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230.
Henri BüSSER
(1872-1973). 68 L.A.S., 1892-1905, à son ami Fernand H
alphen
 ; 185 pages et demie, formats divers,
un en-tête
Cercle artistique et littéraire
, nombreuses enveloppes et adresses.
1.200/1.500
T
rès
belle
correspondance musicale
et amicale à
son
condisciple du
C
onservatoire
 ; nous ne pouvons en donner qu’un bref
aperçu.
2 juin
1892
 : il a terminé sa cantate : « Je commencerai mon orchestre demain. Ma Cantate est très-courte (pas même
500 mesures) […] Il n’y a que des récits genre Wagner, pas d’airs ni de duos ou
si peu
 ! »…
6 juillet
 : il encourage Halphen après
son échec au concours de fugue…
18 août
 : il va montrer ses compositions à G
ounod
8 octobre
 : « Guiraud n’aura pas de
successeur ! La classe est coupée en deux, moitié chez M
assenet
, moitié chez D
ubois
 »…
7 novembre
 : revue de la presse sur sa
cantate
Amadis
 ; il est amoureux…
26 janvier
1893
 : longue lettre sur ses leçons de piano, son activité d’organiste à Saint-Cloud
et la répétition pour son examen d’orgue, son travail de composition…
25 mai
 : il se débat « avec une Cantate très-dramatique
mais pas du tout musicale », qu’il commente ; il craint de faire « de la musique
trop
simple
 » ; sa vie en loge avec L
évadé
29 juin
 :
répétition et préparatifs pour l’audition de la cantate à l’Institut…
13 juillet
 : commentaire sur la fugue d’Halphen, et consolations…
22 novembre
 : long commentaire de la répétition générale de
L’Attaque du moulin
d’Alfred B
runeau
.
14 décembre
 : invitation au
dîner de lauréat du Prix de Rome.
Rome 30 janvier
1894
 : longue lettre sur son voyage et son arrivée à Rome…
31 mai
 : sa vie à la
Villa Médicis ; il se réjouit de l’admission de R
abaud
...
Juillet-août
 : longues lettres sur son séjour en Corse (Guagno, Bocognano,
Vizzavona), et ses travaux et compositions (dont un motet
Tu es Petrus
), son projet d’un
Daphnis et Chloé
15 octobre
 : retour à
Rome, et tristesse d’être séparé de sa fiancée…
4 décembre
 : sur son
Laudate
qu’on va donner à Noël à St Louis des Français, et sur
son poème symphonique
À la Villa Médicis
27 décembre
 : relation de la messe de minuit avec ses motets (programme joint)…
12 février
1895
 : arrivée de R
abaud
à la Villa Médicis ; orchestration de sa Suite.
30 avril
 : succès des auditions de sa Suite (citation
musicale) : « Il paraît que je suis un
chef d’orchestre
très fougueux ! »…
11 mai
 : préparatifs pour quitter Rome.
6 juillet
 : conseils
pour le concours de fugue.
22 juillet
 : la vie de jeune marié ; examen de ses envois de Rome par Ambroise T
homas
, S
aint
-S
aëns
,
Théodore D
ubois
, R
eyer
, M
assenet
et P
aladilhe
5 juin
1896
 : il veut entendre la cantate d’Halphen dès sa sortie de loge ; il
travaille à
Daphnis
27 juillet
 : S
aint
-S
aëns
est enchanté de
Daphnis et Chloé
.
1
er
octobre
 : il termine
Daphnis
qu’il va faire entendre
à C
arvalho
 ; ses nouvelles compositions…
5 novembre
 : il n’est pas satisfait de l’exécution de son
Ouverture
, et rapporte les
critiques de P
aladilhe
.
2 septembre
1897
 : longue lettre sur le festival de Bayreuth.
10 novembre
 : relation enthousiaste des
Maîtres
chanteurs
à l’Opéra ; Durand va éditer ses œuvres.
1
er
décembre
 : critique de
Sapho
de Massenet.
10 janvier
1898
 :
Daphnis
est
retardé à l’Opéra-Comique pour immoralité ; nouveau projet de drame lyrique…
3 septembre
 : mort de son frère dans un accident
de voiture.
28 août 1899
 : il travaille à un poème symphonique,
Hercule et les Hespérides
 ; l’affaire D
reyfus
26 mai
1900
 :
répétition de la
Sicilienne
d’Halphen.
Août
 : projet et organisation du voyage à Béziers pour le
Prométhée
de F
auré
.
6 octobre
 : son
travail à l’Opéra populaire, où il fait répéter
la Reine de Saba
.
23 septembre
1901
 : ses nouvelles fonctions de chef de chœurs à
l’Opéra-Comique.
18 novembre
 : enthousiasme pour
Grisélidis
de M
assenet
.
19 juillet
1902
 : il prie Halphen d’être le tuteur de ses
enfants en cas d’accident.
30 août
 : il travaille à
Colomba
.
11 mai
1903
 : projet d’achat d’un petit hôtel villa Souchier.
3 septembre
 :
son activité de chef d’orchestre à l’Opéra-Comique ; critiques sur la direction d’orchestre d’Alfred B
runeau
.
18 septembre
 : conseils
pour faire jouer bientôt
Le Cor fleuri
, que M
essager
trouve charmant.
11 mai
1904
, au lendemain de la création du
Cor fleuri
 :
« je suis ravi de voir que ta musique est appréciée comme elle le mérite »…
24 août
 : engagement de son frère ténor par Carré ; il
a terminé son ballet, et composé plusieurs mélodies.
1
er
février 1905
 : pour le procès intenté par sa mère en demande de pension
alimentaire, il prie Halphen d’attester que « grâce à ta généreuse intervention en m’envoyant deux cents francs pendant que j’étais
en loge au Conservatoire au mois de juin 1892, tu m’as permis de terminer le concours de Rome […] mes parents ne se sont jamais
occupés de moi, dans les moments difficiles de mon existence ». Etc. O
n
joint
une L.A.S. de sa future femme, Marguerite Sichel,
Rome 12 février 1895.
231.
Henri BUSSER
(1872-1973). M
anuscrit musical
autographe signé,
Chansons de plein air
, 1935 ; titre et 19 pages
in-fol.
400/500
S
ix
chansons
« à trois voix égales sans accompagnement », sur des poésies de Charles C
lerc
. Le manuscrit, à l’encre noire sur
papier L. Andrieu à 15 lignes, avec marques de crayon rouge, est daté en fin « Paris Juillet Août 1935 » ; il a servi pour la gravure
chez Alphonse Leduc en 1935.
Le recueil est dédié : « À mes petits-enfants Roland et Claude Busser ».
1
À cheval
 : « Au pas, au pas, au trot »…, en do majeur à 6/8,
Allegretto
. 2
Le joli jeu
 : « Sur le court de terre battue »…, en ré
majeur à 3/4,
Vivo
. 3
En canotant
 : « Ohé du canot ! »…, en si bémol majeur à 6/8,
Allegretto poco moderato
. 4
En pédalant
 : « Tourne,
tourne, ma pédale »…, en fa majeur à 2/4,
Vif et alerte
. 5
Football
 : « Le ballon est près du but »…, en ut à 3/8,
Vivo
. 6
Teuf, teuf
 :
« Teuf, teuf, teuf »…, en sol majeur à 2/4,
Animé, joyeux
.
232.
Henri BUSSER
. M
anuscrit musical
autographe signé,
Le Petit Chaperon Rouge
, op. 95, 1935 ; titre et 20 pages
in-fol.
400/500
« Double chœur pour voix de femmes et d’enfants, avec accompagnement de piano […] Pour la chorale des lycées de jeunes
filles de Paris », sur un poème de Guy de T
eramond
 : « Dans la forêt où rien ne bouge »… L’œuvre commence en la majeur à 3/4,
Très Allant (quasi All°)
.
Le manuscrit, à l’encre noire sur papier à 20 lignes, avec marques de crayon rouge, est daté en fin « Paris Août 35 » ; il a servi
pour la gravure chez Alphonse Leduc en 1935.