Page 74 - cat-vent_ader13-12-2011

SEO Version

72
248.
Raoul DUFY
. 2 L.A.S., Paris, à Jean-Émile Laboureur ; 1 page et demie in-8 chaque.
300 / 400
Poiret accepte leur invitation à dîner chez Gauclair : « faire simple, mais bien. Il a été très touché de la démarche que j’ai
faite au nom de vous tous »…
5 novembre
 : «Cet été j’ai eu quelques maigres journées de repos c’est pourquoi je n’ai pu réaliser
les randonnées promises et qui m’auraient amené chez vous à la campagne »…
249.
Raoul DUFY
. 3 L.A.S., 1923 et s.d., à Jean-Émile Laboureur ; 2 pages in-12 (dont un pneumatique avec adresse) et
1 page in-8.
400 / 500
[8 mars 1923]
 : « Je ne me souviens pas si vous avez invité Lhote. Je pense qu’il ne faut pas l’oublier »… – « Voici la photo la
plus reproduisible de mon envoi du Salon, puisse-t-elle avoir l’agrément du “Peuple” »... – Il l’attend « avec Montfort au café
de la Place Blanche ».
250.
Raoul DUFY
. 2 L.A.S., [1924] et s.d., à Jean-Émile Laboureur ; 1 page in-12 avec adresse au verso (carte
pneumatique), et 1 page in-8.
400 / 500
[8 février 1924] : il lui annonce sa visite chez lui, à moins qu’il préfère Gauclair… – Notice pour le catalogue : 4 lithos
La Mer
et 1 peinture
Paysage
. « J’ai écrit à Segonzac et à Dufresne. Hasegawa a dû vous envoyer sa notice aujourd’hui »…
251.
Raoul DUFY
. 2 L.A.S., Paris 9 et 13 novembre 1924, à Jean-Émile Laboureur ; 4 et 2 pages in-8, une enveloppe.
1.000 / 1.500
Au sujet de l’afaire Le Garrec. «  Il me semble que Mr. L. le prend de bien haut avec nous et je ne goûte pas beaucoup
ses menaces. D’abord il me semble que nous ne pouvons pas revenir sur un vote acquis et exprimé à l’unanimité à cause des
menaces d’une personne étrangère à la Société. Quant à ses eforts ils consistent, je crois, seulement dans l’organisation de
l’Exposition circulante et non dans la propagation de nos œuvres à Paris. Sa proposition de s’intéresser à nous n’est pas assez
spontanée ni pas tellement brillante que nous ne lui préférions pas celle de Morancé qui a cette avantage de nous présenter
à un public de nouveaux venus à l’estampe et mieux renseigné sur les choses de son temps que les vieux maniaques qui
fréquentent la boutique de L. ». Ils pourraient organiser eux-mêmes l’exposition tournante… – Il faut ménager les membres en
contrat avec Le Garrec, mais « il ne faut pas que LGc se serve de nos sentiments de camaraderie pour nous faire prendre une
décision contraire à notre indépendance (qui doit être également incurable) »…
252.
Raoul DUFY
. L.A.S., Paris 9 janvier 1925, à Jean-Émile Laboureur ; 1 page in-fol.
400 / 500
Sous réserve d’assurance, Frapié accepte de leur « prêter pour les P.G.I. douze lithos de Daumier pour lesquelles nous
n’aurons que des frais minimes d’encadrement. […] En outre, il veut bien nous prêter 4 Vlaminck 2 en couleur et 2 en noir
inédits »…
253.
Raoul DUFY
. L.A.S., Vence 29 janvier 1938, à Jean-Émile Laboureur ; 2 pages in-4, enveloppe.
800 / 1.000
Loin de Paris, il ne pourra assister à la réunion des P.G.I. « Bien sûr qu’il faut faire une exposition cette année. Pour moi
personnellement je crois bien que ma carrière de graveur est terminée : tombé dans la litho et la peinture d’Histoire comme
vous savez, je me demande si jamais je pourrai refaire un beau bois au canif car comme graveur je ne sais ou plutôt n’ai su faire
que ça et malgré le désir que j’en ai je me demande si jamais j’en aurai le loisir »…
254.
Raoul DUFY
. L.S., Perpignan 1
er
mars 1947, à Mme veuve Laboureur ; 1 page in-4.
200 / 250
Il est perclus de rhumatismes et n’a pas de « gravures à caractère religieux et je vous dirai que je n’ai pas non plus d’autres
gravures, alors je ne peux pas participer à votre exposition, mais je suis heureux que votre demande me permette de vous
retrouver »…
255.
André DUNOYER DE SEGONZAC
(1884-1974). 53 L.A.S. (dont 34 cartes postales) et 5 L.S., 1917-1942, à Jean‑Émile
Laboureur ; 26 pages formats divers et 34 cartes postales, quelques enveloppes.
1.200 / 1.500
Importante correspondance amicale et artistique, qui commence à la Guerre de 14 : « Tout va bien et n’ai pas été
blessé. Je me tâte souvent mes membres avec étonnement ». Sont évoquées ses relations avec Paul Poiret, Ernest Rouart
(qui voudrait faire partie de la Société des Graveurs indépendants), Ambroise Vollard, au sujet d’une exposition des gravures
de Rouault (1924), le collectionneur Henri Petiet, avec lequel il a de sérieux démêlés… Il ne peut pas toujours participer aux
dîners et réunions des Peintres-graveurs, mais il fait parvenir gravures et peintures pour les expositions (portrait de Jules
Romains, planches des
Géorgiques
, etc.). Il évoque son travail en Normandie, dans la vallée du Grand Morin et en Provence...
Il envoie de nombreuses cartes postales de Saint-Tropez : « C’est un petit port provençal (un Toulon tout petit modèle) avec
un quai commerçant et la statue de Sufren sur ce quai. […] et autour une belle campagne de Provence pas trop abimée – des
petites fermes – des vignes – des oliviers et des fguiers. […] Beaucoup peintres cet été – beaucoup trop. » La correspondance
s’interrompt en 1935 et la dernière lettre date du 5 décembre 1942 : « Ton exposition est très belle […] Elle paraît encore plus
grande avec l’épreuve du Temps. Tu peux être content. »