211 - AFFICHES DEVENTES
Ens. de 38 affiches d’annonces de ventes de maisons, propriétés, immeubles, terres :
Département de l’Yonne, XIX° (34) / Cambrai, 1839 / Neauphle-le-Château, 1840, 1883, 1916
(3)
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212 - AISNE
Ens. de 2 affiches : Instruction de La Bourdonnaye de Blossac relative à la tenue des
Assemblées paroissiales dans lesquelles doit se faire la nomination des Membres qui
composeront les Assemblées municipales, vignette, Soissons, 1787 (Imprimerie Courtois,
Soissons) / Adresse du Président de l’Assemblée de canton aux notables communaux, an 12
(Imprimerie Veuve Melleville, Laon
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213 - LAMARTINE Elisa [1790-1863]
Artiste-peintre et sculptrice d’origine anglaise, née Mary Ann Elisa Birch – Elle épousa
l’écrivain Alphonse de Lamartine en 1820 / Importante correspondance de 24 lettres,
totalisant 73 p in-8 et 10 p in-12, toutes autographes, quelques unes signées « M. » pour
« Marianne » (Mary Ann), « M.E. de L. » (Marianne Elisa de Lamartine), mais souvent non
signées, quelques en-têtes avec son chiffre à sec couronné – Elles ne sont pas datées (Elisa
ne datait jamais ses lettres, ni ne précisait le lieu) mais plusieurs portent des dates de la main
du correspondant et l’ensemble date des dix dernières années de sa vie – Elles sont adressées
à Charles ALEXANDRE [1821-1900], qui fut le fidèle secrétaire de Lamartine – En juin 1852,
il quitta le service de l’écrivain pour se marier avec la fille d’un des voisins des Lamartine
en Bourgogne, Monsieur Chamborre, propriétaire foncier qui fut en relation politique avec
Lamartine – Il partit vivre à La Grange Saint Pierre, non loin de Macon – C’est là qu’Elisa lui
envoyait de leurs nouvelles (quelques lettre portent cette adresse) – Charles Alexandre publia
ses « Souvenirs sur Lamartine » et au sujet d’Elisa, il y dit : « Une amitié intime nous unissait.
Elle m’aimait comme une mère et une sœur, je l’aimais comme un fils et un frère » - C’est dire
si cette correspondance est empreinte d’affection – Bien sûr il y est toujours question de « M.
de L. » (Monsieur de Lamartine, comme elle l’appelait), de ses travaux (« Cromwell », « Voyage
en Orient », « Cours de Littérature » etc.), de ses humeurs, de ses ennuis d’argent (vente de
leur propriété de Monceaux) – Elle lui parle librement de politique, de littérature, de religion
– Elle évoque souvent l’important travail qu’elle effectue pour son mari : ses traductions, ses
corrections (elle cite des vers entiers, dont certains lui déplaisent) – Elisa parle bien sûr de
son état de santé, et les dernières lettres sont d’une écriture tremblante, dans lesquelles elle
décrit ses souffrances - Cet ensemble est un complément fort instructif pour la biographie de
Lamartine
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