Page 20 - Vte du 12 06 2013.indd

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mi-corps d’une nuée le bénit d’une main et porte le globe de l’autre main. Les deux registres de la scène sont
séparés par l’entrelacs de la lettre.
L
A
REPRÉSENTATION DE
D
AVID
ENTERRÉ
ET NON
IMMERGÉ
CORRESPOND
ICI À UNE
INTERPRÉTATION
ICONOGRAPHIQUE
RARISSIME
ET
PEUT
-
ÊTRE UNIQUE DANS
L
ILLUSTRATION DE CE
PSAUME
.
– G. D
AVID
JOUANT DES CLOCHETTES
(f. 81 v°, 7 lignes, 44 x 60 mm), dans l’initiale du psaume 80 (81) : «
Exultate
Deo adjutori nostro : jubilate Deo Jacob »
, « Louez allègrement Dieu notre soutien, criez de joie en l’honneur du
Dieu de Jacob ».
– H.
T
ROIS
CHANTRES
(f. 97 v°, 10 lignes, 87 x 57 mm), dans l’initiale du psaume 97 (98) : «
Cantate Domino
canticum novum : quia mirabilia fecit »
, « Chantez au Seigneur un cantique nouveau, car il a fait des merveilles ».
– I.
D
AVID
EN
PRIÈRE
(f. 99 v°, 9 lignes, 67 x 64 mm), dans l’initiale du psaume 101 (102) : «
Domine exaudi
orationem meam & clamor meus ad te veniat »
, « Seigneur, entends ma prière et que mon cri te parvienne ».
– J.
T
RINITÉ
(f. 114 v°, 10 lignes, 67 x 76 mm), dans l’initiale du psaume 109 (110) : «
Dixit Dominus domino meo
sede a dextris meis »
: « Le Seigneur a dit à mon seigneur : assieds-toi à ma droite ».
– K.
V
EILLÉE
FUNÈBRE
(f. 164 v°, 4 lignes avec large débord en marge, 52 x 50 mm), à l’intérieur et à côté de
l’initiale du répons ouvrant la recommandation de l’âme du défunt, «
Subvenite sancti Dei
occurrite angeli
Domini suscipientes animam ejus o
ff
erentes eam in conspectu altissimi »
, « Venez en aide, saints de Dieu, accourez,
anges du Seigneur, recueillant son âme, la présentant au regard du Très-Haut. » Dans l’initiale, une vue
du cercueil recouvert d’un poêle brodé et
fl
anqué de deux cierges ; dans le retable adjacent, une orante
agenouillée tenant un livre à la main sur lequel se lit un passage du Credo («
in Deum »
).
– L. O
FFICE
DES MORTS
(f. 169 v°, 10 lignes avec débord en marge, 90 x 72 mm), dans l’initiale de l’antienne
«
Placebo Domino »
, « Je plairai au Seigneur ». Derrière un autel avec cierges et goupillon, deux laïques, un
chanoine chantant, couvert de l’aumusse, tenant un livre ouvert, et peut-être un enfant de chœur.
L’
ENLUMINURE COMPREND
ÉGALEMENT
:
– P
RÈS
DE
200
GRANDES
INITIALES
ORNÉES
(2 lignes pour la plupart, avec quelques « I » développés sur 7 à 9
lignes entièrement dans l’encadrement), à chaque début de psaumes et aux grandes articulations des parties
suivant le psautier proprement dit. Parmi ces initiales, 10 comportent le dessin d’un
VISAGE
(
ff
. 42 r°, 45 r°,
52 r°,95 v°, 139 r°, 168 v°, 169 r°, 171 v°, 173 v°, 185 v°), et 21 une
REPRÉSENTATION HÉRALDIQUE
.
– P
RÈS DE
200
ENCADREMENTS MARGINAUX CHAMPIS
ET VIGNETÉS
prolongeant les initiales ornées, avec souvent un
ou deux côtés formés d’une tige végétale vignetée.
– De très nombreuses initiales champies (une ligne).
– De très nombreux bouts de lignes polychromes sur fond or.
– D
E
SUPERBES
ET
TRÈS
NOMBREUSES
DRÔLERIES
MARGINALES
dont 141 « bas de pages » et des ornements
accompagnant tous les encadrements. Elles comprennent ici des hommes et femmes (essentiellement dans
les scènes des bas de pages), des anges (f. 1 r°), des diables (f. 147 r°, 169 v°), des animaux et des monstres
hybrides.
H
OMMES
ET
FEMMES
,
NOTAMMENT
DANS
DES
SCÈNES
ÉVOQUANT
L
UNIVERS
COURTOIS
:
joueurs de
BALLE
(f. 59 v°),
joueurs de
BOULES
(f. 58 r°), joueurs d’
ÉCHECS
(f. 61 r°,
cf.
Randall,
Images
, n° 102, psautier probablement
picard de la
fi
n du
XIII
e
siècle avec mention manuscrite «
monseigneur Jehan de Lens »
), joueurs de
QUILLES
(
ff
.
23 r°, 81 v°, 99 v°,
cf.
Randall,
Images
, n° 104, psautier de Louis le Hutin, Tournai, 1315). Une représentation
du
JEU DE
«
LA GRENOUILLE
»
(f. 57 r°,
cf.
Randal,
Images
, n° 206 à 210) : un joueur joue le rôle de la grenouille,
assis en tailleur, tandis que les autres dansent autour de lui en le frappant ou en lui tirant les cheveux ; la
grenouille est délivrée si elle arrive, sans décroiser les jambes, à se saisir d’un des autres joueurs, lequel doit
faire à son tour la grenouille. Une représentation du
JEU DE
«
HAUTES
COQUILLES
»
(f. 48 r°,
cf.
Randall, « Frog
in the middle », p. 270 et reproduction p. 272) : apparenté à « la grenouille » ou « la main chaude », « hautes
coquilles » se joue autour d’une personne assise ou agenouillée qui se cache le visage dans le giron d’un
autre joueur assis : cette personne doit essayer d’identi
fi
er sans les voir les autres participants qui viennent le
frapper, et laisse sa place à celui qu’il réussit à nommer. Une représentation d’une
LUTTE
entre deux couples,
les femmes juchées sur les épaules des hommes (f. 60 r°,
cf.
Randall,
Images
, n° 272, près d’une scène de
morts ressuscitant au Jugement dernier). Représentation d’une scène de
CAPTURE D
OISEAU
(f. 64 v°) par deux
femmes usant d’un piège avec appelant en cage. Représentation d’une
SCÈNE AMOUREUSE
(f. 132 r°) : près d’un
arbre, un homme agenouillé les mains jointes devant une femme, laquelle tient dans ses bras un chien de