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228.
LIVRES DÉDICACÉS
. 6 livres avec envois autographes signés.
400/500
Marcel Arland,
La Grâce
(Gallimard, 1941, s.p.) ; André Gide,
Si le grain ne meurt
(Gallimard, 1928, 14
e
éd., cart.), dédic.
à Léon Lemonnier ; Julien Green,
Adrienne Mesurat
(Plon, 1927, sur Alfa), dédic. à Mme Lucien Fontaine ; François Mauriac,
Le Baiser au lépreux
(Grasset, 1922), dédic. à M. de Freycinet ; Paul Morand,
Le nouveau Londres
(Plon, 1962, éd. revue et
corrigée, cart. d’éditeur), dédic. à Paul Mousset ; Pierre Naville,
Trotsky vivant
(Julliard, 1962).
On joint : E.L.T. Mesens,
Troisième Front, poèmes de guerre, suivi de Pièces détachées
, illustré par l’auteur (London
Gallery Editions, 1944, n° 348 signé).
229.
Jean LORRAIN
(1855-1906) écrivain. L.A.S., 15 juillet 1885, à son éditeur E. Giraud ; 1 page et demie in-8. 200/250
Il le prie d’envoyer ses ouvrages
La Forêt bleue
,
Modernités
et
Viviane
, à Pol de Mont, professeur à l’Athénée royal
d’Anvers, « qui se propose de me consacrer un long article dans une des Revues de là-bas et de me faire connaître, il faut
toujours encourager ces choses-là »… Léo d’Orfer, auquel on devait envoyer
La Forêt bleue
et
Viviane
, les lui réclamer
« prétendant n’avoir rien reçu ». Il s’inquiète de n’avoir pas de nouvelles d’autres journalistes, Georges Duval, Élémir Bourges.
Il ne reçoit rien de l’imprimeur Décembre : « cela devient odieux ! Qu’est-ce que c’est que cet animal là ? Votre fils a eu
décidément la main heureuse. Le 15 Juillet et le manuscrit a été remis le 1
er
Avril. Enfin »…
On joint une l.a.s. de l’imprimeur M. Décembre, 5 août 1885, à Giraud : « Il n’entre pas dans mes goûts de suivre M. Jean
Lorrain sur le terrain des injures, des récriminations, ni des taquineries », etc.
230.
Jean LORRAIN
. L.A.S., Fécamp 16 septembre [1888], à un « Cher Maître » [Catulle Mendès ?] ; 2 pages obl. in-12.
200/250
Il envoie un article sur la
Ville d’Ys 
: « j’ai compulsé La Villemarqué, les légendes, les manuscrits, essayé de faire passer
dans ma prose toute la mélancolie de cette belle légende, qui est celle de la femme et de la mer, cité Renan, Lalo, etc et crois
cet article très
Revue
et très d’actualité pour le numéro d’Octobre, vu la rentrée et le succès et la reprise à l’Opéra Comique
de l’opéra de Lalo [
Le Roi d’Ys
], qui a révolutionné Paris au printemps. Pour parachever l’œuvre j’ai épinglé en tête le nom de
l’incomparable Péladan, dont la naïveté a fait à tous ici notre joie.
Peladan naïf
, quel article ! et pourtant rien de plus vrai ; à
la dispositione ouste senores
d’ailleurs, le dit article à faire »…
231.
Jean LORRAIN
. Manuscrit en partie autographe et signé,
Astarté. Le Manuscrit
, [1899]
; 7 pages petit in-4
découpées pour impression et remontées sur onglets, rel. cart.
400/500
Manuscrit du second chapitre de
Monsieur de Phocas
:
Le Manuscrit
, publié le 21 juin 1899 dans
Le Journal
, avant la
publication du roman chez Ollendorff en 1901. C’est d’abord un portrait à plusieurs voix du duc de Fréneuse, devenu M. de
Phocas, puis la transcription du premier manuscrit de son journal.
Le premier quart du texte environ est de lamain de Lorrain, qui cède ensuite la plume à samère, mais revoit soigneusement
le texte avec des corrections autographes.
Reproduction page suivante
232.
Jean LORRAIN
. L.S., 28 septembre 1903, à Paul Porel ; 2 pages in-8, en-tête
Hôtel du Quai Voltaire
.
150/200
Sur sa pièce
Sainte-Roulette
, écrite avec Gustave Coquiot, qu’il propose au directeur du Vaudeville. « Retour de
Corse et autres lieux après cinq mois d’absence, je serais curieux de vous soumettre quatre actes modernes commis par moi
et Mr Cocquiot sur le monde des joueurs. J’habite Nice depuis trois ans et j’ai vu de très-près le monde cosmopolite et les
grands rastas de Montecarle. C’est une pièce d’observation humoristique en même temps d’une grande intensité dramatique,
puisque le dernier acte met en scène l’assassinat d’un gros joueur à l’hôtel de Paris par deux forbans de la haute pègre des
villes d’eau […]. Le drame se passe dans la haute société russe mêlée à des espèces cosmopolites. […] La pièce est neuve,
hardie, et en dehors du cadre habituel, ne comporte que trois décors et veut au 1
er
acte un bar bien amusant à établir pour un
curieux de mise en scène comme vous »…
233.
Jean LORRAIN
. L.A.S., Auteuil samedi ; 2 pages in-8.
150/200
Il n’est pas libre mardi : « un diner organisé depuis longtemps avec des amis ! » Il le regrette d’autant plus qu’il aurait
beaucoup aimé les revoir, « vous et Frank Harris et vous me dites qu’il repart le lendemain – Quel ennui ! » Il quittera lui-même
Paris le 19 juin pour une dizaine de jours, mais espère les voir en juillet. Mais « Si Frank Harris pouvait être
visible
mardi de
7 à 8 à l’Élysée Palace j’irai certes lui serrer la main en descendant diner à Paris »… On joint une fin de L.A.S. « Jean » (post-
scriptum, 2 p. obl. in-8), rendez-vous « demain de 10 à minuit au Wepler, place Clichy, ou plutôt à l’ancien Œil crevé, situé à
côté, dit aujourd’hui le café de l’Hippodrome ».