18 39 Jules CHÉRET (1836-1932). 6 L.A.S., Nice et Paris 1899-1914, à Maurice Fenaille ; 15 pages in-12 ou in-8°. 800/1 000 Au sujet de ses décorations pour la villa de Fenaille à Neuilly. Nice 16 janvier 1899. Il s’est débarrassé de ses rhumatismes « en faisant des armes et de la bicyclette. J’ai obtenu par ces exercices une sudation qui a éliminé le mal ». Il conseille à Fenaille de s’adresser à son maître d’armes qui le massera… « Notre décoration marche ». – 22 mars, il recevra Fenaille à son atelier ; il a terminé le deuxième côté de la décoration : « le troisième est en train »… – 19 avril. Il est heureux que Fenaille entre en relations avec son ami Bourdelle, qui prendra « connaissance de nos décorations. Je suis certain qu’il les exécutera avec beaucoup de talent dans le goût que nous désirons ». Il aimerait que la cheminée soit modelée par lui. « Je continue à trav ailler ferme à vos panneaux et je pense aussi à la décoration du salon dont M. Lepage m’a adressé les plans »… Paris 26 juin 1902. Il va partir pour la Bretagne, mais attend la visite de Fenaille à son atelier « pour causer de nos travaux […] Vous avez dû recevoir pour une publication d’art l’autorisation de reproduire notre salle à manger que je considère comme un de mes meilleurs ouvrages ». Nice 7 février 1903. Il a « précisé certains traits de notre tapisserie et éloigné par sa coloration la jambe de la femme au bas de la composition, je ne voyais pas le moyen de continuer le pied qui maintenant se détache bien de la bordure ». Il lui réserve la « petite femme jaune » à 400 F. « J’ai déjà placé sur le chevalet notre déjeuner sur l’herbe »… Nice 12 décembre 1914. Il accuse réception d’un chèque… « Nous sommes toujours anxieusement aux écoutes des nouvelles. Madame Chéret très occupée à la confection de chauds lainages pour ceux-là bas où vont nos pensées et notre cœur à ces chers et braves soldats parmi lesquels ce fils dont vous devez être fier »… 40 Johann Barthold JONGKIND (1819-1891). L.A.S., Nevers 4 octobre 1870, à M. Lavergne ; 4 pages in-8°. 500/700 Guerre de 1870. Il a pu quitter Paris « le dernier jour que le passage était libre de sortir et que toutes les chemins de fer de Nord étaient déjà prise, de façon que je suis parti par le chemin de fer de Bretagne», avec Mme Fesser. Ils sont à Nevers où ils ont quelques amis, mais la ville est extrêmement agitée par les mouvements de troupes et les militaires, et il s’inquiète. Il voudrait se rendre à Bordeaux, d’où il espère embarquer sur un bateau vapeur commercial hollandais ou français pour rejoindre Rotterdam, si la liaison fonctionne et s’ils prennent des passagers. Il est depuis longtemps souffrant, « mais depuis la guerre j’éprouve une grande tristesse de toutes malheur de la France ». Il attend sa réponse le plus tôt possible « si je voudrais partir et que j’aurai les bons renseignements »… Il donne son adresse à Nevers. 41 [Pierre-Firmin MARTIN (1817-1891)]. 5 documents, 1868-1893, et 2 L.A.S. à lui adressées, 1887. 300/500 Intéressant dossier sur le « Père Martin », marchand de tableaux. 17 mai 1868, actes de donation de P.F. Martin à son épouse, et de Mme Martin à son mari. – 14 juillet 1883, acte de décès de Mme Martin, née Victoire-Adèle Davy. – 14 octobre 1891, notoriété après le décès de P.F. Martin (30 septembre 1891). 23 novembre 1893, estimation détaillée du sinistre de Mme Charbuy, après incendie, faite par la compagnie d’assurances La Fraternelle parisienne : inventaire de plus de 200 tableaux, dessins et aquarelles (Boudin, Cals, Courbet, Delacroix, Th. Gautier, Hébert, Jongkind, Lépine, Pissarro, Raffaëlli, Ribot, Vignon, etc.), plus mobilier et bijoux. Plus facture de la restauration de 30 tableaux par A. Grosleau. 20 décembre 1887, 2 L.A.S. par Henri Rouart, et par le marquis de Varennes, témoignages en faveur de Martin, après la saisie d’un faux Corot (plus une enveloppe par A. de La Forge). On joint un lot de fragments d’actes anciens sur parchemin (un sur papier) 42 Henri MARTIN (1860-1943). 4 L.A.S., 1913-1916, à Maurice Fenaille ; 12 pages in-8°. 400/500 3 avril 1913. Il prie Fenaille de bien vouloir prêter « l’esquisse du carton de l’automne » pour une exposition d’art décoratif à Gand… – 28 mai 1914, le musée de Grenoble demande de lui céder « l’esquisse du carton de l’été »… – 29 février 1916. Il sollicite une obole pour la cantine qui donne des repas « à nos pauvres confrères […] Je n’ai pas osé commencer le panneau du “printemps” malgré la liberté que vous m’aviez laissée de choisir dans mes 3 esquisses »… Son fils a été au front puis « a traîné toute une année dans les hôpitaux »… – Samedi, au sujet d’un tableau pour le musée de Lyon.
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