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122.
sciences
. 39 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., XVII
e
-début XX
e
siècle.
300 / 400
Henri Becquerel, Charles-Louis Cadet de Gassicourt (2), Félix Cadet-Gassicourt (à Étienne), Albert Calmette (6),
Curandau, Jean-Baptiste Dumas (2), Isidore Geofroy Saint-Hilaire, Camille Guérin, Louis Hachette (à Humboldt), Jean-
Pierre de Labouisse-Rochefort (1824), Alfred Lacroix, Jean-Nicolas Marjolin, Charles Richet, Paul Rivet, Jean-Jacques
Virey, etc. ; correspondances d’agronomes, diplôme de docteur en médecine (Caen 1767). On joint l’ouvrage d’Isaac Pereire,
La Question des chemins de fer
(1879).
123.
Louis SUCHET
(1770-1826) maréchal, duc d’Albufera. L.A.S., Q.G. de Milan 24 messidor VIII (13 juillet 1800), au
commissaire ordonnateur en chef, à Milan ; 1 page in-4, en-tête
Armée d’Italie. Suchet, Lieut
t
-Gén
al
du Gén
al
en
Chef
, adresse avec contreseing ms.
150 / 180
Recommandation du citoyen La Rosée, « qui s’est trouvé à Gênes pendant le blocus, et que le g
al
Dessoles m’avait
particulièrement recommandé. Ce jeune homme desire etre placé dans les administrations militaires »…
124.
Charles Maurice de talleyrand
(1754-1838). L.S., Paris 1
er
brumaire XIII (23 octobre 1804), au général Honoré
Vial ; 1 page in-fol.
300 / 400
Avis du Sacre de l’Empereur à l’ambassadeur de France en Suisse.
« L’époque du Couronnement […] avait d’abord été fxée au 18 Brumaire. Cette datte rappellait des souvenirs chers à
la France et à l’Europe entière : mais le S
t
Père s’étant disposé à se rendre à Paris pour le Couronnement, et ne pouvant
pas y etre arrivé le 18 Brumaire, Sa Majesté Impériale s’est décidée, par égard pour Sa Sainteté, à remettre cette cérémonie
au 4 frimaire suivant. Veuillez, Monsieur, prévenir de ce délai le Gouvernement helvétique qui avait exprimé à Sa Majesté
imperiale le désir de lui faire présenter par une députation particulière ses félicitations »…
125.
Charles Maurice de talleyrand
. L.A.S., 30 août [1833 ?], à Lord Granville ; 1 page in-8.
400 / 500
Lettre « particulière » à l’ambassadeur de Grande-Bretagne en France. « Hier après votre départ de Neuilly, le roi a
bien voulu me lire une lettre qu’il a écrite au roi Léopold. Il avoit quelque regret de ne pas vous l’avoir montrée, et il m’a dit
que si vous y alliés ce soir il vous la communiquerait »…
126.
Georges thierry d’argenlieu
(1889-1964) prêtre et amiral. P.S. comme Capitaine de frégate, de l’État-Major
du général de Gaulle, en rade de Dakar 23 septembre 1940 ; 1 page in-4 dactylographiée avec en-tête dactyl.
Forces Navales Françaises Libres
, cachets encre
Marine Nationale
et
Aviso Savorgnan de Brazza
(plis avec petit
trou et lég. fentes).
1.000 / 1.500
Ordre de mission lors de l’expédition de Dakar.
[De Gaulle rendra hommage, dans ses
Mémoires de Guerre
, à Thierry d’Argenlieu et au capitaine Perrin pour leur rôle
dans l’expédition de Dakar qui commença le jour même de cette lettre ; tous deux furent blessés en tentant de demander à
la place de Dakar de se rallier aux Forces Françaises Libres.]
« Le Capitaine Perrin est chargé de mission spéciale. Il doit pouvoir se rendre à Dakar dans tous les édifces publics
et privés. Les autorités civiles et militaires sont tenues de lui donner toute facilité et toute assistance en leur pouvoir pour
l’accomplissement de sa mission »…
Reproduction page 33
127.
Adolphe thiers
(1797-1877) homme d’État, historien, président de la République. 11 L.A.S., 1864-1872, au député
Raymond-Eugène-Marcel Larrabure ; 22 pages in-8, 3 enveloppes.
1.200 / 1.500
Très intéressante correspondance politique au député des Basses-Pyrénées.
Paris 8 juillet 1864
, envoi de la collection de ses discours à « l’un des membres les plus éclairés, les plus dignes, et pour
moi les plus afectueux du Corps législatif »…
Bordeaux 13 décembre 1870 
: « J’ai fait ce que j’ai pu pour épargner à mon pays les malheurs qui l’accablent, car j’aurais
voulu en courant l’Europe, diminuer, et abréger ses épreuves. Mais je n’ai pas été secondé par la sagesse de nos gouvernements
improvisés. Si une lutte prolongée,
à outrance
comme on dit, pouvait diminuer les rigueurs de la future paix, je serais bien
d’avis de cette lutte, mais loin de diminuer ces rigueurs je suis certain qu’on les agrave »…
7 février 1871 
: L’anarchie règne
entre les gouvernements de Paris et de Bordeaux. « Le dictateur Gambetta est destitué, ses collègues l’emportent, jusqu’à la
prochaine assemblée qui, je l’espère, rétablira l’ordre, et de nos deux maux, l’anarchie et l’invasion, en fera disparaître un »…
Thiers est fatigué : « Cependant je ferai mon devoir quelque dangereux ou pénible qu’il puisse l’être »…
Versailles 18 janvier 1872
. « Que ne puis-je vous avoir ici pour m’aider, me soutenir dans les douleurs de mon afreuse
tache ! »…
2 février 
: « je suis resté au
Banc de douleur
. Mais placé en présence d’une assemblée omnipotente, qu’aucune
institution ne contient, je suis bien obligé de lui résister quelque fois. Cependant j’espère que la crise aura été utile »…
30 juin 
:
« Je m’épuise à tirer ce pays-ci de l’abyme où d’autres que moi l’ont plongé, et vos absurdes conservateurs ne font dépenser la
moitié des forces qui me restent dans ses luttes stériles et énervantes. Je viens, après six mois de lutte, d’arracher à la Prusse