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6.
ANCIEN RÉGIME
. 35 documents ou dossiers.
150/200
A.M. Beauharnois (6, 1715-1719), abbé Denis de Pequilhan de L’Arboust (testament, 1804), Charles de La Vieuville (1623),
Anne de Souvré marquise de Louvois (1715), duchesse de Mazarin (1771), Armande Charlotte de Durfort duchesse de La
Melleraye (1698), famille de Pardaillan (6, 1784-1811), Phelypeaux (1715) ; liasse de documents concernant les pauvres de la
paroisse Saint-Paul et le legs de Mlle de Rezay (1763, avec 4 l.s. de l’archevêque de Paris Christophe de Beaumont) ; sac de
procédure ; etc. On joint un lot d’imprimés.
7.
ANCIEN RÉGIME
. 12 lettres ou pièces.
200/300
Henri d’Aguesseau (Frontignan 1676), Charles de Barentin (1789 à Terray), Marie de Beauvillier (Montmartre 1656),
charte de 1345, Charles Coffin (1726 sur le collège de Beauvais et Rollin), Silvester Danckelman (Lingen 1657), François de
Neufchâteau (Mirecourt 1781, au Dr Maret de l’Académie de Dijon), Louis XIV (secrétaire, 1655), Pierre Mathieu (1614, pour sa
pension d’historiographe), comte de Melfort (1781), etc.
8*.
ANNE D’AUTRICHE
(1602-1666) Reine de France, femme de Louis XIII, mère de Louis XIV. P.S., Compiègne 21 juin
1650 ; contresignée par son secrétaire des commandements Hugues de Lionne (1611-1671) ; vélin in-4 (portrait
gravé joint).
350/400
« La Reyne Regente mere du Roy », souhaitant gratifier honorablement le S. Tissier, huissier de la Chambre, lui fait don, en
considération de ses services, de la moitié de ce qui proviendra des droits de vente de la terre de la Ruais vendue par René
Ferron S. de La Villandon à René de Guergu et Charles Ranzart S. des Fontenelles…
9.
Marie-Laetitia Napoléon, duchesse d’AOSTE
(1866-1926) fille du prince Napoléon, épouse du prince Amédée de
Savoie. 25 L.A.S., Prangins, Turin, Venise, Paris 1870-1915, à la baronne Clémentine de La Roncière-Le Noury, ou à
sa fille, Marguerite de La Roncière-Le Noury ; 74 pages formats divers, qqs à son chiffre ou aux armes.
150/200
Correspondance à la dame de compagnie de sa mère, et à la fille de celle-ci. La première lettre fut écrite alors qu’elle
n’avait pas encore quatre ans : « Envoyez-moi du chocolat. Victor et Louis et moi nous vous embrassons de tout notre cœur »
(3 septembre 1870)… Remerciements pour un souvenir de feu l’amiral (1881), désespoir à la mort de son mari (1890), chagrin
après la mort de sa mère, puis de sa belle-sœur (1911), hommage à sa mère (juin 1912)… Inquiétudes après la séparation des
Églises et de l’État (1906)… Critique voilée de sa belle-sœur Clémentine, qui aurait dû installer un hôpital à Bruxelles ou
à la frontière française : « C’était bien le rôle d’un Napoléon » (1914)… On joint une carte de piété avec adresse autogr. à
Marguerite ; 9 L.A.S. de sa belle-sœur, la princesse Clémentine, à la même ; qqs coupures de presse.
10.
ARABIE
.
Michel REY-GOLLIET dit Frère
Léon des Avanchers (1825-1879) explorateur et missionnaire en Afrique
et en Abyssinie, il racheta beaucoup d’esclaves. L.A.S. comme « religieux capucin, missionnaire apostolique aux
Gallas (Afrique centrale) », Aden (Arabie Heureuse) 22 septembre 1850, [à Gustave de Reiset] ; 4 pages in-4
remplies d’une petite écriture.
400/500
Très intéressant récit du jeune missionnaire, « perdu au milieu des déserts et dont toute l’imagination est absorbée
par l’étude des langues ». Le capucin a parcouru toute la côte est de la mer Rouge, Tor, Yambo, Médine et Gedda [Djedda] :
les villes sont de misérables villages et les côtes des déserts. « À Gedda les musulmans font voir le tombeau de notre grande
mère Ève. Selon eux, nos premiers parens après leurs chutes vinrent faire pénitence de leurs fautes à La Mecque. Ève mourut
à Gedda. La tête de notre première mère repose sur une montagne et ses deux pieds sur deux autres collines voisines et sur
son nombril ils ont élevé une pyramide »… Il croyait devenir la proie des poissons avant d’arriver en Abyssinie… Il décrit un
paysage montagneux superbe où campent quelques tribus errantes, évoque leur vie dure, le cri des chacals, la dévastation
de récoltes par des soldats ou des singes. Il donne le cours du blé, de montures et de bêtes d’élevage, ainsi que les mines
d’or, d’argent et de fer du pays, et résume la situation géopolitique de l’Abyssinie, depuis que l’ancien empire fut renversé
par « la lance du farouche Gallas ». Il décrit les mœurs sauvages de ce pays en guerre : l’esclavage des femmes et enfants,
l’émasculation des hommes, la maladie… Il explique aussi comment le pays dont les Turcs s’étaient emparés fut donné à la
France, et souhaite que la France s’en occupe. « L’Anglais travaille ce pays. Un consul britannique y rôde en tout sens. Mais les
Anglais y sont détestés à cause de leur religion. Mais cependant que l’on y fasse attention. L’Abyssinie plutôt que de vouloir
subir le joug turke se mettra à la disposition de la première puissance qui voudra l’exploiter. La Sardaigne a envoyé ici un
ancien missionnaire pour déterminer Oubié ou un roi de l’Abyssinie à lui donner une partie de la côte pour y colliniser
fiat
lux
»… Etc.