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assure y avoir respectés les principes de la liberté. « Peuple
Cisalpin, soyez calme et tranquille, laissez s’agiter seuls
ceux qui voudraient vous plonger dans les malheurs de
l’anarchie et perdre votre liberté. C’est au gouvernement de
la République française à répondre à votre gouvernement
que la plus intime amitié continue entre vous et les
français ». Lui-même n’aura de cesse de lui donner des
preuves de son attachement. « Je donnerais ma vie pour
assurer votre bonheur et votre liberté. Mais, je le déclare,
j’employerai avec courage et fermeté l’autorité qui m’est
confiée pour faire respecter la République française, assurer
votre tranquillité et votre liberté, et préserver vos places de
la trahison et de l’envahissement de vos ennemis ».
1200 / 1500
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ROUGET DE LISLE Claude Joseph
- [1760-1836] - L’officier
auteur de « La Marseillaise »
PAS, ½ p in-12, Choisy-le-Roi, 16 septembre 1830 : reçu
de cent francs de M. Thibaudeau pour le compte de M.
Béraud.
200 / 300
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BERTHIER Alexandre
- [1753-1815] - Le futur Maréchal
Superbe texte historique. PS, 2 ½ p in-fol avec l’importante
vignette par Appiani à la gloire de Bonaparte dont les
victoires sont inscrites sur une pyramide (BB n° 116) et
l’en-tête « Alexandre Berthier » dont le grade « Général
de Division Chef de l’Etat Major Gal de l’Armée d’Italie »
a été biffé et remplacé à la main par « Général en chef »
[quelques renforts au dos au papier collant transparent].
Déclaration du 27 ventôse an 6 au Peuple de la République
Cisalpine. Un traité d’alliance avec la République française
peut seul lui assurer sa liberté et, par conséquence, est
« le dernier coup porté à la tyrannie ». « Une grande
trahison était organisée contre votre bonheur ». On a
déjà tué quelques « fils de cette conspiration » mais on
a cherché en même temps à soulever l’armée française
contre la discipline et à susciter des troubles dans quelques
uns de ses départements. Des « journalistes » ont été
payés pour insulter la nation française et « vous savez
qu’elle n’est point insultée impunément ». « Ces contre-
révolutionnaires cherchaient à faire égorger les français
et les cisalpins ». Des traitres à la solde des puissances
royalistes environnantes sont peut-être cachés dans
quelques autorités respectables de son gouvernement.
Des personnes, par exaltation irréfléchie ou ignorance,
risquent de les servir. Le Peuple cisalpin ne doit pas oublier
qu’il doit sa liberté au sang français et aux sacrifices de
cette grande nation. « Oui les français sont vos amis, ils le
seront toujours ». Dans les ordres que Berthier a donnés
en employant l’autorité militaire pour punir les traîtres, il
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