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ZOLA Emile
Photo-cabinet avec dédicace autographe signée. Cliché Nadar vers 1890. Reste de
traces d’un montage dans le coin supérieur gauche et au dos.
Belle photographie mi-buste de face avec lorgnons, dédicacée « 
à madame
Blanvelt - Hommage - Emile Zola
 », célèbre portrait sorti de l’atelier de Nadar
après l’
Exposition Universelle
de 1889 lors de laquelle le photographe avait reçu
le Grand Prix.
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ZOLA Emile (1840-1902) Ecrivain et journaliste français.
Lettre autographe signée, 1½ page in-8 ; Médan, 15 avril 1884.
Zola se plaint des critiques parues en France à la suite de la publication
de son dernier ouvrage et affirme ne vouloir qu’« 
un
peu de
justice
 ».
Missive écrite lors de la publication de son nouveau roman « 
La Joie de vivre
 »,
douzième volume de la série des Rougon-Macquart. Rédigé pendant la crise que
Zola traversa à la suite de la mort de Flaubert et de sa mère, ce roman d’une
exceptionnelle humanité, sincère et lucide, est nourri de ses obsessions les plus
tenaces et pose les questions fondamentales auxquelles est confronté tout homme :
les ratages, la douleur, l’angoisse de chacun devant sa condition de mortel, etc.
Face à tant de sincérité, la critique française fut visiblement désemparée et essaya
de démolir l’ouvrage. Zola s’en plaint auprès d’un de ses confrères allemands,
auteur d’une critique positive que l’écrivain français a dû se faire traduire. Il le
remercie chaleureusement de ses appréciations «
… si aimables et si justes. C’est
encore de l’ étranger que me viennent les meilleures études sur mes livres : en France…
il y a sur moi des clichés que les critiques se passent de main en main…
 ». Et Zola de
conclure : «
… Merci donc de votre étude si nourrie et si logique… Ce n’est pas des
éloges que je demande, mais de la conscience seulement et un peu de justice…
 », etc.
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