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239*.
LOUIS XIII
(1601-1643) Roi de France. L.S. (secrétaire), Lyon 6 septembre 1632, au S. de Terray ; contresignée par
Phelypeaux ; 1 page in-fol., adresse (portrait gravé joint).
150/200
Convocation des états du pays et comté d’Auxonne après les désordres survenus dans cette province, pour « faire
proposer ou remonstrer plusieurs choses concernans le bien des affaires »… [Cette lettre est écrite cinq jours après la victoire
de la bataille de Castelnaudary, qui vit la défaite du duc de Montmorency et de Monsieur Gaston d’Orléans, frère du Roi, qui
avaient tenté de soulever les villes de Provence contre le Roi et Richelieu.]
240*.
LOUIS XIV
(1638-1715) Roi de France. L.S., Paris 25 mars 1648, au Pape Innocent X ; 1 page in-plano, grand sceau
sous papier aux armes royales, adresse au verso (portrait gravé joint).
1.500/2.000
Très belle lettre du jeune Louis XIV, alors âgé de dix ans, au Pape.
Il recommande au Pape le Père Suarez, « Carme et nostre Predicateur ordinaire estant un suject que nous affectionnons
tant acause de sa vertu que pour les services qu’il a rendus dans ce Royaume, y ayant enseigné l’espace de 32 ans la Philosophie,
et la Theologie en qualité de Professeur Royal pendant 22 ans ». Sur l’avis de sa mère la Reine Régente, il demande de lui
« donner voix dans le chapittre general de son Ordre, afin qu’il ait par ce moyen un rang digne de son merite »…
Reproduction page ci-contre
241.
LOUIS XVI
(1754-1793) Roi de France. P.S. « Bon Louis », Versailles 25 février 1775 ; contresignée par Phelypeaux ;
1 page in-fol. à en-tête gravé
Garde de mon Tresor Royal
(2 lég. fentes réparées).
700/800
Ordre de payer 197.460 livres 7 sols 4 deniers au S. Pinson, « argentier de ma petite écurie », pour les dépenses de la
Petite Écurie pendant l’année 1774. La pièce est signée par le secrétaire de la main, puis visée et signée par le jeune Roi
(qui sera sacré le 11 juin) avec le mot « Bon » de sa main.
On joint une L.S. de Louis XV (secrétaire), contresignée par Phelypeaux, 22 décembre 1766, au comte de Jumilhac,
gouverneur de la Bastille, pour mettre en liberté le S. Charette de la Gacherie (conseiller au Parlement de Bretagne, arrêté
avec La Chalotais).
242*.
LOUIS XVI
. P.S., Paris 1
er
décembre 1790 ; contresignée par le ministre de la Justice Marguerite-Louis-François
Duport-Dutertre (1754-1793) ; vélin imprimé (premier feuillet d’un bifolium).
1.200/1.500
Rare impression de loi sur peau de vélin, avec la signature autographe du Roi.
L
oi relative aux troubles qui ont eu lieu à Uzès
, avec le Décret de l’Assemblée Nationale du 23 novembre 1790, décrétant
que le Roi est prié de donner des ordres au Directoire du Département du Gard afin que « la tranquillité de la ville d’Uzès
soit efficacement protégée » ; pour que « le procès soit fait selon les loix, par les Juges du District de Montpellier, au sieur de
Montagu, pour fait de désobéissance à la Loi » ; et « pour qu’à défaut par les Commissaires des soi-disant Catholiques de
Nîmes & d’Uzès d’obtempérer » au décret « qui les mande à la barre, ils y soient conduits par la force publique »…
Reproduction page ci-contre
243*.
LOUIS XVI
. P.S., Paris 18 décembre 1791 ; contresignée par le ministre de la Justice Marguerite-Louis-François
Duport-Dutertre (1754-1793) ; vélin in-plano en partie imprimé, à en-tête
La Nation, Le Loi & le Roi
. 800/1.000
Brevet nommant le Sieur Jean-Charlemagne de Montcimay de Musigny à la place de Commissaire ordinaire des Guerres.
244*.
LOUIS XVIII
(1755-1824) Roi de France. P.S. « Louis Stanislas Xavier », Versailles 18 janvier 1778 ; vélin obl. grand
in-fol., sceau sous papier.
150/200
Brevet de retenue de Contrôleur général de la Maison de Monsieur pour le Sr Chatelain fils, en remplacement de son
père.
245*.
LOUIS XVIII
. L.S. « Louis Stanislas Xavier », datée de sa main « à Hamm le 28 janvier 1793 », à son « frère et
Cousin » [Ferdinand I
er
, Roi des Deux-Siciles] ; 2 pages in-4.
3.000/4.000
Lettre historique où il prend la Régence, une semaine après l’exécution de Louis XVI.
« Monsieur mon frère et Cousin, Le crime affreux, par lequel les factieux de la France viennent de consommer leurs
attentats, m’a pénétré de la plus vive douleur, sans me faire oublier mes devoirs. Venger mon malheureux frère ; veiller sur le
sort de mon infortuné Neveu, devenu mon Roi, et rallier les sujets fidèles, sera la seule occupation qui puisse suspendre le
sentiment profond de mes peines. Ma naissance m’impose de me charger du fardeau de la Régence ; j’en connois tout le poids,
et j’espère que les secours de Sa Majesté m’aideront à le soutenir ». Il a chargé le Baron de Talleyrand de lui remettre une
copie de sa déclaration dans laquelle il se proclame Régent, « que je rends publique, faute de pouvoir la soumettre aux formes
usitées dans le Royaume de mes Pères. Mr le Baron de Talleyrand est chargé en même temps de solliciter Votre Majesté de
prendre sous sa protection une cause, qui est celle de tous les Souverains »…
Reproduction page 83