Page 66 - cat-vent_auction-art4-07-2012-cat

Version HTML de base

payeront les pots cassés : « cela doit être, car la clémence
est quelque part un crime ». En souscription de dernière
minute, il annonce que son chef de bataillon Bonnelli,
après réflexion, « marche aujourd’hui contre les rebelles ».
d) Félix BACCIOCCHI / LS « Félix », Lucques, 13 septembre
1805, envoyant un arrêté pris par « mon Ministre de
Piombino » [Napoléon lui avait offert six mois auparavant la
Principauté souveraine de Piombino].
800 / 1000
201
BONAPARTE Caroline
- [1782-1839] - La plus jeune sœur
de Napoléon, épouse de Joachim Murat - Ensemble de 3
documents
a) LS « Caroline », ½ p petit in-4, Portici, 5 octobre 1812, au
Général Bertrand, le remerciant des bonnes nouvelles de
sa lettre et l’encourageant à la tenir au courant de « tout ce
que vous croiriez propre à m’intéresser ».
b) LS « Ctesse de Lipona », Trieste, 27 juin 1826, à l’avocat
Vannutelli, lui annonçant que sa fille Louise lui a apporté
« les camées que vous aviez retirés du Sieur Baldini » qui
correspondent en nombre et qualité au bordereau qu’il en
avait dressé et le remerciant des soins qu’il a donnés à cette
affaire.
c) LS « Caroline », 2p in-8 plus page d’adresse avec
nombreuses marques postales, Trieste, 29 novembre
1829, à l’inventeur de la machine à filer le lin Philippe
Girard à Varsovie. Il lui est agréable de le savoir heureux
et elle remercie les Polonais d’avoir su l’apprécier et de
s’intéresser au succès de Girardoff [la ville qu’il a fondée
et dont il a donné son nom] et Haitemberg. Elle espère
sa visite en compagnie de son frère : elle aimerait tant
leur montrer ses jardins et recueillir leurs conseils pour lui
procurer de l’eau.
Joint : LAS (Rome 1822) de François MAC DONALD [1777-
1837], général italien, amant de Caroline.
800 / 1000
202
[BONAPARTE Caroline] -
Joachim MURAT
Grand Duc de
Berg et de Clèves puis Roi de Naples - [1767-1815] - Epoux
de la sœur de Napoléon, Caroline
LS « Joachim Napoléon », 1p petit in-4, Naples, 14 janvier
1809, au Comte d’Hunebourg [Clarke], intervenant pour
la promotion d’un adjoint de commissaire des guerres,
recommandé par le Ministre de France en Bavière Otto,
dont il est le beau-frère.
Joint : LAS du Prince Napoléon Lucien Charles MURAT
[1803-1878], le deuxième fils de Joachim.
300 / 400
203
[BONAPARTE Caroline] -
Joachim MURAT
PS « Joachim Napoléon », 1p in-fol, en italien, en-tête «
Gioacchino Napoleone Re delle due Sicile », donnée à
Naples le 1
er
juin 1810 : décret concernant le budget du
royaume.
199
[BONAPARTE Pauline] - Général Victor Emmanuel
LECLERC
- [1772-1802] - Commandant en chef de
l’expédition de St Domingue, il obtint la soumission de
Toussaint Louverture - mort de la fièvre jaune
LS, 1p in-fol, en-tête « Armée d’Italie - Etat Major Général »
avec grande et belle vignette allégorique gravée (la
République dans un ovale s’appuyant sur un faisceau,
pique en main) non répertoriée BB, Milan, 25 ventôse an
6, au sujet de l’emploi des modèles d’états destinés à
faire connaître la composition des conseils de guerre et de
révision des différentes divisions.
400 / 600
200
BONAPARTE Elisa
- [1777-1804] - Sœur de Napoléon,
Princesse de Piombino, de Lucques puis Grande Duchesse
de Toscanne, épouse de Félix Bacciocchi [Elle fut la seule
sœur à avoir possédé un pouvoir politique] - Ensemble de 4
documents
a) ELISA / LS « Elisa » avec deux mots aut., ½ p in-4,
Lucques, 22 janvier 1809, à Bigot de Préameneu, le
remerciant de ses vœux et l’assurant de l’intérêt qu’elle lui
porte. Portrait joint.
b) ELISA / LS « Elisa », 1p petit in-4, Livourne, 23 juillet
1812, au Duc de Feltre lui confirmant que, conformément
à ses intentions qu’il lui avait fait connaître, les sous-
officiers et caporaux désignés pour être employés dans
les compagnies d’artillerie du premier ban à Florence et à
Grenoble, sont partis de Livourne le 18.
c) Félix BACCIOCCHI - [1762-1841] - Général époux
d’Elisa / LS « Bacciocchi », avec souscription aut., 1 ½ p
in-fol, Ajaccio, 3 floréal an 8, au Général Cervoni, au sujet
de la situation dans le département du Liamone, dont
les tristes nouvelles jetteraient son correspondant dans la
consternation si « je n’étais convaincu que nous aurons des
moyens de réduire les rebelles ». Pour l’heure, en peine
d’argent et sans armes, il a pris le parti de faire rentrer chez
eux ses conscrits, mais il est bien persuadé que les rebelles
199
66