Page 21 - cat-vent_ader13-12-2011

SEO Version

19
73.
louis xviii
(1755-1824). L.S., Paris 18 janvier 1815, au marquis de Vernon, écuyer commandant ; contresignée par
le ministre de la Maison du Roi, le duc de Blacas d’Aulps ; 3/4 page in-fol., adresse avec sceau aux armes sous
papier.
400 / 500
À propos de la translation de la dépouille de Louis XVI à la basilique de Saint-Denis (le 21 janvier 1815, jour anniversaire
de sa mort).
« Voulant que le service que j’ai ordonné être fait en l’Église Royale de St Denis en France, pour la translation des
précieux restes du feu Roi Louis XVI, mon très honoré Seigneur et frère, soit accompagné de toute la pompe qu’il convient
pour une pareille cérémonie, je vous écris cette lettre, pour vous dire que mon intention est que vous donniez ordre au
nombre de hérauts d’armes qui vous seront demandés par le Grand Maître ou le Maître des Cérémonies d’assister à cette
cérémonie au jour et à l’heure qu’il leur dira »…
74.
louis-philippe
(1773-1850). L.A.S. « P.E. », « de la tranchée de Maestricht » 24 [février 1793] à midi, à sa mère
Marie-Adélaïde de Bourbon, duchesse d’Orléans ; demi-page in-4 (petite répar. au dos).
200 / 250
Rare lettre des armées révolutionnaires, lors de l’invasion de la Hollande sous les ordres de Dumouriez.
« Je suis de tranchée, ma chère maman, depuis hier au soir et je profte d’un moment de tranquillité pour vous dire que
je me porte toujours bien, nous n’avons pas encore commencé à tirer, la place tire toujours avec acharnement et je crois
inutilement, car nous sommes bien à couvert ici. J’embrasse ma chère maman ».
75.
louis-philippe
. P.S., contresignée par le maréchal Soult duc de Dalmatie, Paris 1
er
novembre 1833 ; 1 page
in-fol., en-tête.
120 / 150
Décret nommant « élève commissaire de l’administration des poudres et salpêtres, le S
r
Maurey (François Léon) élève
de l’École royale polytechnique »…
76.
louis-philippe
. L.A.S. (paraphe), 3 juillet 1837, [à Auguste Trognon ?] ; 1 page in-8.
150 / 200
« Voilà deux feuilles où j’ai pu à peine revoir quelques articles bien à la hâte. Veuillés revoir le tout avec votre obligeance
ordinaire, & me les garder, pour que nous en causions demain après le dîner. Je garde ici les deux dernières feuilles de mon
Règne, & il faut encore faire les notices des trois cérémonies matrimoniales de Fontainebleau. […] Il faut revoir surtout la
Morée & Alger ».
77.
Louis-philippe
. 3 L.A.S. (paraphe), 1837-1849 ; 3 pages et quart formats divers (une au crayon).
200 / 250
Mercredi soir [19 avril 1837]
, à Auguste Trognon : prière de « lire ces feuilles & m’en parler ensuite »…
[Vers 1840 ?] 
:
« Bonne nouvelle de Londres. Jarnac n’a vu personne, mais il a bonne impression. Le
Times
se prononce
pour les deux
mariages
. Envoyés cela à ma sœur »…
Saint-Leonard on the Sea 22 avril 1849
, à son cher Philippe. Ils seront toujours charmés de le revoir, mais « la campagne
électorale avant tout […]. Je vais lire vos Discours »… La santé de la Reine est satisfaisante, mais « elle éprouve en ce moment
une cruelle secousse par l’état de M
me
de Dolomieu qui est à toute extrémité par suite d’une fuxion de poitrine qui s’est
déclarée en arrivant ici, & vous sentés combien cette nouvelle perte ajoutée à celle de la sœur que nous aimions tant, agite
la Reine »…
78.
Louise-Mariede France
(1737-1787) dernière flle de Louis XV, elle entra en religion au Carmel de Saint-Denis.
L.A.S. « Sr Thérèse de St Augustin », 13 octobre 1782, [au chevalier de Mac-Mahon ?] ; 1 page in-4 (encadrée).
1.200 / 1.500
Belle lettre sur l’arrivée au Carmel de Saint-Denis du corps de Sainte Justine, envoyé de Rome par M. de Mac-
Mahon, chevalier de Malte.
« Jesperois vous annoncer larivée de S
te
Justine a S
t
Denis mais elle va a petittes journées car nous la savons a Marseilles
arrivée en très bon état je vous remercie d’avoir tranquilisé labbé de Landen sur lautentique. Dabort que nous aurons la
Sainte je luy écrirai. Jespère que vous estes délivré de la grippe. Pour moy je commence au rhume mais qui nest pas assez fort
pour en prendre la dénomination. Depuis que je suis carmélitte ce nest plus une maladie pour moy jay une poitrisne de fert et
suis plus grasse a présent que Victoire a ce qu’on dit car je n’en peut pas juger ne possédant pas de miroir. Adieu Monsieur
vous ne serez pas oublié le jour de Ste Thérèse dans les prieres des carmes de St Denis »…
Reproduction page 21
79.
MAGNÉTISME. Louis-Marthe, marquis de Gouy d’Arsy
(1753-guillotiné 1794) député de la Noblesse aux États
généraux, général. P.S., signée aussi par Jacques-Antoine vicomte de Chevigné, Paris 1
er
mai 1785 ; 2 pages et
demie in-fol.
600 / 800