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[SATIRE]. Plainte des floux et écumeurs de bourses , à nosseigneurs les réverberes. A Londres [Paris], 1769 . Plaquette in-8, cartonnage moderne.

Édition originale.

Le Roi Louis XV ordonna l’installation de réverbères dans Paris en même temps qu’il chargeait le lieutenant général de police Sartine d’organiser la police des mœurs. Ce nouvel éclairage rendait les rues plus sûres la nuit : il fut l’objet de plaquettes satiriques rapportant les plaintes des vagabonds et des prostituées que cette lumière importunait. Ainsi, ce sont les “floux et écumeurs de bourses” qui se désolent ici des réverbères, “qui n’illuminent que trop bien l’étranger & le citoyen” :

D’ écumer il n’est plus moyen, Ni la bourse du mauvais riche A pied qui revient de souper (…) Ni les poches d’une marchande (…) Bourse, montre, autres balivernes, Du cou détacher le collier… Plus ! … Ah ! maudit réverberier (…)

Petite vignette gravée sur cuivre sur le titre fgurant une lanterne.

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Ces dames préfèrent la pénombre

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[SATIRE]. Les Ambulantes à la brune, contre la dureté du tems.

A la Chine , [Paris], 1769.

Plaquette in-8, vélin moderne à la Bradel.

Édition originale de cette amusante satire en vers, contant les plaintes des prostituées contre le trop de lumière des nouveaux réverbères qui met à mal le commerce de leurs charmes.

Quelle maudite invention Autres que le Reverbere ! Ah ! Cette illumination Met le comble à notre misere ; Hélas ! en nous ôtant le soir Qui faisait seul tout notre espoir, Ces impertinentes lumieres Renvoyent l’amour aux goutières (…)

Edouard Fournier réimprima l’ouvrage en 1854 dans Les Lanternes, histoire de l’ancien éclairage.

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