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15. [DANSE DES MORTS].
Der Todten-Tantz wie derselbe in der weitberuhmten Stadt Basel als ein Spiegel menschlicher
Beschaffenheit, gantz kuntlich mit lebendigen farben gemahlet, nicht ohne nutzliche Verwunderung zu sehen ist.
Basel : Gebrudern von Mechel, 1786.
— In-8, (44 ff.). Demi-percaline noire à la bradel, dos lisse, tranches mouchetées
(
Stroobants
).
800 / 1000€
Seconde édition donnée par les frères Mechel, après celle de 1765, de cette
Danse des morts
illustrée d’une vignette sur le titre,
d’un cul-de-lampe et de 41 figures gravées sur bois, reprenant notamment les compositions réalisées par Georg Scharffenberg
pour l’édition de 1576. Six des figures, d’apparence plus naïve, sont celles que Johann Conrad von Mechel avait ajoutées à
l’édition qu’il publia seul en 1715.
Bel exemplaire relié par Stroobants. Quelques rousseurs.
16. DEYRON (Jacques).
Des Antiquités de la ville de Nismes.
Nîmes : Jean Plasses, 1663
. — In-4, (6 ff.), 157 pp. ch. 155,
(1 f.). Vélin souple, dos à nerfs recouvert de veau havane orné (
reliure de l’époque
).
200 / 300€
Troisième édition de cet ouvrage paru pour la première fois à Grenoble en 1656 sous le titre
Des anciens bastiments de Nismes.
Il fut composé par l’antiquaire et généalogiste nîmois Jacques Deyron, mort en 1677.
L’édition débute par divers sonnets et autres pièces poétiques adressés à l’auteur.
Lacération sur les plats, manque de cuir au dos. Mouillure claire à plusieurs feuillets, discrètes galeries de vers.
17. DINUS MUGELLANUS.
Dyni Muxellani I. V. doct. celeberrimi commentaria in regulas
Iuris pontificii.
Lugduni : Ant. Vincentium, 1552
. — In-8, (20 ff.), 285 pp., (1 f.). Peau de truie,
plats ornés d’un encadrement extérieur composé d’une frise historiée encadrant un décor de
rinceaux au centre bordé d’un cadre de larges filets droits et obliques, trous de liens, dos à nerfs
(
reliure de l’époque
).
300 / 400€
Nouvelle édition du commentaire de Dinus Mugellanus (1253?-1303) des
Regalae Juris
accompagné des gloses du jurisconsulte au parlement de Paris Charles Du Moulin (1500-1566).
Parmi les pièces liminaires figure un avis au lecteur de Charles du Moulin suivi d’une épître
dédicatoire de Nicolas Bohier.
Impression lyonnaise de Jean Pidié pour Antoine Vincent.
Belle reliure de l’époque décorée d’une frise historiée en encadrement montrant des scènes
religieuses portant ces légendes en latin : “Hic est filiu(s) meus dilec(ctus)” - “Ecce agnus dei qui
tol(lis)” - “Mors ero m(ors) tua omors”. Annotations anciennes sur la première garde et le titre.
Petits trous de vers aux charnières et sur le premier plat, manque les liens ainsi que la seconde
garde blanche. Galerie de ver aux deux premiers feuillets sans atteinte au texte, bas du titre abîmé
suite à l’effacement d’une note ou d’une signature.
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LIVRES ANCIENS