369 NINON DE LENCLOS.
L
A
C
OQUETTE
VANGÉE
.
Paris, Charles de Sercy, 1659
. In-12, bradel percaline grise,
pièce de titre noire, tranches rouges (
Reliure du XIX
e
siècle
).
300/400 €
Édition originale.
Cet opuscule est une réponse à un écrit de Félix de Juvenel, publié anonymement en 1659, intitulé
Portrait de la coquette,
ou la lettre d’Aristandre à Timagène
. Il sera réimprimé en 1806 dans une édition des lettres de Ninon de Lenclos publié
par Damours.
De la bibliothèque Paul de Saint-Victor, avec son cachet sur le titre.
370 NINONDE LENCLOS. — [BRET (Antoine)].
M
ÉMOIRES SUR LAVIE DE
M
ADEMOISELLE DE
L
ENCLOS
.
Amsterdam,
Et se vend à Paris, Rollin fils, Bauche fils, 1751
. — [DOUXMÉNIL].
M
ÉMOIRES
ET
LETTRES
POUR
SERVIR
À
L
’H
ISTOIRE DE LA
V
IE DE
M
ADEMOISELLE DE
L’E
NCLOS
.
Rotterdam
, s.n.,
1751
. Ensemble 2 ouvrages en un volume
in-12, maroquin rouge, jeu de filets dorés en encadrement, dos orné, dentelle intérieure, tranches dorées (
Purgold
).
500/600 €
Éditions originales de ces mémoires sur la célèbre courtisane et femme de lettres.
Portrait de Ninon de Lenclos, gravé en taille-douce par
Aubert
d’après
Ferdinand
, en tête du premier ouvrage.
Envoi d’Antoine Bret à un dénommé
Préron
au verso du portrait.
L’ouvrage écrit par Douxménil, littérateur qui
s’habille en femme tous les matins, et n’ouvre qu’à onze heures
(Barbier),
contient des lettres entre Ninon de Lenclos et Saint-Évremond, lesquelles seront fort appréciées de Madame du Deffand :
il y a des lettres
[...]
que je trouve charmantes et qui m’ont bien confirmée dans la persuasion où je suis, que c’est une
opinion bien fausse que celle de me croire bel esprit. Oh ! non, je n’en ai point. Ninon en avait beaucoup, et Saint-
Évremond plus que je ne croyois
(lettre à Horace Walpole, datée du 18 décembre 1774).
É
LÉGANTE
RELIURE
DE
P
URGOLD
, ancien apprenti de Bozerian et
surnommé par Lesné comme le
prince des relieurs de son temps
.
Dos très légèrement passé.
371 PURE (l’abbé de).
L
A
P
RÉCIEUSE
, ou Les Mystères des ruelles.
Dédiée à telle qui n’y pense pas.
Paris, Guillaume de Luyne, 1656
.
In-8, veau blond, triple filet, dos orné de fers divers dont une lyre,
pièce de titre rouge, dentelle intérieure (
Reliure vers 1780
).
1 000/1 200 €
É
DITION ORIGINALE
de cette comédie dans laquelle l’auteur dépeint
de manière très vivante le milieu des précieuses et annonce la
critique que Molière en fera plus tard à travers les
Précieuses
ridicules
(1659).
Quelques rousseurs. Frottement au dos effaçant une partie du décor.
153
371