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224.
Hugues MARET, duc de Bassano
(1763-1839). P.S. comme secrétaire d’État, 29 floréal XII (19 mai 1804) ; 1 page
in-fol.
150/200
D
AVOUT MARÉCHAL D
’E
MPIRE
. Extrait du Décret impérial donné au Palais de Saint-Cloud le 29 floréal XII : « Napoléon Empereur
des Français nomme le Général Davout Maréchal de l’Empire »…
O
N
JOINT
une L.S. en italien de Ferdinando M
ARESCALCHI
, chancelier de l’Ordre royal de la Couronne de Fer, avisant le
maréchal Davout que Napoléon, Grand Maître de l’Ordre, l’a nommé chevalier, Milan 25 décembre 1807.
225.
Aimée L
ECLERC
, maréchale DAVOUT, duchesse d’Auerstaedt, princesse d’Eckmühl
(1782-1868). L.A.S.
« LeClerc Davout », 1805, [à L
ETIZIA
B
ONAPARTE
], et 4 P.S. à elle adressées, 1805-1811 ; 5 pages et demie in-fol. ou
in-4, qqs en-têtes.
120/150
Paris 11 prairial [XIII] (31 mai 1805)
. La maréchale Davout exprime à Madame Mère toute sa gratitude pour sa bienveillance,
mais « les nouveaux malheurs [la mort en bas âge d’un second enfant] que je viens d’éprouver me mettent dans l’impossibilité de
continuer un emplois, qui m’oblige à paroître souvent dans le monde. Je ne me sens, ni la force, ni le courage nécessaire pour y
dissimuler mes trop justes chagrins »…
Paris 30 ventose XIII (21 mars 1805)
. P.S. et L.S. du Secrétaire d’État Hugues M
ARET
, nomination par Napoléon de Mme
Davout comme « Dame pour accompagner Madame, notre mère ».
21 décembre 1811
. Le comte D
EJEAN
, trésorier général de la
Société maternelle, prie la princesse d’Eckmühl de renouveler sa souscription à la Société : « vous avez bien voulu souscrire en
1810 pour cinq mille francs »…
27 décembre 1811
, reçu de 5000 fr. en faveur de la Société maternelle.
226.
Louis DAVOUT
. 11 L.A.S., 1805-1806, à
SA
FEMME
A
IMÉE
D
AVOUT
; 40 pages demie in-4, la plupart avec adresse, qqs
marques postales
Grande Armée
et cachets cire rouge à son nom.
2.500/3.000
B
EL
ENSEMBLE
AUTOUR
DE
LA
BATAILLE
D
’A
USTERLITZ
(2 décembre 1805).
Mannheim 8 vendémiaire (30 septembre 1805)
. Il annonce l’expédition d’une collection de tableaux : « Je désire ma petite
Aimée que ce cadeau te soit agréable ce n’est que dans cette intention que j’ai fait cette acquisition puisque tu sçais que je ne suis
ni connoisseur ni amateur – cette collection est très précieuse il y a des tableaux du plus grand prix et il ne se présente pas deux
occasions comme celle-ci »…
Munich 1
er
brumaire (23 octobre)
. Il tranquillise Aimée sur sa santé : « Il fauderoit dix coups de canon pour me tuer et jusqu’ici
l’empereur ne m’a point exposé à ce genre de mort, ce n’est point là ce qu’il y a de plus agréable cependant cela a tenu aux
circonstances. L’empereur par ses prodiges à Ulm ne nous a laissé que peu de chose à faire pour aller à Vienne et par conséquent
il ne faudra pas mettre beaucoup à l’epreuve ma bonne fortune. J’ai lieu de croire que sous six semaines la paix sera conquise »…
Freising 3 brumaire (25 octobre)
: « Je suis ici bien près du théâtre de la guerre de ton malheureux frère [Victor Leclerc]. J’irai le
voir. Notre souverain ne me laisse que la bonne volonté. Notre voyage de Vienne sera de peu de gloire, et ne m’offrira pas plus de
danger que ton séjour de Savigny »…
Vienne 24 brumaire (15 novembre)
: « Les pays que j’ai parcourus pour arriver à la capitale de l’Autriche m’ont privé […] de
toute communication avec l’armée et de toute possibilité de te donner de mes nouvelles. […] Dans l’état où se trouve l’empire
autrichien il est impossible qu’il ne cède point à l’offre de la paix que lui fait notre grand empereur. Cette guerre de grande
combinaison n’a point couté de sang elle n’en n’est que plus glorieuse pour notre souverain »…
29 brumaire (20 novembre)
. La
guerre contre l’Autriche tire à sa fin : « il faut bien que l’empereur autrichien entende raison il n’a plus ni soldat ni canon ni poudre
ni fusil, ses alliés les Russes se retirent et dans leur retraite perdent tous les jours des milliers de soldats »…
30 brumaire (21
novembre)
. Il annonce la mort de l’aide de camp Berger « tué en brave à Steyer. […] Notre empereur conserve aussi sa santé au milieu
d’une activité sans exemple. Il travaille maintenant les Russes comme il l’a fait des Autrichiens suivant toute apparence peu de
ces 1
ers
retourneront chez eux, l’empereur a jugé convenable de me laisser dans ce paÿs pour la sureté de Vienne dont les habitants
n’ont pas du tout envie de bouger. Je t’avoue que j’eus preféré avoir ma part de la destruction des Russes mais il faut faire tout ce
que veut notre illustre empereur. Le m
al
S
OULT
le g
al
C
AFARELLY
se portent très bien »…
2 frimaire (23 novembre)
: « Les espérances
de la paix que je t’ai données se réaliseront incessamment et beaucoup plutôt que tu ne le penses nous nous verrons »…
6 frimaire
(27 novembre)
. Il promet de lui ramener un bel attelage et quelques juments de race, et il donne de bonnes nouvelles de Soult,
Bessières, Duroc et Cafarelli. « Pour avoir des prisonniers autrichiens il faut en faire la demande a la municipalité. Tu pourrois en
prendre trois à quatre ».
9 frimaire (30 novembre)
. Il lui adresse des traites, voyant qu’elle est gênée, malgré des sacrifices : « Je n’ose
prendre sur moi de les faire connaître, je rougis de tout ce qui pourroit faire croire que le sordide interest entre pour quelque chose
dans le dévouement et la fidélité sans borne que je porte à mon souverain »…
Göding 14 frimaire (5 décembre)
. « Hier a été le dernier jour des hostilités ma bien bonne Aimée. Notre empereur a eu une
entrevue avec celui d’Allemagne. Il en résulte une suspension d’armes et on traite de la paix définitive. […] Les débris de l’armée
russe se retirent en Russie avec vraisemblablement la résolution de ne point se frotter de sitôt à nous »…
Lundenbourg 18 frimaire
(9 décembre)
. La paix se négocie. « Depuis trois jours nous avons une suspension d’armes qui est le préalable de la paix. Les Russes
ou du moins le peu qui est echappé à notre fer se retirent honteusement dans leur paÿs avec la ferme resolution de ne pas se frotter
de sitôt aux français »…
Vienne 25 frimaire (16 décembre)
. « Tout le monde se porte bien malgré la bataille d’Austerlitz, F
RIANT
s’y
est distingué j’en suis on ne peut plus content. Beaupré Alexandre tous mes aides de camp y etoient et ont bien fait. Des Essarts