Page 107 - untitled

Version HTML de base

105
j’ai cru les communications rétablies, j’ai eu l’honneur de vous écrire, pour vous exprimer toutes les inquiétudes, que j’ai éprouvé
et que j’éprouve encore sur vous et sur mon frere »…
12 septembre 1817
, se réjouissant de « la justice que le Roi vient de rendre
a mon frere, en lui donnant le baton de maréchal de France »…
6 juin 1820
, condoléances sur la mort du frère de la maréchale,
Nicolas L
ECLERC
DES
E
SSARTS
229.
Marc Bonin de la Boninière, comte de BEAUMONT
(1763-1830) général de l’Empire, chambellan de Madame
Mère, beau-frère du maréchal Davout. 18 L.A.S., 1806-1825, à
SA
BELLE
-
SŒUR
la maréchale Aimée D
AVOUT
; 40 pages
in-4 ou in-8, un en-tête
Empire Français. Le Général de Division Marc de Beaumont…
, une adresse.
400/500
Posen 12 novembre [1806]
. Vainqueur à Auerstaedt, son mari porte à merveille ses lauriers : « vous ne pouvez vous faire une
idée de la gloire qu’il s’est acquis, point d’éxemple depuis 92, d’une victoire aussi brillante contre un ennemy trois fois plus
fort et qui l’attaquait en même temps, ayant son roi et ses meilleurs généraux pour le diriger et l’encourager, aussi l’empereur
l’a comblé, il peut actuellement se glorifier sans orgueil d’être le premier »…
Varsovie 14 décembre [1806]
. « Votre mari se porte
à merveille ainsi que le g
al
Friant, Alexandre, Des Essarts et Beaupré »…
Brest 12 mai
1813
. Évoquant les dernières avancées de
Napoléon en Allemagne, « je crois voir le maréchal de l’autre coté de l’Elbe, les poursuivant tout en mettant le pays à la raison, et
ensuite reconquérir le Mekclembourg et la Poméranie et joindre l’armée impériale sur l’Oder, à moins que le prince royal de Suède
[B
ERNADOTTE
] ne descende en Poméranie, mais alors il aura la gloire de vaincre et de punir un traître »…
25 octobre
. Réflexions sur
la ligne défensive que pourrait tenir Davout, si le quartier impérial se retire en arrière de Leipzig ; « il serait peut-être avantageux
que S.M. prenne ce parti, la coalition en s’étendant s’affaiblirait beaucoup, et avec les forces qu’on lève, il reprendrait au printems
l’offensive aussi brillamment que par le passé »…
4 novembre
, sur un éventuel rappel du maréchal de son commandement des
Danois, et la défaite de Napoléon à la bataille des Nations : « la chose la plus malheureuse est l’événement du 19 à Leipsick »…
26 décembre
, disant son grand plaisir au discours de Napoléon devant le Corps législatif, le 19 : « à part de l’espoir de paix qu’il
donne, et que tout le monde desire, jamais l’empereur n’a été plus français que dans ce discours ; il y a tout, énergie, noblesse,
honneur, bonté, paternité, et politique ; il faudrait être anglais pour ne pas répondre à ses vues »…
19 mars 1814
. Vœux de victoire
pour l’Empereur et du retour du maréchal à « la grande famille » : « Je ne suis point inquiet de lui à Hambourg mais je crois qu’il
serait bien nécessaire à Sa Majesté »…
22 avril 1814
. L’hôtel parisien du maréchal est occupé par le Grand Duc Constantin et sa
suite…
Paris 27 mars
1816
. Les bonnes intentions à l’égard du maréchal subsistent…
28 mars
, nouvelles des négociations pour
loger W
ELLINGTON
dans l’hôtel du maréchal, l’ambassadeur étant délogé pour le duc et la duchesse de Berry…
20 juin
. Le maréchal
M
ACDONALD
annonce que sur la demande du duc de Feltre, hier au Conseil, le Roi a accordé le retour du maréchal à Paris…
Mardi
[25 juin ?]
. Le ministre de la Police a dit à Beaumont, en remettant la lettre d’autorisation pour le maréchal, « que le Roy avait
aprouvé de suite sa demande, et que le duc de Feltre avait été parfaitement bien, et encore mieux qu’il ne croyait »…
Gironville 26
mai 1823
, chagrin que l’état du maréchal ne s’améliore point… Etc.
O
N
JOINT
9 L.A.S. de sa femme, née Julie Davout, à la maréchale (1813-1823), et une à son mari après la mort du maréchal
Davout (5 juin 1823) ; plus des lettres de ses enfants à leur tante la maréchale Davout : Louis de B
EAUMONT
(4, 1834-1844, dont
une avec une belle vignette gravée des bains d’Ems, plus une de sa femme Adeline, et 2 de leur fils Frédéric), et Adalbert de
B
EAUMONT
(3, 1836-1839).
230.
Louis DAVOUT
. 88 L.A.S. (une incomplète), janvier 1807-mars 1808, à
SA
FEMME
A
IMÉE
D
AVOUT
; 208 pages la
plupart in-4 (qqs in-fol.), qqs adresses avec marques postales
Postes près le Gouvernement
ou
Grande Armée
et cachets
cire rouge à son nom.
20.000/25.000
I
MPORTANTE
CORRESPONDANCE
SUR
LA
CAMPAGNE
DE
P
OLOGNE
DE
1807,
LA
CONFÉRENCE
ET
LE
TRAITÉ
DE
T
ILSIT
,
ET
LE
GOUVERNORAT
DU
G
RAND
-D
UCHÉ
DE
V
ARSOVIE
. Nous ne pouvons en donner ici qu’un aperçu.
Pultusk 4 janvier1807
. Dès que possible, il ira à Varsovie pour entretenir l’Empereur de leur « mauvaise et inhabitable
maison » de Savigny : « je te dois cette preuve d’attachement. Il ne faut rien moins que ce motif pour me faire surmonter la
timidité que j’ai à lui aller parler de mes interests quoique par expérience, il m’ait appris à compter sur sa bienveillance ». Mais il
doit attendre d’avoir fait prendre aux troupes leur cantonnement pour aller à Varsovie. Nouvelles familiales…
6 janvier
, sur les
mauvaises routes et les postes. « Ma santé est toujours excellente et on ne se douteroit pas à me voir que nous venons de faire
une campagne assez fatiguante »…
13 janvier
. Il évoque leur séparation. « Il est a présumer que ce sera la dernière guerre et par
conséquent notre dernière séparation »… Il charge son beau-frère, le général B
EAUMONT
, de lui ramener une excellente jument et
une traite de 20 000 francs sur la Trésorerie…
20 janvier
. Il veut donner à sa femme une habitation à Paris, mais n’a pu encore
aller à Varsovie, « quoique tout soit tranquille et que l’ennemi qui est d’ailleurs très loin n’ait nulle envie de nous inquiéter il a
trop souffert »…
Ostrolinka 30 janvier
: il ne faut pas qu’elle s’inquiète de sa santé : « elle est excellente et peut bien supportre les
froids qui d’ailleurs ne sont pas excessifs »…
Au bivouac 9 février
. Hier a eu lieu [à E
YLAU
] « une de ces batailles qui decide du sort des peuples celle-ci doit rassurer
l’Europe civilisée sur l’invasion des barbares du nord, ces russes. Ils ont perdu une bataille qui jettera parmi eux plus de terrain
que celle même d’Austerlitz. Cette victoire nous a coûté du sang mais il y a 4 russes sur un français le reste de cette armée fuit
dans le plus grand désordre »… Il fait l’éloge de la bravoure du général F
RIANT
, qui a reçu une balle morte. « Quant à moi la fortune
m’a été plus propice encore que jamais. Deux chevaux blessés mon porte étrillier emporté d’un boulet sans contusion et une balle
dans les
fesses
qui n’y a pas pénétré plus d’une ligne ce qui prouve en faveur de
leur dureté
. On peut donner cette réflexion à sa
femme elle est une preuve de fidélité et de santé. Je ne me sens plus de cette blessure qui ne m’empêche pas de monter à cheval ».
… /…