Basic HTML Version
45
106.
PERRIN (Pierre).
Nouvelles poesies heroiques, gaillardes et amoureuses. Ensemble un nouveau recueil des
plus beaux Airs de Cour, à chanter, à dancer & à boire : Mis en chant par les meilleurs Musiciens de ce temps
.
Paris : Estienne Loyson, 1662.
300 / 400 €
In-12, front., 7 pp., (4 ff.), 406 pp., (1 f.) - Maroquin bleu nuit, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos
à nerfs orné, dentelle dorée intérieure, tranches dorées sur marbrure (Chambolle-Duru 1867).
Nouvelle édition collective, dédiée au duc de Mazarin, des poésies de Pierre Perrin, contenant notamment
La Pastorale
d’Issy
, ou
Alcidor
, mise en musique par Gambert, “première comédie française en musique”, représentée en avril 1659
dans la maison de campagne de M. de La Haye à Issy. Perrin et Gambert sont aujourd’hui considérés comme les fondateurs
de l’opéra français.
L’édition est illustrée d’un très joli frontispice gravé en taille-douce par François Chauveau.
Le même recueil parut en 1661 sous le titre
Les Œuvres de poésie
.
Peu satisfaits des ventes de cette édition, Perrin et Loyson se mirent d’accord pour opter pour un titre plus accrocheur
Nouvelles poésies héroïques, gaillardes et amoureuses
.
Bel exemplaire relié par Chambolle-Duru en 1867, provenant de la bibliothèque de Robert Hoe, avec son ex-libris.
107.
[PHILIPPE V D’ESPAGNE] TACITE.
Nouvelle traduction de deux ouvrages de Corneille Tacite
. Lyon :
Anisson & Posuel, 1706.
600 / 800 €
In-8, (4 ff. prem. bl.), 191 pp., 2 cartes. - Veau brun, filet doré en encadrement et fleuron doré aux angles, armes
dorées au centre sur les plats, dos à nerfs orné, tranches rouges (reliure de l’époque).
Première édition de la traduction attribuée à Philippe V d’Espagne du
Livre sur la situation, les mœurs, & les peuples de
la Germanie
et de
La vie de Julius Agricola
de Corneille Tacite.
L’édition est illustrée d’un portrait de Tacite sur le titre, d’un bandeau et d’un portrait d’Agricola, gravés en taille-douce
d’après Jean François Cars. On y trouve également deux cartes repliées, l’une de la Germanie antique, l’autre de la
Grande-Bretagne antique.
EXEMPLAIRE PORTANT LES ARMES DE PHILIPPE V D’ESPAGNE SUR LES PLATS, que l’on trouve sur d’autres
exemplaires en veau qui étaient certainement destinés à des amis du roi. On en trouve parfois munis d’un ex-dono de ce
dernier.
De la bibliothèque de Charles Van der Elst, avec son ex-libris et un feuillet tapuscrit à son en-tête.
Coiffe de tête arrachée, coins émoussés, quelques frottements. Quelques mouillures claires, plus prononcées sur les
premières gardes qui se sont collées. Bon exemplaire tout de même de cet ouvrage rare.
108