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137*.
FRANÇOIS II
(1544-1560) Roi de France. L.S., Bar-le-Duc 28 septembre 1559, au Capitaine des bandes françaises
en la ville de Metz et pays Messin ; contresignée par le secrétaire d’État Jacques Bourdin ; 1 page in-fol., adresse
(portrait gravé joint).
2.500/3.000
Très rare lettre de la seule année de règne de ce jeune roi de quinze ans. Ayant été averti de l’indisposition du
Sieur de Vieilleville, il l’a autorisé à « se retirer en sa maison pour quelque temps, affin de pourveoir plus songneusement au
recouvrement de sa santé », il a nommé le seigneur de Senetaire, gentilhomme de sa chambre, « pour avoir la charge de Metz
et du pays messin, et y commander en son absence comme aussi en tous les aultres lieux estans de son gouvernement ». Il
ordonne au capitaine, sous peine « de me desobeyr et desplaire et dencourir mon indignation que vous ayez à le respecter
et luy defferer et obeyr en tout »…
Reproduction page précédente
138.
Peter
FRANSZ
(1645-1704) philologue hollandais et poète latin. Poème autographe signé « P. Francius »,
Viro
politissimo Jacobo de Wilde
… ; 1 page in-4 en latin.
150/200
Belle pièce de vers latins à la gloire de son ami Jacob de Wilde.
139.
Eugène FROMENTIN
(1820-1876) peintre et écrivain. 2 poèmes autographes signés, 1841 ; 2 et 3 pages oblong
in-fol.
500/700
Beaux et longs poèmes de jeunesse (Bibl. de la Pléiade, p. 830-385).
*
À Madame Ch. B.
, Paris 24 avril 1841, 98 alexandrins chantant de paisibles joies de l’amitié [Thérèse Bataillard était la
mère de Paul, ami intime de Fromentin].
« On rentrait ce jour là, sans beaucoup se connaître,
Ensemble, après dîner, d’un rendez-vous champêtre »…
*
Une impression de voyage
, Saint-Maurice juin 1841, dédiée «
À mon ami Émile B.
 », pièce de 132 vers, inspirée de
Jocelyn
, imaginant les charmes d’une vie de curé dans un presbytère de campagne :
« J’avais vu près d’Amboise, en côtoyant la Loire,
Dans un doux lieu dont j’aime à garder la mémoire,
Près d’un mur de chapelle et d’une ogive à jour,
Un toit modeste, pauvre, à l’abri d’une tour »…
On joint un poème a.s. d’Auguste Giraud,
La Douleur, le plaisir et l’amitié
, 29 décembre 1853.
140.
Louis-Antoine GARNIER-PAGÈS
(1803-1878) homme politique. L.A.S., Paris 10 octobre 1837, à M. Hernoux,
ex-député à Dijon ; 1 page et demie in-4, adresse.
120/150
Il regrette l’intention de son ancien collègue de quitter la Chambre : « vos amis de la gauche n’oublieront certainement
pas que vous avez longtemps partagé leurs travaux et toujours secondé leurs efforts ». Parmi ses successeurs, il remarque
Louis Viardot : « je le connais trop bon patriote et trop honnête homme pour ne pas être certain qu’il ne fera jamais défaut
à la cause de la liberté »...
On joint une L.A.S. de Frédéric Passy à Louis Viardot (1868) ; une carte de visite avec 2 lignes autogr. de G. Picquart ;
7 L.A.S. du chirurgien Paul Segond à la famille Viardot (1881-1912) ; 2 L.A.S. de Gyp à Juliette Adam ; 2 photographies de
Gambetta.
141.
Paul-Élie GERNEZ
(1888-1948) peintre et illustrateur. 2 L.A.S. avec dessins, et 3 dessins originaux signés, juillet-
septembre 1946, [au Professeur Alajouanine] ; 6 pages formats divers, plume et lavis.
500/700
3 août 1946
. De retour d’une demi-heure de rayons à la Salpêtrière, il qualifie sa peinture de « lointaine » : « Le “Gernez”
que j’ai connu autrefois me donne peu de souvenirs. Pour m’accrocher quand même, je vais donc faire un petit dessin pour
vous. Il sera mauvais par définition » ; au-dessous, petit paysage…
12 septembre 
: « Je vais vous faire un croquis. Je ne peux plus
ni lire, ni écrire », avec paysage marin (Honfleur)… D’autres dessins, avec envoi, représentent un paysage avec église ; un bord
de mer ; un arbre… On joint une émouvante l.a.s. de sa femme (5 août 1946), sur l’état de santé de Gernez, et sa difficulté à
travailler.
Reproduction page ci-contre
142.
André GIDE
(1869-1951). L.A.S., [Rome] 28 janvier 1898, à un ami ; 4 pages in-8 (petit trou par brûlure affectant qqs
lettres, bords inégaux).
800/1.000
Importante lettre sur l’affaire Dreyfus. Il répond à la place de Madeleine ; ils trouvent « parfaite » cette lettre de
Marcellus [son beau-frère Marcel Drouin], et pas seulement parce qu’il pense comme eux. « Cette école de politique nous
mûrira tous, et, quant à nous deux mon cher vieux, nos pensées (quoi que tu fasses) se comprennent trop bien, pour que de
nos discussions futures ne sorte pas quelque profit, pour l’un comme pour l’autre – ou bien ce serait à la grande honte de nous
deux. […] Ce qu’il y a de dégoûtant, je le sais bien, c’est qu’ils s’en fichent pas mal, de l’innocence de Dreyfus (comme vous de
… /…