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Le manuscrit, à l’encre bleue, présente quelques corrections, mais surtout un important passage biffé (pages 16-19),
remplacé par de nouvelles pages 16 à 19. Ce passage supprimé développe des réflexions sur la bourgeoisie d’Eugène Scribe :
« Oui, ce fut assurément un des moyens d’action les plus puissants et les plus légitimes de cet aimable génie, que son
intelligence cordiale, son accord intime avec les sentiments et les idées de cette classe moyenne dont il était lui-même
issu ; de cette bourgeoisie qui, dans sa libre et large expansion de chaque jour, constitue la partie vraiment émancipée, la
partie méritante, et comme la noblesse illimitée de la démocratie »… Feuillet s’interroge aussi sur l’éloge du devoir opposé
à la passion, chez Scribe, et estime que l’œuvre littéraire de son devancier était aussi « une œuvre de combat et de légitime
défense » : « Je m’incline pour ma part avec respect, et […] avec reconnaissance, devant le grand mouvement littéraire de
cette époque dont la puissance, la liberté et l’éclat rayonnent encore sur nous »…
Le manuscrit est relié avec l’édition originale des
Discours prononcés dans la séance publique tenue par l’Académie
française pour la réception de M. Octave Feuillet
(Paris, Firmin Didot, 1863) ; il porte en tête l’ex-libris
Bibliothèque Ed. Taigny
.
Plus un portrait gravé joint (épreuve sur chine).
131.
Jean-Baptiste-Antoine, bailli de FLACHSLANDEN
(1739-1825) général des galères et Grand-Turcopolier de
l’ordre de Malte, député de la noblesse d’Alsace aux États généraux. L.A.S., 30 décembre 1771 ; 3 pages in-4.
150/200
[Après l’expédition de Tunis où Flachslanden commandait les galères de Malte.] Le grand maître de l’Ordre désire
« que vous fissiés connoitre au roy le zèle et l’empressement avec lequel jay cherché à estre utile à son escadre », et le duc
de Praslin « avoit eu l’intention de me procurer quelque marque de distinction lors de sa retraite […] tous les officiers qui
ont servi dans l’expedition de Tunis ont été comblés des graces du roy. J’ose croire que l’escadre de Malte que j’avois alors
l’honneur de commander n’a pas peu contribué au succès de cette campagne »…
132.
Gustave FLAUBERT
(1821-1880). L.A.S., Dimanche soir, à une dame ; sur 1 page in-8.
300/400
Il la prie d’indiquer au porteur si elle sera chez elle le lendemain entre 5 et 6 heures et demie : « Il y a bien longtemps que
je ne vous ai vu. & j’ai bien envie de vous baiser les mains »…
133.
FRANC-MAÇONNERIE
. 2 brevets maçonniques, 1809 ; vélins in-plano (les sceaux manquent), nombreuses
signatures.
300/400
Gaëta 24 février 1809
, de la R.L. de Joachim Premier, pour Stanislas Renaud, natif de Saint-Amour (Jura), avec grand
décor peint à l’encre et au lavis.
Cherbourg 17 juin 1809
, de la R.L. de la Fidelle Maçonne, pour Charles-Philippe Viel, quartier-
maître, natif de Versailles, décor gravé.
On joint un document sur parchemin (Rouen 1487), un ms de l’oraison funèbre de Michel Le Tellier par l’abbé Maboul
(1686), et une photo dédicacée de Felix van Daële.
134*.
FRANÇOIS I
er
(1494-1547) Roi de France. P.S., Amboise 24 novembre 1516 ; contresignée par le secrétaire d’État
Deneufville ; vélin obl. in-fol. (portrait gravé joint).
1.200/1.500
Lettres patentes concernant Philibert Babou de La Bourdaisière (1484-1557, l’époux de sa maîtresse Marie Gaudin, le
futur Surintendant des Finances), alors « conseiller et controlleur de nostre argenterie […] nagueres commis à la recepte et
paiement des archers de nostre garde françoise », sous la conduite du Sieur de Crussol. Le Roi ordonne aux généraux de ses
finances de payer à Philibert Babou la somme de 17260 livres 8 sols 4 deniers pour le paiement desdits archers…
Reproduction page ci-contre
135*.
FRANÇOIS I
er
. P.S., Fontainebleau 10 décembre 1529 ; contresignée par le secrétaire d’État Breton ; vélin oblong
in-fol.
700/800
Ordre de payer à Jehan de La Combe, « homme darmes de noz ordonnances soubz la charge et conduitte du Sr du
Ludde », la somme de 45 livres tournois pour ses gages…
136*.
FRANÇOIS I
er
. P.S., Yerres 7 juillet 1544 ; contresignée par le secrétaire d’État Claude de L’Aubespine ; vélin
oblong in-fol. (brunissure au centre et lég. mouill.).
700/800
Ordre à son trésorier Jacques Bochetel de payer, sur les sommes réservées au paiement des gages de « feu nostre
cousin le cardinal Le Veneur en son vivant grand aumosnier », la somme de 476 livres 13 sols et 4 deniers tournois au cardinal
de Meudon, son successeur dans l’état de « grand aumosnier »…