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59 HISTOIRE NATURELLE DE LA FRANCE. [1782-1792]. Ensemble 4 ouvrages en 5 volumes in-8, basane écaille
racinée, triple filet doré, dos long de maroquin rouge orné de motifs de rubans, paniers de fleurs, chaînettes et rosaces
dorés, pièce de titre et de tomaison de maroquin vert et havane mosaïqué, roulette à froid sur les coupes, tranches
jonquille (
Reliure du début du XIX
e
siècle
)
.
800 / 1 000
Réunion de quatre traités de botanique, d’hydrologie et d’entomologie, en édition originale :
▪
[DURANDE (J.-F.)].
Flore de Bourgogne, ou Catalogue des plantes naturelles à cette province
. Dijon, Fournier, 1782.
2 volumes. Flore régionale décrivant quelque 1300 espèces organisées selon le système de Jussieu.
Pritzel, n°2551
.
▪
FOURCROY (A.-F. de) et J.-J. DELAPORTE.
Analyse chimique de l’eau sulfureuse d’Enghien, pour servir à l’histoire des
eaux sulfureuses en général
. Paris, Cuchet,
1788
. Application à l’hydrologie la nouvelle chimie française, dont Fourcroy fut
l’un des meilleurs représentants après Lavoisier.
▪
AMOREUX (P.-J.).
Notice des insectes de la France réputés venimeux
. Paris, rue et hôtel Serpente, 1789. Illustré de
2 planches d’insectes gravées par
Sellier
.
Horn & Schenkling 221 – Hagen, I, 10
.
▪
LAMARCK (J.-B. de).
Extrait de la Flore française
. Paris, Visse,
1792
.
2
parties en un volume. Abrégé de
La Flore française
de Lamarck (
1778
).
Agréable ensemble en reliure uniforme, provenant de la bibliothèque des comtes Nicolai et Serguei Cheremetiev,
avec leurs ex-libris russes respectifs dans chaque volume.
Provenant d’une série plus volumineuse, l’exemplaire est titré
Histoire naturelle de la France
au dos des volumes, où la
tomaison a été occultée. Coiffes, coins et mors frottés, quatre charnières fendues, petits défauts d’usage sans gravité.
60 ISNARD (Achylle Nicolas). Traité des Richesses.
Londres, François Grasset, 1781.
2 volumes in-8, demi-basane fauve
mouchetée avec coins, dos orné de filets dorés, pièces de titre rouge (
Reliure de l’époque
)
.
2 000 / 3 000
Rare édition originale d’un ouvrage crucial dans le développement de la théorie mathématique de l’économie.
« Le
Traité
d’Isnard est un ouvrage tout à fait remarquable, bien que sa base théorique s’embarrasse d’arguments assez
communs contre les doctrines physiocratiques. Isnard fut le premier auteur à tenter une définition et une preuve
mathématiques de l’équilibre économique. Son
Traité
est aujourd’hui extrêmement rare... » (New Palgrave).
Séduisant exemplaire en reliure d’époque.
Il est, comme souvent, dépourvu des
2
ff. d’errata qui avaient été imprimés séparément.
New Palgrave, II, 1004-1005
.
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