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Version HTML de base

17
T
EXTE
P
SAUTIER
,
ff
. 1 r°-149 r°.
C
ANTIQUES
BIBLIQUES
,
HYMNES
ET
PROFESSION DE
FOI
,
ff
. 149 r°-164 r°.
– «
Con
fi
tebor tibi Domine quiam iratus es michi »
(Isaïe 12, 1-6),
ff
. 149 r°-149 v°.
– «
Ego dixi in dimidio dierum meorum »
(Isaïe 38, 10-20)
ff
. 149 v°-150 v°.
– «
Exultavit cor meum in Domino »
(I Samuel 2, 1-10), f. 150 v°-151 v°.
– «
Cantemus Domino gloriose enim
» (Exode, 15, 1-19),
ff
. 151 v°-153 r°.
– «
Domine audivi auditionem tuam »
(Habacuc, 3, 2-19),
ff
. 153 r°-154 v°.
– «
Audite celi que loquar »
(Deutéronome, 32, 1-43),
ff
. 154 v°-158 v°.
– «
Benedicite omnia opera Domin
[i]
suo
» (Daniel, 3, 57-88),
ff
. 158 v°-159 v°.
– «
Te Deum laudamus »
(hymne),
ff
. 159 v°-160 v°.
– «
Benedictus Dominus Deus Israel »
(Luc 1, 68-79),
ff
. 160 v°-161 r°.
– «
Magni
fi
cat anima me Dominum »
(Luc 1, 46-55),
ff
. 161 r°-161 v°
– «
Nunc dimittis servum tuum Domine »
(Luc 2, 29-32),
ff
. 161 v°-162 r°.
– «
Quicumque vult salvus esse »
(profession de foi de saint Athanase),
ff
. 162 r°-164 r°.
P
RIÈRES
POUR
LA RECOMMANDATION DE
L
ÂME
,
ff
. 164 v°-169 r°.
O
FFICE DES MORTS
,
ff
. 169 v°-186 r°.
L’absence de calendrier et de litanies des saints ne permet pas d’en déterminer l’usage local.
E
NLUMINURE
D
OUZE
MAGNIFIQUES
LETTRINES
HISTORIÉES
,
D
UNE
GRANDE
FINESSE
D
EXÉCUTION
,
formées chacune d’une scène
inscrite dans un retable architecturé doré, le tout brochant sur l’initiale elle-même, celle-ci tracée
fi
nement
avec entrelacs ajourés.
C
ETTE
ÉLÉGANTE DISPOSITION OÙ
LA
LETTRE
SE
TROUVE RELÉGUÉE AU
SECOND
PLAN
EST
PEU COMMUNE
.
Dans le psautier proprement dit, la suite de lettrines historiées est composée selon le cinquième système dé
fi
ni
par l’abbé Leroquais, c’est-à-dire qu’elle combine la division tripartite (trois séries arbitraires de cinquante
psaumes) et la division fériale (sept séries de psaumes, pour les sept « féries » ou jours de la semaine non
festifs), le début de chaque division étant pourvue d’une illustration.
À quoi s’ajoutent, à la suite du psautier, deux autres initiales historiées, l’une pour marquer le début des
prières pour la recommandation de l’âme des agonisants, et l’autre pour indiquer le début de l’o
΀
ce des
morts.
– A.
D
AVID
ET
G
OLIATH
,
et
D
AVID
JOUANT DE
LA HARPE
(f. 1 r°, 12 lignes, 108 x 85 mm), avec six anges musiciens,
dans l’initiale du premier psaume, «
Beatus vir qui non abiit in consilio impiorum »
, « Heureux, l’homme qui ne
s’écarte pas sur le conseil des impies ».
– B.
D
AVID
DÉSIGNANT
SES
YEUX
(f. 23 r°, 11 lignes, 70 x 75 mm), dans l’initiale du psaume 26 (27), «
Dominus
illuminatio mea, et salus mea, quem timebo ? »
, « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrai-je ? ».
– C.
D
AVID
DÉSIGNANT
SA
BOUCHE
(f. 37 v°, 6 lignes, 40 x 59 mm), dans l’initiale du psaume 38 (39), «
Dixi
custodiam vias meas, ut non delinquam in lingua mea
», « J’ai dit : je veillerai sur mes paroles, pour ne pas pécher
par la langue ».
– D.
D
AVID
ET
LE DIABLE
(f. 50 v°, 10 lignes, 64 x 64 mm), dans l’initiale du psaume 51 (52), «
Quid gloriaris in
malicia : qui potens es iniquitate »
, « Pourquoi te glori
fi
es-tu du mal, toi qui est puissant par ton iniquité ? ».
David est représenté avec des verges, dans la position du maître enseignant.
Reproduction en couverture.
– E.
L’
INSENSÉ DÉFIANT
D
IEU
(f. 51 v°, 10 lignes, 85 x 68 mm), dans l’initiale du psaume 52 (53), «
Dixit insipiens
in corde suo non est Deus »
, « L’insensé dit en son cœur : il n’est pas de Dieu ». L’insensé est représenté habillé
d’une tenue bigarrée à grelots, tenant une marotte, se désignant la tête, et debout devant le Seigneur.
– F.
D
AVID
DANS
LES
EAUX
DU
DÉSESPOIR
(f. 64 v°, 9 lignes, 57 x 55 mm), dans l’initiale du psaume 68 (69) :
«
Salvum me fac Deus quoniam intraverunt aque : usque ad animam meam. In
fi
xus sum in limo profundi : & non est
substantia »
(« Sauve-moi, Dieu, car les eaux ont pénétré jusqu’à mon âme. Je suis enfoncé dans le limon des
profondeurs, et je n’ai pas d’appui »). David est représenté nu, les mains jointes, enterré jusqu’à la taille dans
un abîme au centre d’un lieu
fl
euri avec animaux (dont un lapin au terrier), tandis que Dieu, émergeant à