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282.
Jacques de LACRETELLE
(1888-1985). 12 L.A.S. (et une carte de visite), 1924-1926, à Jean-Émile Laboureur ;
14 pages in-4 et in-8, 6 enveloppes (petite déchir. marg. à une lettre).
400 / 500
Au sujet de l’illustration de
Silbermann
, le roman de Lacretelle, dont l’édition illustrée par Laboureur paraîtra en 1925
à la N.R.F. Le projet s’ébauche en janvier 1924, et plusieurs lettres fxent des rendez-vous de travail. Lacretelle se réjouit de
l’accord de Gallimard et envoie des photographies ; dans une lettre d’août 1924, il décrit minutieusement le mas de Fourques
et son environnement : « Le pays est plat, découvert (sauf du côté des garrigues) rayé partout par les vignes. L’impression que
l’on reçoit est celle d’une vie stricte, bien réglée, protestante, si vous voulez, mais cependant avec une bonhomie méridionale.
Beaucoup de lumière, beaucoup d’air, peu de couleurs ». Le résultat lui donnera satisfaction : « Je vous suis bien reconnaissant
de ce que vous avez fait de mon livre. Vous savez combien j’admire votre art et votre technique. Je suis content et fer de les
voir si heureusement mêlés à ma pensée. » Des lettres plus anecdotiques font allusion à des livres de cuisine que recherche
Laboureur, et à une table que voudrait faire faire Lacretelle : « Marie Laurencin me dit que vous avez une bonne adresse
d’ébéniste »…
283.
Roger de LA FRESNAYE
(1885-1925). 3 L.A.S., 1915-1920, à Jean-Émile Laboureur ; 1 page in-12 (carte de
correspondance des Armées), 1 page in-4 et 1 page in-12, enveloppe et adresses.
400 / 500
25 février 1915
 : il trouve le séjour au front « peu intéressant à tous points de vue. Cela m’a déçu »…
Grasse 28 mars 1920
,
remerciant de l’envoi de matériel : « Je vais enfn pouvoir me mettre à ce genre de travail, qui, par petites dimensions, est le
seul que je puisse entreprendre sur mes genoux, dans la chaise longue où s’écoulent mes après-midis. […] Je commence à
prendre mon parti de la vie restreinte, ralentie, que la maladie m’impose, pour un temps illimité encore »…
[Grasse] 19 mai
1920
 : il quitte Grasse pour passer l’été dans la région lyonnaise, et espère lui envoyer « une litho pour l’anthologie dans le
courant de l’été »…
284.
Valery LARBAUD
(1881-1957). 4 L.A.S., mai-novembre 1920, à Jean-Émile Laboureur ; 5 pages et demie in-8, à son
adresse, enveloppe.
700 / 800
Jeudi 6 mai
. Il a remis à Gaston Gallimard « ma copie dactylographiée de ma nouvelle
Beauté, mon beau souci…
Il m’a
dit qu’aussitôt après l’avoir lue il vous la communiquerait ». Il ira le voir dès qu’il l’aura en mains ; en attendant il lui envoie
des photos et des cartes postales « qui vous rappelleront notre vieux Chelsea »…
Vendredi 11 juin
. Il faut qu’ils se voient avant
le départ de Laboureur…
24 juin
. Il regrette de ne rien avoir à lui ofrir pour le
Keepsake
, « et cependant j’aurais été fatté
d’y fgurer » ; il souhaite aller voir ses gravures à son retour à Paris…
2 novembre
, envoi de cartes-postales, dont « la plus
intéressante : une vue du “Triangle” des “Kenston” »…
285.
Fernand LÉGER
(1881-1955). L.A.S., 23 décembre 1927, à Jean-Émile Laboureur
; 1 page in-4, enveloppe.
1.000 / 1.200
« Je crois que Madame Quatrocci directrice de l’Académie Moderne a le béguin pour vous. Elle désirerait beaucoup
vous avoir comme professeur. Nous aussi. Peut-être pouvez-vous envisager la chose de nouveau en faisant la combinaison à
deux – ce qui permet de se mouvoir plus aisément. Marchand va être deux. Je suis avec Ozenfant. Soyez deux »…
Reproduction page 81
286.
André LHOTE
(1885-1962). 3 L.A.S., 1930 et s.d., à Jean-Émile Laboureur ; 2 pages in-4 et 2 pages in-8, enveloppes.
200 / 300
3 novembre 1930
 : « Pour m’être levé trop tôt (un jour) je me suis remis au lit. Et voilà 12 jours que ça dure. Je ne sais quand
je pourrai me relever. Excusez-moi donc et maudissez comme moi les bas calculs secrétés par mes reins que rien n’autorisait
à pareilles débauches. C’est bien la peine d’être sobre ! »…
Vendredi
, il s’excuse de n’avoir pu assister à une réunion du Comité,
ayant été « enlevé par des amis qui venant de vendre leur maison, désiraient que j’en prenne une pochade-souvenir ! » ; il
l’assure son « dévouement à la “cause” que nous défendons tous »…
287.
LITTÉRATURE
. 70 lettres (la plupart L.A.S.) et cartes d’écrivains, critiques d’art, éditeurs et personnalités
diverses, adressées principalement à Jean-Émile Laboureur.
500 / 700
Claude Aveline, Victor Basch, Léon Bazalgette (7), Maurice Beaubourg (6), Camille Bloch (belle lettre de condoléances
à Mme Laboureur), Léon Brunschvicg, Alphonse de Chateaubriant, Clément-Janin (2), Pierre du Colombier (5), Gustave
Coquiot (3), L. Dorbon, Charles Du Bos, Marc Elder (5), Louise Faure-Favier (4), Albert Flament (2), Fernand Fleuret (4),
Gaston Gallimard, Galtier-Boissière, Hubert de Ganay (5, avec brouillons autogr. de Laboureur, plus carte de Rosita de
Ganay), Maximilien Gauthier (2), Jean de Gourmont (9), Marc Guégan, Maurice Heine (3), René Hilsum (3), Paul Istel (2),
Tristan Klingsor…