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baron Clément de Ris, comte de Clermont-Tonnerre, maréchal de Coigny, comte Curial, Dalté (longue lettre donnant nouvelles
de la cour de Naples), duc de Damas (au nom du duc d’Angoulême), D’Elbouville de La Châtre maire de Vernon, général Fabre,
chevalier Gentil de Fonbel (gentilhomme ordinaire du Roi, avec note autographe de Suchet sur les visites princières), général
comte Grundler, duc de La Châtre, lieutenant général baron Pamphile de Lacroix, lieutenant général baron Margaron, duc de
Massa, Mercedes Merlin, Joseph de Monicault, lieutenant général comte de Montmarie, vicomte de Morel, maréchale Oudinot
duchesse de Reggio, comtesse Perregaux, le comte de Rambuteau, baron de Saint-Joseph, duchesse de Serent (dame d’honneur de
la duchesse d’Angoulême), amiral Truguet, comtesse de Vérac (au nom de la duchesse d’Orléans), etc.
O
N
JOINT
3 documents concernant cette naissance : acte de naissance, et pouvoirs envoyés par le parrain et la marraine.
388.
Henri BERTRAND
(1773-1844) général, Grand-Maréchal du Palais, fidèle compagnon de Napoléon à Sainte-Hélène.
L.A.S., Londres 7 août 1821, au maréchal S
UCHET
; 1 page in-4.
400/500
À
PROPOS
DE
SON
ESPOIR
DE
RENTRER
EN
F
RANCE
[Bertrand était condamné à mort par contumace en 1816, pour avoir porté les
armes contre sa patrie et son légitime souverain]. Il a reçu la lettre du maréchal et est vivement touché par cette nouvelle marque de
son ancienne amitié. « Aujourd’huy que les motifs qui me retenaient loin de ma patrie n’existent plus, j’accepte avec reconnaissance
l’offre que vous voulez bien me faire d’être auprès du Roi l’interprete de mon desir de rentrer en France, et s’il daignait m’en
ouvrir les portes par un acte de sa prerogative royale je le recevrais avec respect et reconnaissance. Je n’avais pas le droit de
m’attendre à l’intérêt de M
r
le duc de Richelieu, je ne puis l’attribuer qu’au sentiment qu’inspire le malheur aux ames élevées »…
O
N
JOINT
une brochure,
Exposé fait par l’ancien Grand-Maréchal Bertrand, relativement aux armes de Napoléon
(Techener,
[1840]).
389.
Armand Emmanuel du Plessis, duc de RICHELIEU
(1766-1822) homme politique, Président du Conseil à la
Restauration. L.A.S., Paris 18 août [1821, au maréchal S
UCHET
] ; 1 page in-4.
200/300
E
N
FAVEUR
DU
GÉNÉRAL
B
ERTRAND
,
COMPAGNON
DE
N
APOLÉON
À
S
AINTE
-H
ÉLÈNE
,
QUI
VEUT
RENTRER
EN
F
RANCE
[Bertrand est
toujours sous le coup d’une condamnation à mort par contumace pour avoir porté les armes contre sa patrie et son souverain ;
une ordonnance royale l’en relèvera en octobre 1821]. D’après la lettre du comte B
ERTRAND
que lui a adressée le maréchal, le baron
P
ASQUIER
[ministre des Affaires étrangères] « a pressé le chargé d’affaires de France à Londres de témoigner au C
te
Bertrand que
puisqu’il désiroit rentrer en France il convenoit qu’il s’adresse directement au Roi, qui étoit tout disposé à lui en ouvrir les portes.
Je m’empresse donc de vous informer […] qu’aussitôt que cette lettre sera arrivée a S.M. les dispositions seront prises pour que
rien n’empêche M. le C
te
Bertrand de revenir immédiatement en France »…
390.
Louis-Gabriel SUCHET
. L.A.S., Paris 5 juillet 1824, à sa « bien chère et bien aimée sœur » [sa belle-sœur la
duchesse Rosine D
ECRÈS
] ; 7 pages et quart in-4.
400/500
Il félicite longuement et chaleureusement sa « sœur » de sa transformation du domaine de R
IMAUCOURT
, « véritable Thébaïde,
en un lieu charmant » qui embellira l’avenir de leur chère Moïna : « la beauté de l’entrée, la grandeur des prairies qui partent du
château, la beauté d’une rivière limpide qui a remplacé une eau bourbeuse, les cascades qui l’animent, les ponts et les bateaux qui
la traversent, donnent à tout une vie nouvelle »… Il raconte l’accueil qui lui a été fait sur la route, et regrette de n’avoir pas porté
dans ce beau lieu la gaieté qui convenait. Il relate le bonheur éprouvé de se retrouver au sein de ses enfants et auprès de sa chère
femme… « J’ai été à S
t
Cloud hier, la chaleur faisait faire souffrir le Roi. Le petit prince de P
ORTUGAL
y était, l’affaire de ce pays
n’est pas connue, il est estimé que nous avons été joués par les Anglais, auxquels nous avons fourni les moyens de reprendre une
influence qu’ils avaient perdue, et que nous devions les empêcher de resaisir. Je brise sur les nouvelles politiques, parce qu’il n’y
a rien de positif à vous apprendre. La commission d’enquête sur les marchés O
UVRARD
fera, dit-on, decouvrir bien des vilainies ;
M. D
ARU
qui est venu nous voir samedi, nous a dit qu’il serait retenu tout l’été à Paris pour en terminer »…
391.
Louis-Gabriel SUCHET
. 3 L.A.S. et 2 L.A. (minutes), 1824-1825, à C
HARLES
X (une à un comte) ; 7 pages et demie
in-fol. ou in-4.
1.000/1.500
C
ORRESPONDANCE
RELATIVE
À
SON
TITRE DE
PAIR DE
F
RANCE
[perdu en 1815, le titre de pair héréditaire de Suchet avait été rétabli
en mars 1819].
24 octobre 1824
(brouillon et minute). « Au milieu de l’enthousiasme général qu’inspire l’avènement d’un prince chéri au
trône de ses ayeux », Suchet rappelle au Roi sa promesse du 19 mars de fixer sa position comme pair de France et de la rendre
égale à celle de ses collègues les maréchaux ducs de Reggio, de Tarente, etc. On a cru « satisfaire à ma demande, en m’autorisant à
créer un majorat de
Duc
ce qui m’enleverait toute la faveur accordée aux Pairs de la creation, d’ailleurs, l’etat actuel de ma fortune
ne me permet pas de completter un majorat aussi considerable, sans nuire essentiellement à mes autres enfants »… Il demande
que soit étendus les bienfaits, comme le fit le feu Roi pour certains pairs de France rétablis, « jusqu’à accorder à leurs enfants
une pension royale de douze mille francs pour les former et garantir une pairie héréditaire »… – Envoi de cette supplique à un
comte, en le priant de la placer « sous les yeux de notre bien-aimé souverain »…
Vernon 13 novembre 1824
: « Votre Majesté vient
d’avoir l’extrême bonté de me rendre mon rang dans sa chambre des Pairs »…
[Mai 1825]
(en partie autogr.) : « Penetré de la plus
vive reconnaissance pour l’interêt plein de bonté, que V.M. m’a fait l’honneur de prendre à ma longue maladie, j’étais comme je
suis encore impatient de porter à ses pieds l’hommage d’une gratitude qui ne finira qu’avec ma vie »… Sa longue convalescence
… /…