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PALLADIO (Andrea).
I quattro libri dell’Architettura di Andrea Palladio.
Ne
quali, dopo un breve trattato de cinque ordini, & di quelli avertimenti, che sono
piu necessarii nel fabricare ; si tratta delle case private, delle vie, de i ponti, delle
piazze, de i xisti, et de tempii.
Venise, Domenico de Franceschi, 1570.
4 tomes en un volume petit in-folio de 67 pp., 78 pp. mal chiffrées 66 sans
manque, (1) f. blanc, 46 pp., (1) f., 134 pp. les dernières non chiffrées, (1) f.
blanc : veau brun, dos à nerfs orné, armes dorées au centre des plats, tranches
bleues
(reliure du XVIII
e
siècle).
Première édition complète de l’un des grands livres d’architecture
de la Renaissance italienne.
Riche illustration gravée sur bois : 217 compositions dont 156 à pleine page
par Giovanni et Cristoforo Chrieger.
« Palladio was one of the fve great protagonists of the Italian Renaissance, along
with Alberti, Serlio, Vignola and Scamozzi. While his works had considerable
effect throughout Europe, it was in England that he was specially infuential,
and from Engand to this country [USA] in the works of Thomas Jefferson »
(
The Fowler Architectural Collection,
nº 212).
Reliure très usagée avec manques au dos et aux coins. L’exemplaire est très court
de marges.
Sur les plats, armoiries non identifées (au chevron de gueules accompagné
de trois têtes de lion arrachées).
(Govi,
I Classici che hanno fatto l’Italia,
nº 116 : « Il più infuente trattato
di architettura dell’età moderna ». -
Printing and the Mind of Man
, nº 92).
4 000 / 6 000
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TOCQUÉ (Louis).
Refexions sur la painture et particulierement sur
le genre du portrait.
Sans lieu ni date
[Paris, vers 1750]
Manuscrit in-folio de (14) ff. : maroquin rouge, dos à nerfs orné, large dentelle
dorée encadrant les plats, coupes décorées, tranches dorées
(reliure de l’ époque).
Copie manuscrite de l’époque du discours de Louis Tocqué prononcé
à l’Académie royale de peinture le 7 mars 1750.
Texte fondateur : en rupture avec le formalisme du Grand Siècle, rejetant
le dictat des proportions classiques et de la grâce idéalisée des modèles, le peintre
se prononce pour l’exacte imitation du modèle et insiste sur le fait que les traits
physiques doivent exprimer les traits intérieurs.. «Il y avait quelque mérite,
à l’époque où vivait Tocqué, à oser prononcer ces vérités avec tant de franchise»,
écrivait Arnauld Doria en préface à la première édition du discours de Tocqué
parue en 1930. En effet, longtemps considéré comme perdu, le texte ne fut
retrouvé qu’au XX
e
siècle dans la bibliothèque de l’École des Beaux-Arts et publié
par Doria ; le manuscrit original conservé aux Beaux-Arts est annoté par Cochin
en vue d’une seconde conférence donnée en 1763.
Elève, puis gendre de Jean Marc Nattier, Louis Tocqué (1696-1792) se consacra
exclusivement à l’art du portrait.
La copie du discours est ici calligraphiée dans le dernier tiers du volume :
les nombreux autres feuillets sont blancs. Une dizaine (?) ont été découpés
au début. Le volume servit-il de carton pour des dessins et gravures? Sa luxueuse
reliure laisse penser qu’il a été exécuté pour le peintre lui-même.
On a inséré en tête un portrait gravé de Louis Tocqué avec légendes manuscrites.
Reliure usagée. Dos noirci avec petits manques aux coiffes. Dorure en partie noircie
sur les plats. (Doria,
LeDiscours deTocqué sur le genre duportrait, avant-propos et notes
par le comte Arnauld Doria,
1930, p. 9 : « La conférence de Tocqué sur le portrait
constitue un document précieux pour l’étude de l’histoire de l’art en France
au XVIII
e
siècle »).
6 000 / 8 000
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