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2.
ANACRÉON.
Teii conviviala semiambia
. Rome, 1781.
300 / 400 €
In-folio, (6 ff.), 60 pp. - Demi-maroquin rouge à coins, filets dorés, dos lisse orné, tranches mouchetées.
(Lebrun relieur).
Belle édition proposée par Joseph Spaletti de 51 odes d’Anacréon dans leur version grecque et latine, imprimée en trois
colonnes. Cette publication est brillante par son illustration gravée à l’eau-forte qui se compose d’une grande vignette sur
le titre, d’un portrait de l’infant d’Espagne à qui l’édition est dédiée, de nombreux en-têtes et culs-de-lampe dont certains
plusieurs fois répétés, et de 26 compositions venant illustrer les odes. Ces gravures portent parfois la signature T.S. et
celle de Tinti. On trouve également 16 pages gravées sur cuivre, reproduisant en fac-similé le manuscrit du Vatican dont
Spaletti a tiré le texte. Il manque ici le portait d’Anacréon que l’on ne trouve apparemment pas dans tous les exemplaires.
Brunet (I, col. 253) ne le mentionne pas. Ce dernier donne par ailleurs 5 feuillets préliminaires alors que nous en avons 6.
Reliure frottée et épidermée, défauts aux coins. Premières gardes et titre en partie déreliés.
3.
ANSALDI (Castio Innocente).
Casti Innocentis Ansaldi ordinis praedicatorum de sacro et publico apud
ethnicos pictarum tabularum cultu.
Turin : imprimerie royale, 1768.
200 / 300 €
In-4, (4 ff.), 330 pp. - Basane fauve couvert de motifs circulaires, dos à nerfs orné, tranches rouges
(reliure de l’époque).
Édition originale de ce traité en latin portant sur le culte religieux et public des images sacrées chez les grecs modernes,
divisé en 15 chapitres. L’auteur en avait proposé une édition fort différente en 1753 en 12 chapitres. Vignette gravée
sur cuivre sur le titre. Une note ancienne au verso de la première garde blanche indique que l’exemplaire provient de la
bibliothèque de l’abbé Greppo. Bon exemplaire en reliure de l’époque.
Quelques frottements et épidermures, dos plus clair, petit défaut à la coiffe inférieure.
4.
[ARGENSON (René Louis d’)].
Considérations sur le gouvernement ancien et présent de la France
.
Amsterdam : Marc Michel Rey, 1765 (1764).
200 / 300 €
In-8, XVI, 328 pp. - Veau marbré, dos à nerfs orné, tranches rouges (reliure de l’époque).
Célèbre traité du marquis d’Argenson qui y défend l’idée d’une démocratie en prônant notamment l’égalité fiscale et la fin
des privilèges. L’ouvrage peut se diviser en trois parties principales, la première contenant un examen des constitutions
qui régissent les pays d’Europe, la seconde portant sur les progrès accomplis par la démocratie depuis le commencement
de la Monarchie, et la dernière proposant un plan de gouvernement pour la France. Ce texte fut loué par Rousseau dans le
Contrat social.Cette édition est en tout point semblable à l’originale de 1764, avec l’errata aux pages XV et XVI, distincte
seulement par le titre. Le cul-de-lampe à la fin est également identique. Il pourrait dans ce cas s’agir simplement d’une
remise en vente de l’originale avec un titre renouvelé.
Vignette anonyme gravée en taille-douce sur le titre. Ce dernier est imprimé en rouge et noir.
Bel exemplaire en reliure de l’époque. Une griffure sur le premier plat. Taches d’encre aux pages 2 à 6 ne gênant pas la lecture.
5.
[ATHENEGORAS D’ATHÈNES].
Athenagorae Athenie(n)sis philosophi Christiani apologia pro Christianis,
ad imperatores Antoninum & Commodum. Eiusdem, De resurrectione mortuorum
. (Genève) : Henri Estienne,
1557.
500 / 600 €
In-8, 208 pp. - Vélin ivoire, dos lisse (reliure de l’époque).
Cette édition réunit les deux textes de l’apologiste et philosophe du II
e
siècle Athenagoras d’Athènes :
Supplique au sujet
des chrétiens
et
Sur la résurrection des morts
.
Le premier est ici en ÉDITION PRINCEPS, dans la traduction latine de CONRAD GESNER. Le texte est tout d’abord
proposé dans sa version grecque, suivie de sa traduction latine en caractères italiques et se termine par des notes du
traducteur. Seconde édition, après celle de 1541, du second texte donné dans la traduction latine de l’humaniste PETRUS
NANNIUS, s’ouvrant par une épître d’Estienne au traducteur. L’édition se termine par 18 pages de notes d’Henri Estienne.
Bon exemplaire dans sa reliure de l’époque. Dos assombri. Quelques traces d’humidité.