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L’
OUVRAGE
QUI
FIT
REDÉCOUVRIR
À
L
’O
CCIDENT
LA
BEAUTÉ
DES
VESTIGES
DE
LA
G
RÈCE
ANTIQUE
.
Élève de Jacques-
François Blondel – et son successeur à l’Académie royale d’Architecture –, David Le Roy (1724-1803) e
ff
ectua
un voyage en Grèce en 1754-1755, dont il tira la matière du présent ouvrage.
L
E MODÈLE DES
«
VOYAGES
PITTORESQUES
» :
par son propos mettant en relation les monuments subsistants avec
les faits historiques, et en y ajoutant l’agrément de vues pittoresques des vestiges,
Les Ruines des plus beaux
monuments de la Grèce
s’avère le précurseur des « voyages pittoresques » qui allaient
fl
eurir à partir des
années 1780 (Choiseul-Gou
er, Saint-Non, Laborde...).
U
N
EXPOSÉ
DE
THÉORIES
RATIONNELLES
ANNONÇANT
LE
NÉO
-
CLASSICISME
.
David Le Roy y mêle également des
discours généraux sur l’architecture, dans lesquels il souligne avant Winckelman l’in
fl
uence du contexte
social et climatique sur l’art, relativise la notion de beau universel en réa
rmant avant Labrouste la notion
d’évolution historique, propose une approche rationnelle qui annonce les travaux de Claude Nicolas Ledoux
ou Étienne-Louis Boullée et les théories néoclassiques en général. Les
Ruines des plus beaux monuments de la
Grèce
demeure ainsi un ouvrage majeur de l’histoire de l’architecture, malgré les critiques que formulèrent
James Stuart sur les erreurs qu’il contient et Piranèse sur le chauvinisme français qui y transparaît et sur
l’infériorité des ornements grecs comparés aux ornements romains.
70. LÉVI-STRAUSS
(Claude).
Tristes tropiques.
Paris, Librairie Plon (collection
Terre humaine
), 1955.
In-8, (8)-462-(2 dont la dernière blanche) pp., broché ; jaquette illustrée usagée avec dos manquant
et lacunes angulaires sur les plats.
150/200
É
DITION ORIGINALE
.
63 photographies imprimées sur 24 feuillets de planches recto-verso hors texte, nombreuses
illustrations dans le texte.
E
NVOI
AUTOGRAPHE
SIGNÉ
«
à Madame et Monsieur Julien Cain, en déférent hommage... »
Julien Cain (1887-1974)
fut administrateur général de la Bibliothèque nationale de 1930 à 1940 et de 1945 à 1964, puis conservateur
du musée Jacquemart-André de 1963 à 1974. Lucienne Mayer, épouse de Julien Cain, publia plusieurs
traductions françaises d’ouvrages de Nikolaï Berdiae
ff
et un recueil d’essais sur Paul Valéry.
n° 69