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416.
SAVOIE. CHARLES-EMMANUEL I
er
, duc de SAVOIE
(1562-1630) prince de Piémont. P.S., Turin mars 1615 ;
1 page obl. in-fol., grand sceau aux armes sous papier (petits trous par corrosion d’encre, fentes au sceau). 250/300
C
OMMISSION
DE
COLONEL
POUR
LE
BARON
DE
C
ANILLAT
. « Voulant renforcer notre armée encor de quelque nombre de cavallerie,
pour nous opposer aux invations que les Espagnols se preparent de faire contre noz Estatz et sur l’information que nous avons eüe
de voz merites, valleur et experience au faict des armes, nous vous avons commis et deputé ainsy que par ces présentes commettons
et deputons pour Colonel de deux centz et cinquante chevaux legers et de cent carabins de nation françoise, tous bons hommes,
et bien armez »…
417.
Georg Heinrich Albrecht von SCHEITHER
(1731-1789) lieutenant-colonel du Hanovre, il servit dans la guerre de
Sept Ans et recruta des Allemands pour l’armée britannique lors de la Révolution américaine. M
ANUSCRIT
autographe
signé, avec L.A.S. d’envoi à « Mylord », Hanovre 29 août 1782 ; 13 pages et demie in-fol.
150/200
P
ROJET
DE
DESCENTE
DANS
LES
P
ROVINCES
-U
NIES
. Scheither, colonel dans les troupes électorales de « notre Roi », invite Son
Excellence à prendre connaissance de son mémoire qui démontre qu’une descente sur les rivages de la Frise et sur ceux de la
province de Groningue serait « presques immanquable », et permettrait de « ruiner » les chantiers à Harlingen et à Dorcum…
Il joint un état des troupes hollandaises à quelques jours de marche… Le mémoire expose le rassemblement des troupes « sans
donner aux ennemis le moindre ombrage », leur composition, et les places fortes et ports les plus propres à l’opération. Groningue
même, « malgré ses fortifications, peut être insultée de touts côtés, si l’on pouvoit y conduire subitement 8 a 10 000 hommes »…
Il examine aussi les modalités d’une retraite, envisageant des inondations et, pour éviter d’attirer la guerre sur les États allemands,
une retraite « a la debandade, en faisant passer les soldats sans armes comme desserteurs, sur les territoires étrangers »…
418.
Albert SCHWEITZER
(1875-1965). P.A.S. au bas d’une photographie, 4 novembre 1957 ; 20 x 25 cm (encadrée).
150/200
Sous la photographie des îles du fleuve Ogooué, il a écrit : « Les trois îles dans l’Ogooué près du village Igendja, à 80 km en
aval de L
AMBARÉNÉ
, en face desquelles m’apparut un jour de septembre 1915 l’idée du respect de la vie comme idée fondamentale
du bien. À monsieur Paul Blum. Albert Schweitzer 4 nov. 1957 ». O
N
JOINT
la lettre fac-simile de remerciement à l’occasion de
son 90
e
anniversaire (1965).
Reproduction page précédente
419.
Louis-Philippe, comte de SÉGUR
(1753-1830) diplomate, historien et écrivain, grand maître des cérémonies de
Napoléon. M
ANUSCRIT
autographe,
Armand du Plessis cardinal de Richelieu
; 37 pages in-4 (corrections et marques
d’imprimeur).
200/250
N
OTICE
BIOGRAPHIQUE
du Cardinal, destinée à un recueil. « Armand Duplessis, Cardinal de Richelieu qui gouverna la France
ou plustot y regna sous le nom de Louis 13, fut de tous les ministres célèbres, le plus admiré et le plus haï, la froide postérité
même, hésite encore sur le jugement qu’elle doit en porter »… Ségur oppose avec verve les prouesses et les « crimes » de Richelieu,
qui « triompha de l’Autriche, des Calvinistes, des grands, de deux Reines et du Roi lui-même ; mobile invisible de l’Europe il en
régloit la politique sur les interêts de la France ; le Portugal, la Suède, le Dannemarck, la Hongrie, servirent d’instruments à sa
volonté. Il abaissa dans son pays l’aristocratie, éleva le trône fort haut mais l’isola ; par lui, la France domina l’Europe ; mais la
magistrature fut asservie, la noblesse anéantie, le peuple acablé d’impots »… Etc.
420.
Prosper SIJAS
(1759-1794) chef des bureaux du ministère de la Guerre, fidèle partisan de Robespierre, guillotiné le
11 thermidor. 3 L.S., Paris 1793-1794 ; 4 pages et demie in-4.
120/150
2 juillet 1793
, au citoyen G
LEIZAL
, commissaire de la Convention en Ardèche et Lozère. Suite à sa dénonciation, « il avoit
été donné l’ordre au Commandant de la gendarmerie nationale d’Embrun de faire arrêter et conduire sous bonne et sure garde
dans les prisons du Tribunal Criminel du Département de l’Ardèche les cinq complices de D
USAILLANT
qui s’étoient enrolés dans
le 10
e
régiment d’Infanterie ». Ces individus n’ont pas été retrouvés et le capitaine L
ABOISSONNADE
a assuré qu’ils ne s’étaient
jamais engagés dans ce régiment : « Je pense que le dénonciateur a été mal informé ou qu’il s’est trompé dans la dénomination
du régiment ».
13 septembre 1793
, au Commissaire ordonnateur de l’Armée des Alpes : « le traitement des officiers de police aux
armées de la république leur sera payé à dater du 1
er
de ce mois de septembre. Néanmoins ni les accusateurs militaires ni les
officiers de police de sureté nommés ou à nommer n’auront droit à leur traitement que du jour où ils seront entrés dans l’exercice
de leurs fonctions »…
4 ventose II (22 février 1794)
, au Rédacteur du
Journal Universel
. Le Ministre continue son abonnement au
journal pour le mois de ventôse au même nombre d’exemplaires que les mois précédents.