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LIVRES ANCIENS
169. [MédECINE] MESNARd (Jacques).
Le Guide des accoucheurs, ou le maistre dans l’art d’accoucher les femmes,
et de les soulager Dans les Maladies & accidens dont elles sont très-souvent attaquées : ouvrage des plus utiles
pour les personnes qui veulent faire une pratique particuliere de l’Opération des accoucheurs.
Paris : De Bure, Le
Breton, Durand, 1753. —
in-8, xxviij pp., (1 f.), pp. xxjx-xxxij, 6 pp., (1 f.), pp. 7-14, (1 f.), pp. 15-18, (1 f.), pp. 19-28,
(1 f.), pp. 29-122, (1 f.), pp. 123-196, (1 f.), pp. 197-306, (1 f.), pp. 307-392, 15 planches. Demi-veau cerise, dos à
nerfs orné, tranches marbrées (
J. f. Finizio
).
200 / 300 €
Seconde édition, revue, corrigée et augmentée, la meilleure de cet ouvrage d’obstétrique du chirurgien et accoucheur
rouennais Jacques Mesnard (1685-1746), véritable guide pour les sages-femmes. L’originale fut publiée de façon
posthume en 1743.
Le traité est construit par jeu de question-réponse et formé de 11 chapitres :
Des Accouchemens en général - Des
Maladies des Femmes en général - Des Maladies qui attaquent les filles & les femmes qui ne sont point enceintes - De la
Conception des femmes, & de ce qui est à propos de leur faire après qu’elles ont conçu - Des Maladies qui peuvent attaquer
les femmes après qu’elles ont conçu - De l’Accouchement naturel - Des Accouchemens longs, difficiles & non naturels - Des
Accouchemens longs, difficiles & contre-Nature - Des Accidens & des Maladies qui surviennent aux femmes après qu’elles
sont accouchées - Du Gouvernement de l’enfant, & ce qui convient lui faire après qu’il est né - Des Qualités requises à une
bonne Nourrice, & de celles qui doit avoir un bon lait.
Jacques Mesnard décrit notamment deux instruments de son invention qu’il appelle des “tenettes” et qui sont de
véritables forceps dont l’utilisation était encore toute nouvelle en France à l’époque.
L’édition est illustrée de 15 planches gravées sur cuivre accompagnées d’une explication figurant soit sur la planche soit
sur un feuillet en regard. La première reproduit les “tenettes” inventées par Mesnard.
Dos bruni, frottements, coins émoussés. Feuillets N
4
et N
5
en partie déreliés.
170. [MédECINE - THÈSES] MONTECOT FRAIROT (Jean-Baptiste).
Dissertatio medica de viribus vitalibus.
Monspelii
(Montpellier)
: Joannis Martel, 1764. —
Plaquette in-4, (2 ff.), 20 pp. Basane marbrée, double filet doré
en encadrement et fleuron doré aux angles sur les plats, dos lisse orné, tranches dorées (
reliure de l’époque
).
150 / 200 €
édition originale, dédiée à Madame de Pompadour, de cette thèse sur les forces vitales composée par le médecin Jean-
Baptiste Montecot Frairot et présentée à la faculté de médecine de Montpellier. Cette édition eut à l’époque un très
grand succès si bien qu’on en fit une réédition chez Vincent à Paris.
Exemplaire sur grand papier, enrichi en regard de l’épître d’une éPrEUVE SUr SOiE DES arMES DE MaDaME
DE POMPaDOUr par i. Jubert.
reliure frottée et épidermée. Quelques écritures anciennes sur les plats.
On joint une autre thèse de médecine :
- DaNDEL (Pierre-Emmanuel).
Tentamen medicum de venationis utilitate et noxis.
Monspelii (Montpellier) : augustin-
François rochard, 1774. —8 pp. in-4, en feuilles. Exemplaire parfaitement conservé.
171. [MIRABEAU (André-Boniface-Louis Riqueti, vicomte de)].
[Billet d’enterrement pour le vicomte de
Mirabeau]. [S.l., 1789]. —Brochure in-8, 4 pp. Dérelié, chemise à dos de maroquin noir de Devauchelle.
150 / 200 €
Très rare billet d’enterrement qui circula à Paris le 24 décembre 1789, invitant les citoyens à assister “au convoi service
& enterrement” du vicomte de Mirabeau (1754-1792), dit “Mirabeau-Tonneau”, député des états-Généraux, frère
cadet du comte de Mirabeau, mort d’apoplexie à Fribourg-en-Brisgau (allemagne) le 15 septembre 1792.
Le Vicomte de Mirabeau avait provoqué en duel le marquis de la Tour-Maubourg et le duc de Liancourt, et fut blessé
lors de la première rencontre. Une fausse rumeur le donnant pour mort s’étant malencontreusement répandue, on
publia ce billet dont voici quelques extraits :
“M. robespierre menera le deuil = M. Salomon fera les honneurs de la cérémonie… La Noblesse suivra le deuil sans
manteau, parce que cela ressemble trop à son ancien costume, mais en pleureuse, M. Barnave ayant prouvé que cette mode
étoit à la portée de tout le monde… Sur le Cercueil, seront d’un côté ses Croix, & son Epée malheureuse, de l’autre le
décret de l’assemblée Nationale qui l’a rappellé à l’ordre, pour avoir troublé l’assemblée…Nota. L’assemblée ne députera
que sa sonnette, qui a quelques obligations au défunt, car sans lui, elle auroit eu le sort des 12 qui l’ont précédé”.