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248.
STAËL-HOLSTEIN (Germaine Necker, baronne de).
Corinne, ou l’Italie
. Paris : A. Hiard, 1838.
100 / 150 €
In-8, portrait, 438 pp., (1 f.) - Veau cerise, plats ornés d’un cadre extérieur composé de deux filets dorés et
encadrement rocaille à l’intérieur composé aux angles de volutes de feuille d’acanthe jointes par 4 filets dorés,
dos lisse orné d’un décor floral, roulette dorée intérieure, tranches dorées (reliure de l’époque).
Nouvelle édition, illustrée d’un portrait de l’auteur en frontispice dessiné par Fauchery. Hiard avait donné la même année
une édition en 3 volumes in-18.
Exemplaire en pleine reliure de l’époque, condition rare et des plus désirables malgré les défauts mentionnés ci-après.
Quelques traces sur les plats, une griffure sur le premier plat, craquelures à un mors. Rousseurs.
249.
STENDHAL.
Racine et Shakspeare, N° II, ou réponse au manifeste contre le romantisme, prononcé par M.
Auger dans une séance solennelle de l’Institut.
Paris : Les Marchands de Nouveautés, Mars 1825.
600 / 800 €
In-8, VII, 103 pp. - Demi-veau carmin, dos lisse orné (reliure de la seconde moitié du XIX
e
siècle).
Édition originale du second
Racine et Shakespeare
de Stendhal, opuscule composé suite aux attaques violentes de
l’académicien Auger contre le romantisme.
Très bel exemplaire.
250.
STENDHAL.
Vie de Rossini
. Paris : Auguste Boulland et C
ie
, 1824.
400 / 500 €
2 parties en un volume in-8, portrait, viij, 306 pp. ; portrait, (2 ff.), pp. (305)-623 - Demi-veau glacé bleu, dos
lisse orné, tranches marbrées (reliure de l’époque).
Édition originale illustrée de deux portraits en frontispice, de Rossini et de Mozart.
Bel exemplaire en reliure de l’époque, malheureusement incomplet des pages 167 à 170. Petites craquelures à la charnière
du premier plat. Rousseurs éparses.
251.
SURVILLE.
Poésies de Marguerite-Éléonore Clotilde de Valon-Vhalys, depuis Madame de Surville, poëte
françois du XV
e
siècle
; publiées Par Ch. Vanderbourg. Paris : Henrichs, An XI-1803.
200 / 300 €
In-8, front., cxxiij, 259 pp., 4 pl. - Veau havane, plats ornés d’une plaque présentant un décor de réseaux de
losanges verticaux et d’une roulette dorée en encadrement, dos à nerfs orné, roulette dorée intérieure, tranches
dorées (Simier).
ÉDITION ORIGINALE de ces poésies attribuées à Clotilde de Surville, poétesse française morte en 1498, mais dont on
a toujours soupçonné Joseph-Etienne de Surville (1755-1798) d’être le véritable auteur.
L’édition présente en tête une longue préface, plus de 120 pages, dans laquelle Vanderbourg fait l’historique des manuscrits
et tente de prévenir les soupçons que les lecteurs pouvaient avoir sur l’identité de l’auteur. Malgré cela de nombreuses voix
s’élevèrent dès la parution du recueil pour dénoncer une supercherie littéraire. L’ouvrage eut toutefois un grand succès.
L’édition est illustrée d’un frontispice d’après Debret, de deux vignettes gravées sur cuivre et de 4 planches de musique
gravée.
Bel exemplaire relié par SIMIER et décoré d’une plaque à décor de losanges. (cf. n° 124).
Une charnière légèrement fendue, quelques frottements, infimes manques en coiffe de tête.