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287.
Fridtjof NANSEN
(1861-1930) explorateur polaire norvégien. L.A.S.,
London
27 octobre 1906 ; 1 page in-8, en-tête
Légation de Norvège
(nom du destinataire découpé)
; en anglais.
250/300
Il regrette de ne pouvoir accepter l’aimable invitation pour demain : ils sont déjà engagés. Sa femme n’est là que pour
quelques semaines et il craint qu’il leur reste peu de temps pour faire des visites…
288.
NAPOLÉON I
er
(1769-1821). L.S. « NP », Düben 11 octobre 1813, au duc de Raguse ; la lettre est écrite par le baron
Fain ; demi-page in-4.
500/600
« Faites moi connaitre ce que veut dire le mouvement de l’Ennemi sur Zorbig. Est-ce pour aller à Dessau ou pour se
porter sur Halle ou sur Acken ? »…
On joint un dossier sur Marmont : fragments manuscrits de ses
Mémoires
(qui seront publiés en 1857) : copies de
lettres à son père (1793), et de deux à Napoléon (6-8 octobre 1813) ; fragment de relation de la Campagne de France (44 p.,
dont une partie a servi à l’impression) ; 2 L.S. du général de Monthion, chef d’état-major, à Marmont (Düben 10-11 octobre
1813) ; mémoire de demandes de nominations ou promotions dans la Légion d’honneur pour des officiers ou gardes du corps
de la Compagnie de Raguse, signé par Marmont, signé et approuvé par Louis XVIII (3 octobre 1814) ;
Réponse du duc de
Raguse à la Proclamation datée du Golfe de Juan, le 1
er
mars 1815
(Gand 1
er
avril 1815) ; manuscrit a.s. par Foulquier  de
4 poèmes, dédié au duc de Raguse.
289.
NAPOLÉON I
er
. Lettre dictée avec 8 mots autographes, Portoferrajo 20 juin 1814, au général comte Drouot ;
3 pages in-4 (
cachet de la collection Crawford
).
1.000/1.200
Instructions au gouverneur de l’île d’Elbe. Il l’invite à donner des ordres pour faire construire un petit four à pain sur
l’île voisine de Pianosa ; on enverra la farine nécessaire… « Je ne vois pas non plus de difficulté à ce que le
garde des magasins
fut
[autogr.] considéré un Député de santé. Quant au S
r
Redon, c’est un homme qu’on ne connaît pas et je ne pense pas qu’on
puisse lui confier aucun travail de comptabilité. – J’accorde au député de santé une ration de vivres telle qu’on la donne à la
garnison de la Pianosa. – Recommandez au commandant Gottmann, de distribuer le lait et tout ce qu’il pourra se procurer
de sa basse-cour aux officiers et soldats. – Donnez l’ordre qu’on ne renvoie ici aucun effet d’artillerie. Qu’on les garde dans
les magasins et qu’on n’en dispose pas sans ordre. – Recommandez de former un corps de garde dans l’islot et d’y avoir des
vivres pour 7 à 8 jours ». Il veut savoir s’il y a vraiment « de l’eau abondamment dans la Pianosa. Il est donc indispensable qu’on
fasse creuser 2 ou 3 puits dans les lieux où on croit qu’il y a de l’eau, mais à quelque distance les uns des autres. Aussitôt que
l’expérience prouvera qu’il y a de l’eau, on donnera les ordres pour creuser de beaux puits. – Recommandez au commandant
qu’aucun pêcheur Napolitain ou autre, ne pêche le corail sans une permission de lui et de M
r
Rochon. On empêchera de
pêcher à ceux qui ne l’auraient pas. Les pêcheurs ne devront pas relacher au cap S
t
André, mais prendre station à la Pianosa.
Leur permission sera renouvellée tous les mois, et le commandant est autorisé à prendre pour chacune, 2 francs
pour prix du
passage
[autogr.] qui seront versés dans la caisse des travaux de l’isle. La Caroline et l’Abeille croiseront et s’assureront que
les pêcheurs ont des permissions. Ils devront venir après la pêche arranger leur corail à Porto Ferrajo, et le vendre là ». Il se
rendra bientôt avec le brick à la Pianosa : « Il est nécessaire que je trouve tous les dessins faits et l’isle reconnue. Je porterai
mes tentes. Me faire connaître les lieux où elles devront être placées. – Je suppose que tous les Dimanches, le curé dit la
messe, soit dans une grotte, en plein air, ou sur le bâtiment l’Abeille »…
Reproduction page ci-contre
290.
NAPOLÉON I
er
. L.S. « Napol », Portoferrajo 18 août 1814, au général comte Bertrand ; 3/4 page in-4. 800/1.000
Il l’invite à donner l’ordre au sieur Lapi « de faire acheter la maison d’un particulier, dans laquelle logent maintenant les
travailleurs de la garde à S
t
Martin. On y établira provisoirement la cuisine. Faites en faire le plan par l’architecte. Les écuries
et remises seront dans la maison de Marc Petrucciani, le corps de garde des hommes à pied et à cheval, dans la maison de la
Ve
e
Petrucciani, et enfin la maison de Lambardi servira de succursale pour la vacherie et la basse-cour ; ordonnez à l’architecte
de voir ces différentes maisons et de présenter un projet pour les arranger selon leur destination, sans y faire de dépenses »…
291*.
NAPOLÉON
II
(1811-1832) Roi de Rome, duc de REICHSTADT, l’Aiglon, fils de Napoléon I
er
. Manuscrit autographe
(fragment) ; 2 pages in-4 ; en italien (portrait gravé joint).
4.000/5.000
Rare feuillet provenant d’un cahier d’écolier, devoir d’histoire en italien au sujet de Johan T’Serclaes, comte de Tilly
(1159-1632), le grand homme de guerre et stratège wallon au service du Saint-Empire. … « Éduqué par les Jésuites, il fut inspiré,
encore petit garçon, par un amour ardent du catholicisme, qui enflamma le guerrier arrivé à l’âge adulte, dans des activités
contre les ennemis de cette foi. En ces temps, lorsque les opinions religieuses étaient la cause apparente de la guerre, ce
désir de se battre trouvait d’abondantes occasions de se satisfaire [ici, le maître a corrigé l’Aiglon, qui avait employé un mot
impropre]. Durant la longue vie de Tilly, il n’y eut quasiment pas de guerre en Allemagne, dans laquelle il ne joua un rôle
important », etc.
Reproduction page ci-contre