Page 34 - cat-vent_ader13-12-2011

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129.
vendée
. 10 lettres ou pièces.
200 / 300
Gaspard de Bernard de Marigny (La Rochelle 1781, Saint-Mihiel 1786), général marquis Du Boscage (1818), Louise de La
Rochejaquelein (1815), Julien marquis de La Rochejaquelein (1867), Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein (2, 1797
et 1821), le comte de Puisaye père (1814) ; état nominatif des habitants de la commune de Sébastien qui ont déposé les armes
(1795), carte.
130.
Philippe, prince de vendôme
(1655-1727) Grand Prieur de France et lieutenant-général. L.A.S., Paris 20 mars
1702 ; 5 pages in-4 (lég. mouill.).
300 / 400
Il a toujours fondé sa fortune plus sur l’amitié de son correspondant que sur ses trente-cinq ans de service, et il lui aura
une éternelle obligation d’avoir parlé au Roi en sa faveur. Une nouvelle tentative serait inutile : « je scauray me servir de mon
courage pour soufrir ma mauvaise fortune […] le Roy ne m’a point nommé dans la destination qu’il vient de faire de ses
armées, je vous avoüe que j’en suis bien aise car a l’age que j’ay, de la condition dont je suis, et après avoir rendu des services
aussy considerables au Roy, et a l’estat, je ne puis plus desirer de servir en second qu’avec vous »… Ses amis, notamment le
duc du Maine, tâchent d’adoucir l’esprit du Roi à son sujet, pour qu’il écoute ses justifcations : « je me suis desja expliqué qu’il
estoit le maistre de se servir de qui bon luy sembloit, et que je ne luy demandois que de me rendre l’honneur de son estime,
et de son amitié »… Il proteste longuement de sa fdélité et de son afection pour le monarque. « Après celà je ne m’aperçois
que trop que ma mauvaise fortune, est au dessus de toutte la vertu, et de toutte la prudence humaine, je la soufriray, non
patiement, mais constament, et quand j’auray fait tout ce que j’auray deu faire mon courage saura me soutenir a l’avenir,
comme par le passé »… Skelton ira le retrouver dans quelques jours : « il espere que vous vous souviendrés que vous luy avés
promis, qu’il seroit payé d’ayde de camp »…
131.
Mathieu Guillaume VILLENAVE
(1762-1846) littérateur et collectionneur. Manuscrit autographe signé « V »,
Les
Massacres de Septembre 
; 20 feuillets petit in-4 pour la plupart, écrits surtout au recto ; ratures et corrections.
600 / 800
Intéressante relation détaillée des journées de Septembre 1792 et des massacres ; on sait que Villenave avait rassemblé
une importante collection de documents de la Révolution. « L’époque du 2 Septembre rappelle d’afreux souvenirs. L’histoire
l’a recueillie dans ses fastes comme un exemple à jamais mémorable de ce que peut le crime quand la vertu s’endort. Jamais
les factions n’allèrent plus loin dans la rage et dans l’opprobre. Jamais l’anarchie ne se montra plus hideuse dans son audace,
plus exécrable dans ses fureurs. Il s’est trouvé des hommes qui ont osé se dire les héros du 14 juillet, du 10 août, du 31 mai.
Mais aucun démagogue n’a voulu attacher son nom aux massacres de Septembre »… Etc.
132.
Maxime WEYGAND
(1867-1965). 2 L.A.S., Paris 1950-1958, à Jeanne Coutan-Laboureur ; 4 pages in-8, enveloppe.
150 / 200
17.XI.1950
, il a pris contact avec le général Béthouart : « Il pense que l’Archiduc Guillaume a été très imprudent en
circulant en zone soviétique »…
27.IX.1958
 : il est « un vieux soldat de 92 ans bientôt », et ne peut prendre en mains les destinées
de la France, qui a appelé « pour la sauver le G
al
de Gaulle ; il faut lui donner le temps d’agir, avec une autorité accrue par les
résultats du Referendum »… On joint une l.a.s. de Xavier de Bourbon à une comtesse.