs, tête dorée, étui (Reliure de l’époque). 800/1.200 € Carteret, I-110 / Lh., 55 / Vicaire, I-305 /// (1f.)-VIII-(1)-8 à 354-(1f.). Édition originale rare, l’édition ayant été en partie retirée de la vente par l’auteur et détruite, malgré le nonlieu dans le procès pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs qui lui avait été intenté. Exemplaire de première émission avec les coquilles aux pages 15, 25, 124, 186 et 311. Dos passé. Tache brune angulaire à 2 feuillets. 89 - Jules BARBEY D’AUREVILLY. Les Quarante médaillons de l’académie. Paris, Dentu, 1864. In-12, demimaroquin rouge, dos à 5 nerfs, tête dorée, couverture (Reliure de l’époque). 200/300 € Vicaire, I-303, 304 /// (2f.)-135. Édition originale de ces jugements sans appel sur les quarante académiciens. Envoi autographe signé sur un feuillet de garde à Armand Hayem / Des épigrammes à qui les / aime / et n’en inspire pas / Jules Barbey d’Aurevilly (avec flèche). Armand Lazare Hayem (1825-1889) fut homme de lettres et homme politique. Il est le frère de Charles Hayem, collectionneur et mécène avec lequel Barbey fut lié. Petits frottements à la reliure et tache blanchâtre. 90 - Charles BAUDELAIRE. Les Épaves. Pièces condamnées – Galanteries – Épigraphes – Pièces diverses – Bouffonneries. Bruxelles, chez tous les libraires (Poulet-Malassis ?), 1866 (1874 ?). In-8, maroquin vert à long grain, dos à 4 nerfs (Reliure de l’époque). 200/300 € Talvart, I-288 / Vicaire, I-348 /// (2f.)-163. Édition non décrite par Vicaire mais répertoriée par Talvart qui la pense publiée à 500 exemplaires. L’ouvrage possède le frontispice à l’eau-forte de Félicien Rops, ici tiré en trois états, sanguine, premier état et état définitif en noir. Exemplaire portant sur le faux-titre un ex-dono : Au poète Frémine / Souvenir cordial / (signature illisible). Charles Frémine(1841-1906) fut journaliste, poète et écrivain français. Il se fit connaître par ses poèmes inspirés de sa Normandie natale puis fut membre du club littéraire Les Hydropathes. Il fut l’ami de Rodin, de Rollinat ou encore de Charles Cros mais, affecté d’une maladie du larynx inguérissable, il mit fin à ses jours en 1906. Dos passé avec les charnières fendues et la coiffe supérieure manquante ; rousseurs éparses et petit trou au dernier feuillet. 89 90 88
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