Page 150 - Bodin 20 MAI 14.indd

Version HTML de base

148
qui sont à Brest et les deux du 5
e
léger à Belle-Île, ainsi que les 3
e
et 4
e
bataillons du 11
e
léger, les 4
e
et 5
e
escadrons des 5
e
et 14
e
de dragons, les 3
e
et 4
e
bataillons des 44
e
et 48
e
régiments qui sont dans la 20
e
Division militaire, les 3
e
et 4
e
bataillons du 50
e
« Les 4
emes
escadrons des 4
e
et 17
e
de dragons se rendront à Poitiers. – Les 3
e
et 4
e
bataillons du 27
e
qui sont dans la 22
e
Division
militaire et ceux du 36
e
se rendront à Angers. Ainsi la Vendée sera cernée par la division de Nantes, par celles d’Angers de Poitiers
et de Niort. Tous les vieux soldats dans les 10
e
et 12
e
Divisions seront employés à completter ces 3
es
bataillons et les mettront à
même d’entrer promptement en ligne. – Donnez ordre au regiment espagnol qui se forme à Tours de detacher 300 h
es
pour occuper
le château de Saumur. Ils continueront à faire partie de leur regiment et seront à portée de continuer leur organisation. – Il faut
mettre un soin particulier à pourvoir avec promptitude aux besoins de ces regimens et leur faire fournir tout ce qui est nécessaire
pour que les bataillons soient promptement organisés et puissent entrer en ligne. C’est surtout le choix des generaux qui est
important ; choisissez les jeunes et ayant envie de se distinguer. Il faut un marechal de camp de cavalerie, à Nantes à Angers, à
Poitiers et à Niort. Vous les chargerez d’inspecter et d’activer le depart des dépôts. – Au surplus, je n’entends donner lieu à aucune
marche rétrograde. Il faut pour ceux de ces bataillons qui sont en marche sur Paris qu’on les laisse aller s’ils sont trop avancés dans
leur route. – Faites moi connaître s’il y a d’autres troupes en marche ou à portée que l’on puisse faire partir »…
Reproduction page précédente
392.
NAPOLÉON III
(1808-1873). 2 L.A.S., Ham 1842-1846 ; 1 page et demie in-8 et adresse, et 2 pages in-8.
1.000/1.200
T
RÈS
BELLES
LETTRES
DE
LA
PRISON
DE
H
AM
.
6 mai 1842
, à M. Dubois. Il est fâché qu’il ne soit pas resté un jour de plus car « voilà ce que vous auriez pu voir : hier à
5 heures je montai sur le rempart pour me promener. Je fus bien étonné de voir toute la partie de l’esplanade qui est du côté de la
grosse tour couverte de monde et de soldats du 40
e
qui étaient assis par terre probablement depuis longtemps et qui m’attendaient.
Lorsque je parus, ce fut un hourra général tout le monde me saluant du geste et avec le chapeau ou mouchoir. Cependant comme
ils étaient assez éloignés de moi, ils accoururent tous du côté de la demi lune et là près de quatre cent soldats et sous officiers
défilèrent en me saluant avec respect et affection. J’ai appris qu’ils disaient tout haut : ah si nous avions été à Boulogne il ne serait
pas là ; d’autres disaient il n’y restera pas longtemps ». Il a été très touché et flatté de cette ovation inattendue, dont il peut faire
part à ses amis, mais il ne tient pas à ce que cela soit communiqué aux journaux…
23 janvier 1846
. Il confie à son correspondant les tourments qu’il endure en captivité, en espérant que ce dernier pourra
intervenir en sa faveur et influer sur l’opinion publique « pour que la conduite de mes ennemis soit qualifiée comme elle le
mérite ». Son père, en très mauvaise santé, a tenté d’obtenir sa liberté auprès de Molé, Montalivet et Decazes ; il lui a été répondu
qu’il fallait que son fils donne des garanties : « J’ai alors écrit à M. D
UCHATEL
que […] je promettais de revenir me constituer
prisonnier à la première sommation. Le Ministre de l’Intérieur me fit répondre que le roi seul pouvait accorder la permission que
je réclamais ». Puis, dans un second temps, il lui a fait savoir que « le
conseil
ne saurait obtempérer à ma demande car ce serait une
grace déguisée et ma grace dit-il doit être
méritée
et
franchement avouée
! Cette réponse est infame ! »… Il préfère ne pas revoir son
père, si ce dernier venait à mourir entretemps, plutôt que de se soumettre : « Je mourrai s’il le faut de douleur mais je ne m’avilirai
pas »… [Son père mourra en juillet, alors qu’il s’est échappé du fort de Ham en mai.]
Reproduction page précédente
393.
Joseph-Marie NIELL
Y (1751-1833) vice-amiral. P.A.S., Rade de Brest 29 septembre 1793 ; 1 page in-4. 120/150
Capitaine de
la Résolue
, il rédige un rapport concernant l’arraisonnement d’un canot, « après l’avoir hélé plusieurs fois
d’aborder à la frégate
La Résolue
, le conducteur ne paroissant vouloir y venir le croyant suspect »…
O
N
JOINT
une L.S. du ministre D
ECRÈS
à Fulwar Skipwich, agent commercial des États-Unis, à propos des indemnités réclamées
pour l’embargo mis en 1793 sur 103 bâtiments américains (10 février 1803, en-tête).
394.
PARIS
.
Bulletin de la Société historique d’Auteuil et de Passy
, 62 fascicules, 1892-1942
; in-fol.
100/120
L’ensemble comprend : bulletins 1 à 22 (tomes I et II), 1892-1897, couv. intactes, rel. demi-maroquin noir ; bulletins 62 à
69 (tome VI), années 1907-1909, précédés du résumé des procès-verbaux des séances et d’une table des matières, sous rel. demi-
maroquin rouge ; bulletins 91 à 117 (tomes IX à XII), années 1916-1942, en fascicules non reliés avec les couvertures ; plus un
classeur réunissant les numéros 24 (1898), 35 (1901), 47-49 (1904), 68 (1909) et 83 (1914), et la
Table générale 1892-1930
(t. I-XI,
n
os
1-112).
395.
Louis PASTEUR
(1822-1895). L.A.S., Copenhague 4 août 1884, [à Eugène V
IALA
] ; 1 page et demie in-12 remplie
d’une très petite écriture, sur papier vert à son chiffre.
4.000/5.000
I
NTÉRESSANTE
LETTRE
À
SON
PRÉPARATEUR
AU
SUJET DE
LA DERNIÈRE
PHASE DE
SES
RECHERCHES
SUR
LE
VACCIN
CONTRE
LA
RAGE
. Pasteur
assiste alors au Congrès Médical International de Copenhague où il expose l’avancée de ses travaux.
« J’ai bien reçu tes lettres, la dernière comprenant les notes du 1
er
août. – Je t’ai envoyé hier une dépêche répondant à une
de tes questions, relative au lapin blanc, non retrépané, du 29 mai (chien du 29 avril) et avec lequel tu as du inoculer s.l.p. dix
chiens neufs de la Fourrière, série que tu continueras avec les lapins successifs, car tu as dû trépaner par ce lapin blanc, pris après
… /…