Page 122 - Bodin 20 MAI 14.indd

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Théodore B
ALLU
(2 paysages), B
ENJAMIN
-C
ONSTANT
(tête de vieillard, 21 janvier 1899, signée et annotée : « J’écoutais quand
même »), Léon B
ONNAT
(4 ff. d’esquisses, et un bel autoportrait à la plume), Gustave B
OULANGER
(études), Jules C
HAPLAIN
(7 ff.,
la plupart études de têtes), Fernand C
ORMON
(2 caricatures), Jules-Élie D
ELAUNAY
(croquis de la séance, avec Hébert, Henriquel-
Dupont, et étude d’apôtre), Édouard D
ETAILLE
(4 ff. de portraits ou caricatures), François F
LAMENG
(3, dont un autoportrait
caricatural en oiseau), Emmanuel F
RÉMIET
(3 ff. de monstres et créatures de fantaisie), Jean-Léon G
ÉRÔME
(dessin à la mine de
plomb représentant un « Derviche Hurleur », dédicacé « à mon bon confrère et ami Janssen », fente), Eugène G
UILLAUME
(belle tête
au lavis), Jean-Jacques H
ENNER
(8 ff. études pour
Atala
, 2 paysages au fusain, nu avec rehauts de blanc, etc.), Ferdinand H
UMBERT
(15 ff. : plusieurs beaux portraits à la plume, dont un signé, études de têtes, etc.), Achille J
ACQUET
(4 ff. d’études), Jules L
EFEBVRE
(3 ff. d’études de femmes), Luc-Olivier M
ERSON
(2 ff., études de têtes), Aimé M
OROT
(tête d’homme), François-Edmond P
ÂRIS
(3 dessins d’arbres), Eugène V
IOLLET
-
LE
-D
UC
(11 ff. : portraits de ses confrères Alphand, Chevreul, Meissonnier, Teisserenc de
Bort, baron de Watteville ; études de têtes ; personnages de fantaisie…). Plus 37 feuillets, certains identifiés (Dagnan, Antoine
Vollon), la plupart non identifiés, de portraits (dont la mère d’Arago), caricatures, paysages, etc.
O
N
JOINT
une quinzaine de feuillets, probablement dessins de Jules J
ANSSEN
, dont des portraits de sa fille Antoinette.
Reproductions page précédente et page ci-contre
329.
Marcelin BERTHELOT
(1827-1907) chimiste et homme politique. 8 L.A.S., Meudon et Paris 1884-1907, à son
confrère et ami Jules J
ANSSEN
; 15 pages in-8, qqs en-têtes du
Sénat
.
700/800
4 février 1884
, à propos des bornes de l’Observatoire et du château de Meudon, et des projets du Domaine pour les bois…
28 décembre 1884
. Il proteste avec chagrin contre le meurtre de la chatte blanche de son jardinier par les employés de l’Observatoire,
« une petite bête qui m’était fort attachée […] ils l’ont guettée et tuée exprès d’un coup de fusil, au moment même où elle sortait
de mon établissement pour traverser la grille du Parc. Je ne parle pas de l’interdiction de tirer des coups de fusil dans le Parc qui
nous est imposée par les Décrets d’attribution […] je n’ai jamais souffert qu’on maltraitât aucun animal »…
3 janvier 1885
. Il n’a
pas cru à une intention malveillante pour le jardinier : « je crois que vos employés, gardes et photographes, se font un amusement
cruel de tuer les pauvres bêtes qui passent à leur portée »…
9 juillet 1888
, en envoyant l’extrait des
Tableaux de thermochimie
: « je
me suis borné à donner les tableaux relatifs aux composés formés par les éléments, et aux sels »…
9 novembre 1896
. Hommage de
son livre
Science et morale
: « Je ne croyais pas avoir excité à ce degré votre sympathie par ma pauvre prose »…
25 septembre 1896
.
Il souhaite son avis, avant de se porter candidat à remplacer feu M. F
IZEAU
comme membre de l’Académie des Sciences au Bureau
des Longitudes : « je ne voudrais pas courir le risque ni d’un échec, ni même d’une lutte, étant donné le caractère essentiellement
modérateur de mes fonctions académiques. Mais je crois avoir des chances de succès, si les membres de votre autorité veulent bien
m’appuyer »…
19 mai 1906
. Il tâchera d’aller à Meudon dès que possible ; lundi il est pris par la Commission de prix…
27 février
1907
. Il n’a pas à intervenir entre la commune de Meudon et son confrère. « Mais je pense qu’il y aurait lieu de faire intervenir
le Ministre de l’Instruction Publique et le Domaine, afin qu’un grand établissement scientifique, tel que l’Observatoire ne soit
pas dépouillé graduellement des ressources et de terrains indispensables pour sa protection et l’exécution des services dont il est
chargé »…
Reproduction page 123
330.
Marie BONAPARTE
(1882-1962) traductrice de Freud et introductrice de la psychanalyse en France. L.A.S., château
de l’Aubrière par La Membrolle-sur-Choisille (Indre-et-Loire) 9 août 1902, à Jules J
ANSSEN
; 3 pages et demie in-8.
500/700
Elle l’imagine à Chamonix alors qu’elle se trouve en Touraine, où elle fait de grandes promenades le soir : « j’aime beaucoup
les paysages de nuit. Et, en ce moment, le ciel est splendide, tout scintillant d’étoiles. C’est bien le plus beau spectacle qu’on puisse
voir ; je le vois tous les soirs, et, tous les soirs, en le voyant, je pense à vous. La voie lactée est admirable maintenant, et Jupiter très
brillant. – Mais bientôt la lune va venir et nous aurons de beaux clairs de lune pour nos promenades : j’ai déjà vu le petit croissant
peu après le coucher du soleil. Je n’ai rien à faire ici qu’à me promener, lire, faire de la musique et écrire, apprendre pour vous tout
ce que vous voudrez. – Vous savez comme je prends à cœur de vous contenter dans tout ce que je puis, puisque vous voulez bien
vous intéresser à moi. […] Au Mont Blanc, fait-on en ce moment beaucoup d’observations ? Il va bientôt y avoir les étoiles filantes
d’août : dans ma dernière promenade j’en ai déjà vu une quantité plus grande que de coutume »…
O
N
JOINT
4 L.A.S., une L.S. et une invitation de son père, le géographe Roland B
ONAPARTE
, à Janssen, 1891-1904.
Reproduction page 123