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298.
Michel NOSTRADAMUS
(1503-1566). Manuscrit :
Recueil de quelques prophéties de Michel Nostradamus,
Médecin du Roy Charles IX
(Marseille, 1747) ; volume in-12, reliure vélin d’époque.
200/300
Copie figurée, calligraphiée avec soin, d’une édition comprenant : 1 f. de titre, 12 ff. de préface, et 39 pp. numérotées de
prophéties, plus qqs ff. blancs.
299.
Jacques OFFENBACH
(1819-1880). L.A.S., Samedi, à un ami ; sur 1 page à son chiffre.
250/300
« Ma femme réclame la loge promise. Quand aurai-je l’honneur de te voir ? »…
On joint 5 L.A.S. par Ludovic Halévy, Henri Meilhac, Ambroise Thomas (2) et Pauline Viardot.
300*.
Valentine VISCONTI, duchesse d’ORLÉANS
(1368-1408) femme de Louis d’Orléans, mère de Charles d’Orléans.
Charte en son nom, Blois 22 février 1407, signée par Bernart ; vélin oblong petit in-4.
250/300
Valentine duchesse d’Orléans, comtesse de Blois et de Beaumont, dame de Coucy, « aians la garde et gouvernement de
nre trescher et tresamé fils Charles duc dudit duchié d’Orleans et de Valois, et de noz autres enfans », voulant récompenser
les bons services de Denis Mariete, auditeur des comptes de feu son mari, lui fait don de « six tasses dargent blanc, achacune
ung escu hache ou sous pardehors aux armes de feu nre dit seigneur qui poisent ensemble six mars dargent ou environ,
lesquelles tasses dargent sont de linventaire de la vaisselle dargent que ledit Denis a eu pieca en garde par inventaire de par
feu nre dit seigneur au temps quil estoit son argentier »…
301.
Gabriel OUVRARD
(1770-1846) financier et spéculateur, fournisseur des armées de la Révolution et de Napoléon.
L.A.S., Toulon 29 avril 1842, à Eugène Balleydier fils ; 1 page in-8.
120/150
Il fait envoyer à l’amiral Baudin le premier volume de ses
Mémoires
ainsi qu’une brochure de son fils contre la conversion
des rentes : « j’aurai l’honneur de lui faire parvenir les deux autres volumes imprimés de mes mémoires avec une nouvelle
brochure de mon fils sur la suspension en entier de l’impôt foncier pendant la paix sans aucun nouvel impôt, afin d’arriver à
avoir une ressource grande et certaine pour soutenir une guerre, même de longue durée »…
302.
PEINTRES
. 30 lettres ou pièces.
150/200
Lettres, dédicaces, cartes, dessins, photographies, etc. L. Cappiello, Joseph-Désiré Court, Édouard Detaille, A.Dunoyer
de Segonzac (signature), André Gill, Louise de Guimard (3), Lebarbier, Émile Lecomte, Merlin de Thionville (lettre avec
dessin), Olivier Merson, Nieuwerkerke, A. Planson, Odilon Redon (photo de groupe avec Jean Guitry), Charles Terrasse,
Albert Tiluze, Georges Turpin, H. de Waroquier, etc. Plus divers documents joints.
303.
Joséphin PÉLADAN
(1858-1918). L.A.S. « Sar Péladan » ; 3/4 page in-4 avec couronne en vignette. 80/100
« L’imprimerie Colin de Lagny a ma copie, depuis douze jours & je n’ai point reçu d’épreuves ». Il faut se hâter : « si la
publication n’avait pas lieu en juin, ce me serait un préjudice grave »…
304.
Eugène PELLETAN
(1813-1884) homme politique et écrivain, membre du gouvernement de la Défense nationale.
Manuscrit autographe,
Qu’allons-nous faire ? La Conférence de Zurich
, [1859]
; 16 pages in-fol., avec ratures et
corrections.
200/250
Au sujet du traité de Zurich (11 novembre 1859) qui, suite à l’armistice de Villafranca, met fin au conflit opposant
l’alliance franco-sarde à l’Autriche sur tout le nord de l’Italie. Pelletan revient sur l’armistice de Villafranca : « La France venait
d’apprendre la victoire de Solferino. L’imagination populaire entrait à son tour en campagne. L’Autriche, disait-elle, avait
donné sa mesure. Son épée n’était pas de longueur. […] partout elle avait cédé, au génie de ce qu’on appelle maintenant la
démocratie de l’Armée française ». Il défend une certaine unité italienne : « Mais si l’Italie a le droit de beaucoup rêver parce
qu’elle a beaucoup souffert, on ne force pas avec un rêve la main du destin. […] revenons donc à l’intention de ce projet. Nous
croyons sincèrement qu’il a entendu confédérer non seulement les Princes avec le reste de l’Italie, mais encore les peuples
réconciliés aussi avec leurs gouvernements par des constitutions », etc. Il conclut : « L’amnistie donnée à l’Italie, et au besoin
imposée, on peut gémir encore sur le sang versé, mais chaque goutte aura du moins racheté une larme, et le génie de l’Italie,
bien qu’à présent épars en Europe, désormais au complet, pourra attendre en paix le dernier mot de la destinée de sa patrie ».
305.
André PÉRATÉ
(1862-1947) historien de l’art, spécialiste de littérature italienne et traducteur. Manuscrit
autographe,
Commence la vie du frère Genièvre… 
; 19 pages petit in-4 (lég. piq.), rel. vélin orné de filets et
d’arabesques dorés avec écu au plat sup.
Château de Vertcœur
.
100/120
Relation des tentations et des vertus de l’un des premiers compagnons de François d’Assise, par le traducteur des
Fioretti 
: « Un des très élus premiers disciples et compagnons de saint François fut frère Genièvre, homme de profonde
humilité, et de grande ferveur et charité »…