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[
JEU MUSICAL]. CORRET (L.).
Les Principes de la musique arrangés
à l’usage de la jeunesse.
24 petits tableaux avec vignettes représentant des
personnages jouant de divers instrumens de musique.
Paris, l’auteur, sans date
[1823].
24 cartes lithographiées, illustrées et coloriées (14, 5 x 9,5 cm), réunies dans l’étui
de l’éditeur imprimé.
Rare collection complète de 24 cartes lithographiées pour apprendre
la musique : chacune est illustrée dans la moitié inférieure d’une jolie
vignette lithographiée et coloriée à l’époque figurant des musiciens
et leurs instruments :
piano, violon, guitare, harpe, flûte, alto-viola, timballes,
violoncelle, lyre, trompe, cor d’ harmonie, flageolet, contre-basse, clarinette, grosse
caisse, basson, tambour de Basque, cimballes, hautbois, trompette, trombonne,
triangle, ophicléïde, serpent.
“Les
Principes de la musique
sont très susceptibles d’être offerts en cadeau ; leur
utilité doit les recommander comme objet d’étrennes” (annonce dans la
Revue
encyclopédique
en 1823).
Professeur de cor et compositeur, L. Corret aîné était aussi marchand de musique,
installé un temps au 33 de la rue de l’Odéon.
Très belle suite.
Quelques rousseurs. L’étui a été refait avec plats d’origine remontés.
1 000 / 1 500
€
Des valses par millions
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JEU MUSICAL].
Kaleidakousticon,
amusement musical pour les amateurs du
Forte-Piano, renfermant plus de 214 millions de valses de F. Kuhlau.
Amsterdam
& La Haye, F.J. Weygand, sans date
[1822].
230 cartes de musique gravée, contenues dans une boîte de papier saumon : 16,5
x 29 x 1,5 cm.
Rare jeu musical à combinaisons aléatoires.
Il se compose d’un feuillet dépliant d’explication en français et allemand, de 21
paquets de 11 cartes avec musique gravée (5 x 4 cm), soit 231 cartes en tout,
chacune identifiée par une lettre numérotée, entourées de bandelettes, et une
planche recouverte de papier bleu avec encoches pour le placement des cartes.
Le jeu consiste à composer une partition en mettant bout à bout, et de manière
aléatoire, 21 cartes dans l’ordre de l’alphabet. Les 231 cartes contenant chacune
une mesure offrent des combinaisons à l’infini “ainsi à la fin de la première partie,
le nombre de ces combinaisons s’élève à la somme de 214,358,881, et forme autant
de valses, en ne faisant toute fois éprouver à chaque valse que le changement d’une
mesure”.
Le 26 avril 1822, le journal américain
Republican Advocate
publié dans la ville de
Batavia (Etat de New York), se fait l’écho de cette invention nouvelle : “A new
musical entertainment, consisting of a set of cards, has been invented, by means
of which persons wholly unacquainted with musical composition may compose
upwards of 214 millions of waltzes”.
La composition des valses revient au compositeur germano-danois Friedrich
Kuhlau (1786-1832). Ses sonates pour piano à visée pédagogique sont encore
aujourd’hui volontiers utilisées dans l’enseignement.
L’ensemble est parfaitement conservé. Une carte fait défaut.
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