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214.
Guillaume APOLLINAIRE
. L.A.S., [Paris 27 décembre 1916], à Jean-Émile Laboureur, XII
th
Divisional Train ; 1 page
grand in-8 à l’encre verte (au dos d’un tirage d’adresses pour une revue), enveloppe autographe à en-tête de
l’
Hôpital du Gouvernement Italien pour les blessés de guerre français
.
1.000 / 1.200
Il le remercie de sa « jolie carte de Christmas » [gravure
le Soldat sous la pluie
]. : « Je la joins à vos magnifques burins
venus précédemment et qui avec le joli livre que vous m’avez donné font de vous non seulement l’illustrateur du front anglais,
mais encore l’artiste le plus pénétrant de cette guerre. Si vous voulez nous pourrions faire quelque chose ensemble. Vous
avez fait des progrès inouïs. Ils viennent de ce que vous avez un grand talent, que vous avez avec un acharnement admirable
appris votre métier et qu’avec votre art qui vous est particulier vous avez confronté cet art avec la nature. Vous les avez mis
en contact. C’est merveilleux. Je vous embrasse cordialement. Ma main très amie »...
215.
Guillaume APOLLINAIRE
. L.A.S., [Paris 16 janvier 1917], à Jean-Émile Laboureur, XII
th
Divisional Train ; 1 page
grand in-8 (au dos d’un tirage d’adresses pour une revue), enveloppe autographe à en-tête de l’
Hôpital du
Gouvernement Italien pour les blessés de guerre français
.
1.200 / 1.500
« Je tâcherai de former un projet concernant un poème sur la guerre. D’après ce que vous me dites du capitaine Johnson
et de sa maîtrise à traduire, je l’aimerais mieux voir entreprendre avant tout
l’Hérésiarque et C
ie
ouvrage bien plus rafné à
mon sens. Je vais vous envoyer un exemplaire pour lui. Avisez-le que ce livre est maintenant introuvable en librairie, c’est
pourquoi l’exemplaire sera usagé. J’aime mieux aborder avant tout le public lettré anglais avec
l’Hérésiarque
. Avisez-le aussi,
qu’il sera libre de supprimer ce qui lui paraîtrait impossible à publier en Angleterre, car il est possible que quelques mots de
ci de là ne soient trop forts en anglais. Enfn il est libre »…
216.
Guillaume APOLLINAIRE
. L.A.S., [Paris 23 mars 1917], à Jean-Émile Laboureur, XII
th
Divisional Train ; 1 page in-12
(au dos d’une invitation impr. de Mme Bongard), enveloppe.
400 / 500
« Ami, Mme Bongard serait je crois disposée à vous faire une exposition. Écrivez-lui. Je vous écrirai la préface si vous
voulez. Je voudrais bien avoir le portrait de femme et la gardeuse d’oies promis »…
217.
Guillaume APOLLINAIRE
. L.A.S., [Paris 12 avril 1917], à Jean-Émile Laboureur, XII
th
Div. Train ; 1 page in-4 à
en-tête du journal
Le Siècle
, enveloppe.
500 / 700
« Merci pour la gravure, pour le Kodak. Votre ami Johnson est-il avec vous ? Ci-joint deux bulletins au cas où vous
connaîtriez des souscripteurs. Écrivez, et hâtez-vous pour le beau conte de Billy [
La Malabée
] »… On joint le bulletin de
souscription pour
Et moi aussi je suis peintre
.
218.
Guillaume APOLLINAIRE
. L.A.S., [Paris] 12 septembre 1917, à Jean-Émile Laboureur à Nantes ; 2 pages in-8,
enveloppe avec cachet encre
Ministère de la Guerre, Direction générale des relations avec la presse
.
600 / 800
« Je suis au courant de vos avatars militaires. Avant que la guerre ne soit fnie vous serez japonais c’est la grâce que je vous
souhaite. J’espère vous rencontrer lors de votre prochain passage à Paris. Je vous félicite des jolis dessins dont vous avez
orné le livre de Billy [
La Malabée
] avec lequel j’ai eu le plaisir de vous mettre en rapport ». Il va écrire au capitaine Johnson.
« Ci-joint un chèque que je n’ai pas été toucher et qui doit être périmé. Je vous laisse le soin de le déchirer »…
On joint ce chèque de 3 francs, sur la Société Générale, signé par Laboureur à l’ordre de Guillaume Apollinaire en date
du 13 novembre 1916 (déchiré et recollé).
219.
Guillaume APOLLINAIRE
. L.A.S., [Paris 19 septembre 1917], à Jean-Émile Laboureur à Nantes ; 1 page in-8,
enveloppe.
600 / 800
« Je connais le Croisic, la Baule, le Bourg de Batz, Guérande. Très beau pays, plein de sel français qui égale l’attique.
L’idée de l’exposition est entre vos mains. Je n’ai pas l’occasion de voir Mme Bongard qui est associée de M. Ozenfant selon
ce qui m’a été raconté. Mes fonctions de censeur absorbent mes journées. Vous vous occuperez de l’exposition quand vous
viendrez. Travaillez bien »…
220.
Guillaume APOLLINAIRE
. L.A.S., [Paris 12 novembre 1917], à Jean-Émile Laboureur à Nantes ; 1 page in-8,
enveloppe avec cachet encre
Ministère de la Guerre, Bureau de la Presse
.
500 / 600
« J’attends votre venue en permission pour parler de vos belles gravures ». Il a égaré l’adresse de Johnson. Il signe : « votre
ami et admirateur G. Apollinaire ».
221.
Guillaume APOLLINAIRE
. L.A.S., [Paris 14 janvier 1918], à Jean-Émile Laboureur, Détachement des interprètes,
Saint-Nazaire ; 1 page in-8, adresse au dos.
500 / 700
Il est à l’Hôpital militaire de la Villa Molière : « je sors d’une très grave broncho-pneumonie qui m’avait amené à 2 doigts
de la mort. Je vais un peu mieux. J’ai reçu vos souhaits. Je vous les renvoie et vous souhaite mille prospérités »…