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216. [
Stéphanie Rolier, comtesse LEFEBVRE-DESNOUETTES
(1787-1880) femme du général d’Empire]. 11 lettres à
elle adressées, 1838-1859.
250/300
Stéphanie de Beauharnais Grande-Duchesse de Bade (l.a.s. de son « ancienne compagne » : elle désire la voir seule
pour évoquer leurs souvenirs de jeunesse) ; Caroline Bonaparte (5, dont une l.a.s. se félicitant du retour de Lefebvre-
Desnouettes, et 4 l.s. comme comtesse de Lipona, 1838-1839), Hippolyte Guérard (maire de Fontaine-la-Mallet, l.a.s. avec plan
joint du logement de la comtesse, 1859), baron Dumoulin (3 l.s., comme secrétaire de la commission de la souscription pour
la fondation d’une messe commémorative de la mort de Napoléon, 1843-1845), plus une en italien de sa « mère ». On joint un
faire-part de mariage de Marie-Thérèse de Reiset (1879), et des notes autogr. de Gustave de Reiset concernant les papiers
Lefebvre-Desnouettes.
217.
Hugues LE ROUX
(1860-1925) écrivain. Manuscrit autographe signé,
Aux abattoirs 
; 13 pages et quart in-4, avec
corrections à l’encre rouge.
200/300
Sanglant reportage sur l’œuvre des « tueurs » des abattoirs de la Ville de Paris, leurs méthodes, avec détails sur les
pratiques différentes des « sacrificateurs israélites »…
218*.
Ferdinand de LESSEPS
(1805-1894) ingénieur et diplomate, constructeur du canal de Suez. L.A.S., Suez 29 août
1869 ; 1 page in-8.
400/500
« Monsieur le Commandant du Benares est prié de vouloir bien amener avec lui et les deux officiers invités, le maître
mécanicien du steamer, pour diner demain à 7 heures à l’Hôtel Péninsulaire ». Il ajoute : « Le passage par l’écluse de Suez d’un
convoi venant de la Méditerranée aura lieu à 4 heures moins
¼
».
219.
Ferdinand de LESSEPS
. L.A.S., Paris 11 décembre 1883, au comte de Reiset au château du Breuil ; 1 page in-8,
enveloppe.
120/150
Il le remercie de son bon souvenir « et du désir manifesté par votre jeune fils à l’occasion de la tentative dont l’auteur est
maintenant sous la main de la justice »…
220.
Étienne-Louis-François LE TOURNEUR
(1751-1817) membre du Directoire. L.S. comme Président du Directoire
exécutif, contresignée par le secrétaire général Joseph-Jean Lagarde,
Paris
2 germinal IV (22 mars 1796), à
Saliceti, commissaire près l’Armée d’Italie ; 2 pages in-fol., vignette et en-tête du
Directoire exécutif
(
cachet de
la collection Crawford
).
250/300
Avant l’arrivée de Bonaparte en Italie. Le Directoire a pris en considération l’opinion de son commissaire près l’Armée
d’Italie, et « le Général Buanoparte [
sic
 !]qui va succéder au Général Schérer, est chargé des dernières résolutions prises » au
sujet des opérations ; « une forte somme en numéraire précède le Général Buanoparte et va vous mettre en état de subvenir
aux besoins les plus pressans »… Que Saliceti s’occupe cependant toujours de l’emprunt projeté sur les Génois, et d’éteindre
l’insurrection de la division d’Orméa, due à la malveillance de quelques séditieux, et à la disette de la division. « Ecclairez les
égarés, faite-leur voir combien ces révoltes indignes du soldat républicain, souillent leur gloire passée sans améliorer leur
sort actuel »…
221.
LETTRES DE SOLDAT
. 38 L.A. ou L.A.S. la plupart de Blanchard, Paris et La Haye 1798-1800 ; environ 90 pages
la plupart in-4, qqs adresses.
250/300
Belle correspondance du « Commissaire Ordonnateur en Chef de l’Armée du Nord » Blanchard à son parent
Blanchard, Inspecteur de l’habillement des troupes, avec quelques lettres au C
en
Benoist, Major de l’Armée… Nous citerons
l’extrait d’une lettre de
La Haye 21 nivose VII (10 janvier 1799)
. Il s’inquiète des changements pouvant survenir « tant parmi
les Commissaires des Guerres que parmi les généraux. Brune croit lui-même ne pas rester longtemps dans ce païs cy, et
alors cela me feroit désirer d’en sortir surtout dans l’incertitude de son successeur, d’autant que je craindrois que cela ne
fut Tilly, qui est attaché à notre armée en tant qu’inspecteur, et qui ne convient pas, et qui ne me convient pas davantage.
Malgré tout cela, je ne ferai aucune démarche pour aller ailleurs, ce n’est pas dans mes principes, mais si on me proposoit un
changement, je l’accepterois, surtout pour le Général Bernadotte dont j’estime les talens et le caractère, mais cela doit venir
du gouvernement, de mes amis, et je ne puis personnellement faire aucune démarche »…
222.
Charles-Joseph, prince de LIGNE
(1735-1814) écrivain et homme de guerre. L.A., à sa « bonne protectrice » ;
1 page in-8 (déchirée et recollée).
500/700
Curieuse lettre. « Tenés, ma bonne Protectrice. Faites de cela tout ce que vous voulés, et pouvés, pour me faire meriter
mon titre de la Gazette de Hambourg. Si vous croyés tout cecy digne d’etre corrigé, et embelli par vous, tant mieux. Ou
un gros tome alors, ou 2 petits ; si vous y mettés mon Baden, ce serait 3. Mais ce dernier corrigerait peutetre ce que votre
singuliere indulgence cachet du génie, et de la bonté, vous fait trouver supportable. Je sacrifie mon grand cœur à mon petit
esprit qui retravaille mes lettres à l’Empereur, et à mon long corps qui se repose en même tems. Je ne sors pas de peur de
vous faire mourir de jalousie. Bonjour, être supérieur à tous les êtres. Etre parfait, Etre sans pareil »…