Thierry de MAIGRET s.v.v. Paris. LIVRES et MANUSCRITS

6 DAGNAN-BOUVERET (Pascal) & COURTOIS (Gustave). Ensemble de photographies, correspondances et dessins originaux. Environ 40 pièces. 200/300 Les peintres portraitistes Pascal DAGNAN-BOUVERET (1852-1929), et Gustave COURTOIS (1852-1923) partageaient le même atelier à Neuilly-sur-Seine. 7 Maurice DENIS. L.A.S., 14 mars 1933, au statuaire François BOUFFEZ; 1page in-8°, adresse au verso. 150/200 Au sujet de son buste, dont le dernier état est le meilleur: «le bronze a rétabli les véritables volumes, et la position plus verticale de la tête sur le socle est aussi une très sensible amélioration[…] Si le buste survit à la cité, il survit d’abord au modèle, et mes enfants seront heureux de posséder cette image durable et noble, que vous avez su faire de moi»… Joint une carte postale a.s. à E. Nebelthau. 8 Gabriel FAURÉ. L.A.S., [20 octobre 1888], à M. Schatté, chef d’orchestre de l’Odéon; 1page in-12, adresse au dos (télégramme; encadré). 100/150 Au sujet de sa musique de scène pour Caligula d’Alexandre Dumas: «J’ai réféléchi sur la question du Trombonne: il pourrait m’être très utile au Prologue[…] Dites bien à Mr Porel que le cortège du prologue nécessite de la sonorité et qu’on ne peut avoir de la sonorité qu’avec le nombre»… Joint une L.A.S. d’Ambroise THOMAS Voir la reproduction 9 [GALLIFFET (Général Gaston de)]. Correspondance adressée à la marquise et au marquis de L’Aigle, contenant une dizaine de lettres datées de 1890 à 1906. 150/200 Le général de Galliffet (1831-1909) s’étend sur différents sujets, aussi bien mondain, politique que militaire. Il évoque notamment le général Boulanger: «Sur ce je prie Dieu que Boulanger ne vous roule pas dans la farine.» Notons la présence d’une l.a.s. du 11 janvier 1875, adressée au général Desvaux, dans laquelle Galliffet se défend des «accusations» et «des honteuses calomnies» dont il faisait l’objet. Provenance: «acheté en août 1906 à M. Charavay». Joint une L.A.S. du journaliste et député bonapartiste Paul DE CASSAGNAC, adressée au marquis de L’Aigle, (16 mars 1896). 10 Victor HUGO. L.A.S., H.H. [Hauteville House, Guernesey] 20 mai [1866], à Jules Bondon à Montmartre; 1page in-8°, adresse (encadrée). 400/500 Il le remercie de son livre [Les Fleurs, fabliaux et poésies], qui lui «appartient doublement, je le lis comme le public, comme un passant qui cueille une fleur, et j’en respire le parfum, ce parfum qui est à tout le monde; et puis j’en tire un autre charme; grâce à ce doux et mélodieux envoi à Victor Hugo qui le termine, je lis votre livre en égoïste et comme s’il était à moi tout seul»… Voir la reproduction 5 10 8

RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==